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e ce printemps qu’elle dénature. Envies d’écrire,
sans
contenus. Envies de noter des idées détachées, des petits faits sans
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es de noter des idées détachées, des petits faits
sans
signification, ou plutôt ne signifiant rien qui puisse être aussitôt
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que des fragments. Le « journaliste » est l’homme
sans
lendemain. 5 avril 1939 Ce chef d’État offre, dit-on, d’évacuer
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mon esprit en petits problèmes de langage. Il est
sans
cesse question d’achat et de vente, et je remarque que l’acheteur et
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re n’était imaginable. Comme si le désordre était
sans
précédent et sans lendemain prévisible. Et pourtant le désordre dure.
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ble. Comme si le désordre était sans précédent et
sans
lendemain prévisible. Et pourtant le désordre dure. Il se confond ave
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istoire des hommes, est apparue comme une réalité
sans
précédent, à ceux du moins qui osaient la vivre avec lucidité. L’Euro
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x dans le vide… L’homme n’est pas fait pour vivre
sans
menaces, sans résistances, sans vigilance. Notre génération trouve, a
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… L’homme n’est pas fait pour vivre sans menaces,
sans
résistances, sans vigilance. Notre génération trouve, au contraire, d
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s fait pour vivre sans menaces, sans résistances,
sans
vigilance. Notre génération trouve, au contraire, dans la connaissanc
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nce d’une grandeur qui, elle aussi, pourrait être
sans
précédent. Comme toute génération sérieusement avertie par les faits
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! Il y a la joie, qui est la plus forte ! Il y a
Dieu
! Il y a Dieu qui est le plus fort ! » C’était l’invincible évidence,
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oie, qui est la plus forte ! Il y a Dieu ! Il y a
Dieu
qui est le plus fort ! » C’était l’invincible évidence, la délivrance
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de son attente ardente ? Si j’y croyais vraiment,
sans
cesse, je serais heureux sans cesse et en tout lieu ! Si tout dépenda
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y croyais vraiment, sans cesse, je serais heureux
sans
cesse et en tout lieu ! Si tout dépendait d’un avenir assez certain e
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et de haine ! — Malheur sur nous ! Nuit lugubre,
sans
sommeil — rythmée d’armes martelées — meute folle, meurtrière — ô rum
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ait, qu’on croyait préparer, et qui nous trouvent
sans
peur et sans préparation dès l’instant qu’elles deviennent présentes,
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oyait préparer, et qui nous trouvent sans peur et
sans
préparation dès l’instant qu’elles deviennent présentes, cessent d’êt
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e du Livre… Je ne puis pas dire où cela se trouve
sans
contrevenir aux ordres les plus stricts, mais c’est très bien ainsi,
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st très bien ainsi, car nous sommes n’importe où,
sans
raison prévisible. J’aime beaucoup les adresses militaires en Suisse.
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guère qu’un embêtement dont on se préserve comme
sans
y penser. On ouvre un parapluie, on passe un imperméable, on s’isole
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iment charnel, on l’accepte avec toute la nature,
sans
préjugés ni fausse pudeur. Couché dans l’herbe grasse, écrasé par son
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ie ?) Il est bien. Merveilleusement bien. Libéré.
Sans
passé, sans avenir. Tout le présent limité par ces herbes où circulen
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bien. Merveilleusement bien. Libéré. Sans passé,
sans
avenir. Tout le présent limité par ces herbes où circulent des bestio
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temps, dans ces champs et forêts où nous marchons
sans
suivre les chemins. (À ce petit signe nous sentons la différence d’av
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lacées et sur mon casque. Les hommes me regardent
sans
bouger, ne rient même pas. J’entends cette phrase grommelée : « On se
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. L’homme n’est pas né pour faire n’importe quoi,
sans
rien comprendre. À quelques kilomètres d’ici commencent les tranchées
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dans l’épaisse nuit des campagnes. Mais une nuit
sans
clair de lune, sans arbres et sans abois dans le lointain. On y rôde
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des campagnes. Mais une nuit sans clair de lune,
sans
arbres et sans abois dans le lointain. On y rôde en frôlant les murs,
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Mais une nuit sans clair de lune, sans arbres et
sans
abois dans le lointain. On y rôde en frôlant les murs, heurtant des c
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les murs, heurtant des corps, guettant des phares
sans
reflet sur le macadam. Tout au bas, tout au fond de l’ombre, dans la
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cœur de l’Europe, je ne m’en suis jamais approché
sans
ressentir une émotion que j’essaie en vain de qualifier ; elle ne res
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avec l’esprit, — avec la profondeur et la hauteur
sans
quoi toute vie demeure plate et basse. ⁂ Quanto bella giovinezza Che
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ans la couleur ou cernent brutalement des figures
sans
mystère. Manuel est un nerveux, mais de ferme écriture : un imaginati
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eux, mais de ferme écriture : un imaginatif, mais
sans
excitation ; un homme qui prend les choses telles qu’elles sont, ni v
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le sceau des poèmes qu’il dédie « à la gloire de
Dieu
». ⁂ Quand on dit chez nous de quelqu’un « qu’il a fait un peu tous l
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ait exactement ce que vaut une vie d’homme devant
Dieu
. 9 mars 1940 Il nous est né hier une fille que nous avons nommé
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vivre un jour dans une fermette aux volets pâles,
sans
adresse, au ras de la plaine. Un peu avant la sortie du village, la r
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le défaut de grandes vertus ? Pourquoi disent-ils
sans
cesse de leur voisin : il boit trop, il court trop, il parle trop, il
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e chose terrible que de tomber entre les mains du
Dieu
vivant ! » ⁂ Pourquoi l’époque présente est-elle une basse époque spi
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lusion rapide, où suis-je ? Déjà tout recommence,
sans
relâche, et cet acharnement des choses contre moi, voulant quoi, sans
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acharnement des choses contre moi, voulant quoi,
sans
relâche ? voulant ma mort à moi. C’est sérieux, cette fois-ci ça y es
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rect, le danger d’avoir une idée et de l’exprimer
sans
précautions, avant d’avoir calculé la dépense… 12 juin 1940 Déb
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te : elle s’est éteinte. Désert de hautes pierres
sans
âme, cimetière… L’envahisseur avait prophétisé : le 15 juin j’entrera
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ssent pas spécialement frappés. Cela passera donc
sans
histoires. Vers la fin de la matinée, téléphone de M. Oui, il y aura
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te, vérifications, petits retards, noms à retenir
sans
les noter, etc. Ce qui m’étonne, dans l’action, c’est cela : elle n’e
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mme le bastion de l’Europe dont nous avions rêvé,
sans
oser croire que quelques mois plus tard il serait une réalité. L’opin
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poche une cigarette. Douanes suisse et française
sans
histoire : on s’en tire avec trois heures d’attente. Et voici la Fran
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artirons-nous ? Troisième journée Barcelone
sans
taxis, les Ramblas presque déserts, et, dans le port, un petit bateau
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me du peuple, ces regards méditants, désabusés et
sans
avenir que j’ai déjà surpris en France… Nous devions repartir ce soir
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et tenteront de prendre celui de demain soir — et
sans
avoir dîné, faute de restaurant dans la gare ou aux alentours. Durant
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dre ? n’aurait-on pas quelques chambres à louer ?
Sans
eux, l’on oublierait la guerre, sur ces terrasses incendiées de roses
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purser, nous n’avons plus devant nous qu’un océan
sans
douanes ! Dix jours vierges, dix jours durant lesquels on peut imagin
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e la gauche, lui répondit avec un demi-sourire et
sans
retirer son mégot, que de l’autre côté on savait tout cela, et qu’au
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en », où l’on se présente généralement tout nu et
sans
préparation. Reçu de justesse. Passez à l’épreuve suivante. Docile, j
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mon chapeau, où le contrôleur l’a pris et replacé
sans
me déranger dans la lecture de mon journal. Il n’y a que deux classes
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le déferlement des larges carrosseries. On passe
sans
ralentir Philadelphie puis Baltimore, cités de trente kilomètres de c
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i sa femme le néglige. Il s’en va tout d’un coup,
sans
adieu ni raison, en souhaitant, well, que la situation s’arrange. La
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leurs se voient donc relégués dans une opposition
sans
portée politique, spectateurs irrités de la vie américaine, disciples
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uent. C’est vrai. Vous savez traiter vos affaires
sans
canons. Vous nous avez admis, et nous avons, bien entendu, à nous ten
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de vos enfants, et la déperdition de vos énergies
sans
direction, et le dégonflement de vos crédits, et la stupidité de vos
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a fait cristalliser ce projet, et je la rapporte
sans
y rien changer : excellente entrée en matière6. 16 février 1941
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jour à New York. Écrit une cinquantaine de pages,
sans
ratures, sur les sujets les plus variés. En outre, terminé, tapé avec
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l’avait découpé en rectangles égaux, et l’absorba
sans
le regarder, comme on résout un petit problème de logique pure. Il po
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conventions de leur morale, et ils s’y tiennent ;
sans
plus d’hypocrisie que nous aux nôtres. ⁂ Visite à Wellesley College,
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n, en pareil cas, comme on les sent physiquement,
sans
recours, les liens secrets entre le style que l’on écrit et celui que
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é dans ma cabine. Je constate que j’y puis écrire
sans
malaise. Mais je n’ai guère à écrire : je suis trop seul. Et je pense
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étiez resté chez vous durant les jours critiques,
sans
bouger pied ni patte, l’accident vous serait arrivé sur un autre plan
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entre autres. Eh bien, monsieur, c’était pire que
sans
rien ! J’ai dû les jeter par la fenêtre. Il me raconte encore quelque
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hwyzer dütsch dont le séjour de Berne m’enrichit.
Sans
relâche, mon assiette se remplit de quartiers de viande de cinq ou si
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ne cour : cela s’appelle un asado. On en mourrait
sans
le maté, dont on suce quelques petites gorgées brûlantes et amères, e
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u’on entrevoit les mœurs de ce gratin, d’ailleurs
sans
titres de noblesse, sauf par alliances. Le divorce étant interdit, le
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oi-même, quand on ne peut plus se retrouver qu’en
Dieu
. (Quand on est rapporté à l’Éternel.) ⁂ Sur un horizon d’incendie, ce
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est la vraie. Il vient de passer le portail comme
sans
le voir, le cheval au pas ayant poussé le battant d’une patte. Il a l
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in au sombrero : « Buenas tardes, señor ! » comme
sans
me voir, mais je ne me suis jamais senti mieux salué. ⁂ Le ciel ent
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s, le vieux ranch de Rosas, couvert de chaume et,
sans
nul doute, hanté par les victimes du célèbre tyran. (C’était lui qui
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ns le but. Alors elle s’est retournée vers moi et
sans
merci, m’a collé toute la gerbe dans les bras, puis s’est enfuie. C’e
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ais en les regardant à tous les drames intimes et
sans
issue que la guerre vient suspendre et annuler. À tous ceux pour lesq
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it si la guerre n’arrange pas autant de situation
sans
espoir qu’elle n’en crée ? Fin décembre 1941, 5, West 16th Street
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te. À deux heures aujourd’hui, je me suis enfermé
sans
plus bouger, entre mon fauteuil et ma table — les deux bras du fauteu
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’autre restaurant dans ce quartier. Je suis monté
sans
dîner chez mes amis. Je n’en ai pas de plus charmants dans toute la v
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récrire tout mon livre. Je ne puis entendre Bach
sans
avoir honte d’écrire. Comment frapper les mots d’une touche aussi all
83
e de dire vrai ? Et comment les séduire au rythme
sans
défaut, sans relâche et sans repentir, d’une pensée qui soit digne en
84
i ? Et comment les séduire au rythme sans défaut,
sans
relâche et sans repentir, d’une pensée qui soit digne encore d’être p
85
es séduire au rythme sans défaut, sans relâche et
sans
repentir, d’une pensée qui soit digne encore d’être pensée, d’être re
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atelier au mois et n’ai donc plus qu’à déguerpir
sans
insister. 16 avril 1942, 11 West 52th Street Emménagé dans une
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r un livre et que l’esprit reste tout excité mais
sans
objet sur lequel se jeter, il en fait voir de toutes les couleurs aux
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se de documents, les feuillette rapidement, comme
sans
regarder, sort une page d’un petit geste nerveux : « Voilà ce que vou
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Huit heures et demie. L’équipe de nuit s’installe
sans
bruit dans les bureaux presque déserts. Téléphone de Bernstein, il vo
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tombe des arbres et du ciel. Aux régions polaires
sans
été. Au faux printemps perpétuel de carte postale qui baigne la cuvet
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sse le loisir d’être humain, au lieu de le forcer
sans
trêve à défendre sa vie d’animal ? J’en vois un, c’est peut-être le s
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nt, qui se transformerait le soir en lit, et d’où
sans
se lever l’on atteindrait le téléphone, la poignée du frigidaire, les
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en d’acquis. Et justement parce qu’il expérimente
sans
relâche, il n’a pas l’expérience du monde. L’Amérique, ennemie de la
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fantine, et qu’on prend pour moderne ; l’Amérique
sans
passé vivant ni traditions instrumentales, s’imagine qu’elle invente
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ditions instrumentales, s’imagine qu’elle invente
sans
cesse : mais en fait elle ne trouve ses repères et ses appuis que dan
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se rapprochant ainsi de l’homme, ce qui n’est pas
sans
inquiéter, surtout en Russie soviétique. On prend dix singes. On les
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e coup. Mars 1943 In petto. — Ce n’est pas
sans
écœurement que je me vois contraint de transmettre à l’Europe occupée
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parasites. Il faut sauter dans le vif d’un sujet,
sans
précautions de langage ni fausse humilité. Puis s’efforcer de suivre
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cer de suivre la ligne de plus grande efficacité,
sans
la moindre bavure savante pour l’élégance. ⁂ Que serait-ce d’être un
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a rivière, une proue grise et ses canons glissait
sans
bruit, un énorme croiseur défilait, tout l’équipage en fête saluant N
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jeunes auteurs, qui leur assure le minimum vital
sans
les lier. Enfin des « œuvres » innombrables, une Université, et la Cr
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jeunes femmes très blondes boivent des whiskies,
sans
se déranger. Nous traversons toute la maison, puis une large galerie
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n vallonnement, et maintenant remontent vers nous
sans
ralentir. Une femme en jaune, suivie d’un homme. Comme ils s’approche
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avez soif ? » Les coups de tonnerre se succèdent
sans
répit, et parfois les lumières vacillent, baissent, remontent… Paraît
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la première fois à l’étranger. Le peuple anonyme,
sans
vedettes, et que voici enfin devenu la vraie vedette, malgré lui. Je
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dont j’aie vécu la vie. Seulement, il est sérieux
sans
pose, avec pudeur, préférant affecter la blague ou le scepticisme plu
107
emble avoir lu parfois que l’Amérique est un pays
sans
traditions ni religion, où toutes les races se mêlent, où l’argent se
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boissons, et nous nous appelons par nos prénoms,
sans
avoir jamais bien compris nos noms de famille. L’autre jour, Robert m
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ste. Une petite ville internationale de province,
sans
grand avenir, qui vit déjà sur son passé d’un siècle… Robert me dépos
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d’un parcours rectiligne d’un kilomètre et demi,
sans
changer de largeur. (Seuls les trottoirs se rétrécissent.) Cette rue,
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our y entrer. De la cuisine on passe par une baie
sans
porte dans le frontroom, qui donne sur la rue. De l’autre côté de la
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l’autre côté de la cuisine, deux petites chambres
sans
fenêtres ni portes, suivies d’une autre pièce plus large sur la cour.
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(la chambre est glacée), je m’installe à ma table
sans
retirer mon manteau, et je décroche mon téléphone. — Messages pour mo
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, car tout se sait. Des haut-parleurs répandaient
sans
relâche l’Adeste Fideles et des carols transformés en jazz hot par le
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chets extérieurs où l’on peut déposer de l’argent
sans
descendre de sa voiture. Déjà les biches et les daims sont amenés dan
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de Noël aux « hommes de bonne volonté », répétant
sans
scrupules avec M. Romains une grave erreur de traduction. Car l’Évang
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mplement : « Paix sur la terre, bonne volonté (de
Dieu
) envers les hommes ». Est-il besoin de la bombe, et des grèves, et de
118
s questions sont déprimantes, parce qu’elles sont
sans
objet réel. Tout ce que l’on peut penser de l’Europe en général et de
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s libres de circuler à notre guise. Je répondrais
sans
hésiter : il ne s’agit ni de choisir une terre et ses morts contre le
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eaux différents. Mais je n’y serais jamais arrivé
sans
l’appui de ma Légation. 27 mars 1946 Entre les deux mondes. —
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en ne donne une idée de l’immobilité comme ce vol
sans
repères en plein ciel, à 130 mètres à la seconde, sans vibration ni c
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repères en plein ciel, à 130 mètres à la seconde,
sans
vibration ni courant d’air, et sans nul signe apparent de mouvement.
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à la seconde, sans vibration ni courant d’air, et
sans
nul signe apparent de mouvement. Les uns écrivent, d’autres déjeunent
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et-coquet scolaire 1910 que l’imagination se rend
sans
condition après la plus rapide reconnaissance des lieux. J’ai revu de
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jour de sa liquidation publique, dans son palais
sans
patine, sans fantômes. Pourtant cette grande figure voûtée qui lui re
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iquidation publique, dans son palais sans patine,
sans
fantômes. Pourtant cette grande figure voûtée qui lui ressemblait à s
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iers de salle, un ton d’obsèques officielles mais
sans
tristesse. Ce fut une glorieuse journée, comme disent les Anglo-Saxon
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que je voudrais dire de la Suisse n’est donc pas
sans
me concerner sur plus d’un point. Souffrir, en soi, n’est pas toujour