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raient avouer que cette menace leur rend enfin le
goût
de vivre ? Privilégiés qui n’éprouvent de désir pour leurs biens qu’à
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sous la menace. Alors on vit à plein. On sent le
goût
des choses. Et l’on est prêt à tout abandonner au premier signe du de
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un disait : Si Paris est détruit, j’en perdrai le
goût
d’être un Européen. La Ville lumière n’est pas détruite : elle s’est
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us sert, sous le nom de café noir, un breuvage au
goût
d’encre additionné de jus de saccharine. Et les apéritifs sont interd
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maintiendrait-il ? Il est fondé chez nous sur le
goût
de l’objet, mais aussi, avouons-le, sur la disette et le besoin d’uti
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nos raisons folles. Si nous changions un jour de
goûts
et d’ambition, ce paysage se transformerait. Si je me tourne vers le
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eur, sinon que tant de luxe, humanisé par tant de
goût
s’y rend presque invisible aux premiers regards. Laissons aux simples
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mit de toutes ses fourrures et se récrie : — Quel
goût
! Voilà l’Europe enfin ! Et des fleurs vraies ! Ah mon cher, ici, tou