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ns un train bondé dès le départ de Marseille. Une
journée
de rentrée à Paris. Et ce soir, me voici [venu] assister à un débat a
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tuniques mouillées, paperasses. Revanche sur des
journées
de discipline et de paquetages alignés au cordeau qu’il faut inspecte
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ces notes de voyage, ayant fini le travail de la
journée
— me décourage un peu, ce soir. C’est le contraire de ce qui fonde no
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misère avec de l’avancement et des uniformes, des
journées
commencées et terminées par un roulement de tambour, voilà ce qui doi
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u’il m’importe de connaître de visu. Première
journée
À six heures du matin, rue du Mont-Blanc, à Genève : l’embarquemen
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t plus distinguer de responsabilités… Deuxième
journée
Aube sur Sète et son cimetière marin, célébré par le plus beau poè
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e et s’est éloigné. Partirons-nous ? Troisième
journée
Barcelone sans taxis, les Ramblas presque déserts, et, dans le por
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eurs forcés de passer par leur pays. Quatrième
journée
Madrid, quarante degrés à l’ombre ; et le Prado, seul refuge, est
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par les soins de l’armée allemande. Cinquième
journée
Départ de Madrid hier soir dans un train archiplein — beaucoup de
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tes surprises de l’exil. Fin juin 1942 Une
journée
à l’OWI. — André Breton, superbement courtois, patient comme un lion
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ce, en marge du temps de la guerre, j’ai vécu des
journées
soustraites au Destin. La mer est grise, le soir vient, les oiseaux s
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York, 31 janvier 1943 Les deux décades. — La
journée
d’hier marquait un double anniversaire : dix ans d’Hitler et dix ans
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it chanson fredonnée sur le seuil, au matin d’une
journée
qui se liait aux autres… (Quand ta force devient visible, c’est comme
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umée, c’est un paquebot qui en est à la troisième
journée
du trajet que nous ferons à rebours en trois heures. Nous sommes par
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cielles mais sans tristesse. Ce fut une glorieuse
journée
, comme disent les Anglo-Saxons, pensant au temps qu’il fait, tout sim