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ne d’horizon dépend à chaque instant de l’endroit
où
nous nous tenons, elle se déplace et change, et l’on peut dire que no
2
s seront toujours perdus : ils naissent à l’heure
où
on les perd. Souvenirs de Salzbourg et de Prague, Mozart et Rilke, et
3
rt et Rilke, et la Vienne de Schubert — à l’heure
où
sombrent des nations sous l’uniforme barbarie — je les vois s’élever
4
e monde a glissé dans une ère étrange et brutale,
où
ces formes de vie qui sont encore les nôtres ne peuvent plus apprivoi
5
s ne tuent pas la liberté dans les pays seulement
où
elles sévissent, mais aussi bien chez les voisins qu’elles secouent d
6
elle est vraiment comme un rêve, un rêve heureux
où
l’on circule avec aisance, gardant parfois l’arrière-conscience d’un
7
ésir serait de me donner, à peu près dans le sens
où
l’on dirait : l’on verra bien ce que cela donne à l’usage. C’est faut
8
fort créateur. J’imagine un recueil de Contredits
où
je réfuterais mes précédents ouvrages… Penser avec les mains , par
9
ait pu s’opposer), ont déchu au-dessous du niveau
où
la pensée est encore agissante. S’il y a divorce entre culture et mas
10
? Problème d’une portée générale, dans un monde
où
s’installe peu à peu le régime de l’union sacrée et de la discipline
11
dans le drame et le bouleversement des habitudes
où
l’énergie s’enlise. Ce besoin d’être provoqué pour montrer de quoi l’
12
oque. Imaginer là-dessus un livre vrai, un livre
où
tout serait avoué, horreur et charme, à travers la vision d’un saint
13
tros. Je le vois sortant de cette église ouverte,
où
passe le bruit des autobus ; ou de ce temple de Passy, un samedi soir
14
tobus ; ou de ce temple de Passy, un samedi soir,
où
la Sainte Cène est partagée dans un silence de catacombes. Centres du
15
a guerre, parce qu’on la verrait dans la paix, là
où
chacun livre son vrai combat. 17 mai 1939 Ce restaurant où j’ac
16
son vrai combat. 17 mai 1939 Ce restaurant
où
j’achève de déjeuner — rive droite — est le type même du restaurant «
17
epuis un moment une musique de radio on ne sait d’
où
venue, dominant tout. Des trompettes solennelles au début, et mainten
18
campo que j’ai été prendre chez Adrienne Monnier (
où
elle s’était fait montrer les fameuses photos en couleur d’écrivains
19
yse ou tonifie. Dans l’atmosphère de catastrophes
où
nous vivons, une profonde ambiguïté se manifeste. Tout invite à déses
20
ennui même, ne seront plus que les petits retards
où
s’alimente le désir. Les délais de ce genre nous sont-ils mesurés par
21
e précision quasi absurde. Cette chambre paysanne
où
j’écris maintenant, sur un bon papier quadrillé, tandis qu’Albert Mer
22
urrier de la Guilde du Livre… Je ne puis pas dire
où
cela se trouve sans contrevenir aux ordres les plus stricts, mais c’e
23
c’est très bien ainsi, car nous sommes n’importe
où
, sans raison prévisible. J’aime beaucoup les adresses militaires en S
24
champs anonymes, sous la pluie, dans les vergers
où
l’on écrase des pommes mal mûres, dans des cuisines de ferme, dans ce
25
ans avenir. Tout le présent limité par ces herbes
où
circulent des bestioles maladroites. Le drap du pantalon colle au mol
26
rien, avant longtemps, dans ces champs et forêts
où
nous marchons sans suivre les chemins. (À ce petit signe nous sentons
27
flocons humides sur ce petit vallon du haut Jura
où
nous avons à préparer des positions. Et la neige fondait dans la boue
28
! Je me le demande encore devant ce papier blanc,
où
j’écris à la lueur d’une lampe à pétrole. Pourquoi sommes-nous là, q
29
le seul avenir possible de l’Europe. Le seul lieu
où
cet avenir soit, d’ores et déjà, un présent. Il ne s’agit pas de gra
30
brés de sacs de sable, au long d’étroits couloirs
où
je coudoyais des soldats sourds et muets — tous les numéros arrachés
31
rs, et de chacun, sur l’esprit de laisser-aller d’
où
naissent les réactions désespérées, les mises au pas brutalisantes et
32
dans sa vérité séculaire, autre chose les bureaux
où
se décide son évolution actuelle. La déprimante architecture de notre
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déprimante architecture de notre Palais fédéral —
où
je corrige ces notes de voyage, ayant fini le travail de la journée —
34
rien n’est plus tonifiant dans ce pays des Assis,
où
l’on ne sait plus dévisager les vraies menaces. Oui, je veux opposer
35
e guerrier qui parle en ses Tragiques d’une nuit
Où
l’Amour et la Mort troquèrent de flambeaux. Par le pinceau, par l’ép
36
rquoi les hommes les plus vivants de cette époque
où
la vie s’exaspère ont-ils fait à la mort, dans leurs rêves, la part q
37
uent. Böcklin manque de sobriété, Hodler aussi. D’
où
l’espèce de niaiserie qui affecte essentiellement les solennelles dém
38
n’y suffit pas, c’est que le mal est profond : d’
où
la nécessité d’agir sur la cité. Si la cité n’a plus de vraies mesure
39
e parmi les chefs de la Réformation. L’année même
où
pour divertir Zwingli et ses savants collègues il leur envoie le manu
40
naise, en mai 1939. Le Führer lui montra un album
où
il faisait coller chaque jour les articles parus à l’étranger sur sa
41
ort de chez moi.) ⁂ À propos d’un récent discours
où
Hitler assurait le peuple anglais de ses bonnes intentions, et le men
42
onte sa visite. Il pénètre dans le fameux cabinet
où
le Duce a coutume de laisser ses interlocuteurs debout. « Suis-je reç
43
carmouche, un entraînement pour le “combat final”
où
Christ seul pourra nous sauver, lorsque le Malin en personne nous acc
44
euple que les paroles imprudentes… Il y a des cas
où
qui ne sait parler nuit à son pays et à l’humanité en général. C’est
45
au réveil, affreux bonheur d’une illusion rapide,
où
suis-je ? Déjà tout recommence, sans relâche, et cet acharnement des
46
mon brouillon d’une page et demie. À cette heure
où
Paris exsangue voile sa face d’un nuage et se tait, que son deuil soi
47
plus terrifiant que le jour de la pire vengeance
où
, s’arrêtant enfin, ils comprendront qu’aucun triomphe ne vaut pour eu
48
précise des crêtes du Jura sur un ciel tourmenté
où
je guettais des lueurs. Quelques camions ont passé sous la fenêtre, t
49
nou est enflé. Handicap embêtant dans ces moments
où
tout peut arriver. 18 juin 1940 À sept heures précises au burea
50
imais qu’elle avait réussi dans la mesure précise
où
elle devenait, en tant que « résistance », inutile. Le 16 juillet, Pr
51
es effectifs. La Ligue s’engageait dans une phase
où
j’étais loin de me sentir indispensable. Je me voyais d’autre part pr
52
re les postes d’occupation allemands et la Savoie
où
sont les Italiens, passe par le midi de la France, s’infiltre à grand
53
rope. Comme il serait facile de pincer, n’importe
où
, cette mince artère par où notre vieux monde se vide peu à peu de son
54
e de pincer, n’importe où, cette mince artère par
où
notre vieux monde se vide peu à peu de son élite en même temps que de
55
de l’histoire. Des ponts détruits dans une région
où
les Allemands ne vinrent jamais — tandis qu’ailleurs, où l’on se batt
56
Allemands ne vinrent jamais — tandis qu’ailleurs,
où
l’on se battait, ils sont intacts. Mais ce n’est rien dans ce paysage
57
nté. Mais à Valence, la tenancière d’une épicerie
où
nous entrons nous tend d’abord la liste des articles qu’on ne peut pl
58
des châteaux sarrazins, le camp désert d’Argelès
où
furent rassemblés les débris de l’armée rouge d’Espagne, — que c’est
59
, sauf pour le contrôle des devises et des visas,
où
l’on nous conduit par petits groupes. Ces opérations, qui se poursuiv
60
s se détendent. Nous venons de quitter les terres
où
s’étend l’ombre du destin le plus cruel qu’ait jamais mérité notre Eu
61
atin, si tout va bien, nous atteindrons Lisbonne.
Où
coucherons-nous ? Le Portugal a vu passer déjà des centaines de milli
62
ourettes et de ses chambres blanchies à la chaux,
où
l’on voudrait passer sa vie, où le peintre E. B. passe la sienne. Cha
63
chies à la chaux, où l’on voudrait passer sa vie,
où
le peintre E. B. passe la sienne. Chaque jour des réfugiés viennent s
64
e de la vie, toujours pressée d’imaginer un monde
où
tout peut encore continuer. Je viens de voir une civilisation frappée
65
ête. Il se relève, se tâte, et ne sait pas encore
où
il a mal. Va-t-il vivre ? A-t-il rêvé ? Serait-il déjà mort ? J’ai vu
66
« accidents » sont fréquents. Paradoxe du siècle
où
tout est fait pour réduire l’homme à l’anonyme, pour le priver du sen
67
k avec une émotion croissante. À l’instant précis
où
un voisin me tirait par la manche pour me montrer la Liberté éclairan
68
au ralenti, à travers les hublots du petit salon
où
siégeaient ces messieurs d’Ellis Island. Ils palpent nos passeports e
69
es en anglais. Comme dans les « rêves d’examen »,
où
l’on se présente généralement tout nu et sans préparation. Reçu de ju
70
ncieuse. Tous les yeux sont fixés sur cette table
où
nos passeports attendent, près des tampons sacrés. C’est bien le mien
71
d d’une gorge, dans cette rue de briques noircies
où
circulait un vent âpre et salubre. La mer et la montagne se ressemble
72
i glissé mon billet dans le ruban de mon chapeau,
où
le contrôleur l’a pris et replacé sans me déranger dans la lecture de
73
al. Il n’y a que deux classes en Amérique : l’une
où
les fauteuils au dossier très haut sont fixes (deux de chaque côté du
74
(deux de chaque côté du couloir central), l’autre
où
les fauteuils sont espacés et pivotent ; classe de luxe et classe de
75
vions aux coupoles surbaissées. Paysage de déluge
où
s’enlisent, fumants, des monstres antédiluviens. Une falaise de grani
76
fs de la terre. Autour d’un lac d’un bleu violent
où
nagent des cygnes sous les saules pleureurs, s’élèvent les résidences
77
us nos yeux. On y pénètre par un porche médiéval,
où
des agents de police arrêtent votre voiture, vous prient de dire où v
78
olice arrêtent votre voiture, vous prient de dire
où
vous allez, et téléphonent à votre hôtesse pour vérifier que vous ête
79
a rapidement vers le nord, puis atteignit le côté
où
je me trouvais tandis que défilaient dansantes et tremblotantes ces l
80
outes les croyances du monde. C’est bien la ville
où
l’on s’attend à découvrir cet autel au dieu inconnu dont saint Paul s
81
esse met des oignons dans la salade. Dans ce pays
où
le gaspillage est une vertu, et peut-être une nécessité économique, c
82
are avec une acuité crispante : l’état du monde d’
où
l’Esprit s’est retiré. Ce n’étaient pas « les péchés » de ces hommes
83
chaque maison, près de la fenêtre, un petit arbre
où
des lampes électriques multicolores remplacent les bougies ; dans cha
84
x et encombrés des plus grands éditeurs de Paris,
où
l’on renverse des dossiers en se retournant pour dire bonjour à un vi
85
, ou en parlent. À lire les revues ou little mags
où
ils écrivent, à les voir chez eux ou ensemble, j’éprouve une sorte de
86
as cela, le vrai danger totalitaire, dans un pays
où
l’opinion gouverne ? La vraie Cinquième Colonne, dans nos démocraties
87
ayant recommencé de vivre ailleurs, dans un pays
où
personne ne les attendait, eux, leurs enfants, leur pauvreté, leurs p
88
ier soir en arrivant dans ce logis pour étudiants
où
un ami me prêtait sa chambrette, je trouve un grand jeune homme assis
89
r, à la cafétéria — un restaurant très bon marché
où
l’on doit se munir d’un plateau, de services et d’assiettes pris sur
90
pris sur la pile, puis défiler devant un comptoir
où
l’on désigne les plats de son choix, — je déjeune avec des étudiants
91
e, perdus dans les forêts de bouleaux ; à Concord
où
j’ai vu la maison d’Emerson, ses chapeaux et ses cannes accrochés dan
92
ui les détruisent, lieu de désolation voluptueuse
où
T. S. Eliot, me dit-on, conçut l’idée de son Waste Land… Un grand cim
93
e place, au carrefour de trois rues, et des cafés
où
vers six heures du soir se groupent autour d’un verre et d’un problèm
94
juillet 1941 Je pars demain pour l’Argentine,
où
je donnerai douze conférences. Débâcle russe. Absurdité du siècle. To
95
entrevues, ces gerbes de fleurs dans les cabines
où
sautaient les bouchons de champagne, ces corridors étroits envahis pa
96
t n’y cherchant aucune excuse. À cette même heure
où
l’orchestre du pont joue la Samba pour des messieurs en smoking blanc
97
tume. Mme X qui survient, m’entraîne à la machine
où
l’on joue par quarters (25 cents). Nous décidons de partager profits
98
bleu pur, contemplées de la terrasse du cimetière
où
s’abrite une très vieille chapelle anglicane, sous des flamboyants au
99
e quoi parlons-nous ? De Neuchâtel, bien entendu,
où
ils étaient il y a trois mois, et des répétitions de mon Nicolas de
100
Ocampo, royalement, m’a prêté sa maison de ville
où
je vis seul, comblé, mélancolique. Grande maison blanche, aux halls j
101
e chez Z. fort en retard même pour Buenos Aires —
où
les heures des repas sont pourtant reculées jusqu’aux limites du poss
102
c’est un article qui doit paraître le lendemain,
où
l’on discute mes idées sur le diable. — Qu’en savez-vous ? Je n’ai p
103
(j’ignorais qu’il y eût un village de ce nom-là)
où
il est né en 1847. Nous nous comprenons par sourires, aidés des quelq
104
ondain de la saison, c’est l’Exposition agricole,
où
l’on peut voir les taureaux de concours amenés dans la capitale de to
105
potins. L’on ne voit que des couples corrects. D’
où
le raffinement de la vie sociale, la subtilité des propos, et ce méla
106
qui reproduit parfois le grand style espagnol. D’
où
l’importance aussi des affaires de l’amour, — cette chose qui n’est m
107
de sa vie même. Vous ne connaîtrez jamais le pays
où
vous n’avez pas manqué le train, ni rien perdu, pas même votre chemin
108
au ras des prairies nues et des eaux populeuses,
où
semblent se mêler encore plusieurs jours de la Création. Buenos Ai
109
e gravis la passerelle, on la relève à la seconde
où
mes pieds la quittent. Déjà le bateau décolle son flanc du quai. Des
110
orable. Ils m’emmènent dans une baraque de police
où
l’on appose des scellés sur ma valise. Ils m’annoncent qu’elle est co
111
marcheriez dans l’angoisse. Que me manque-t-il ?
où
manque-t-il quelque chose ? Ah ! mais que se passe-t-il donc ? Il ne
112
cherchait une maison à vendre, et dans une ferme
où
nous entrons pour quêter quelque information, on nous dit : « Pas la
113
du film. Que s’est-il donc passé entre le moment
où
le fugitif embrassait la fille dans sa mansarde et le moment où il va
114
embrassait la fille dans sa mansarde et le moment
où
il va s’embarquer ? — Rien. — J’ai vraiment tout vu ? — Oui, vous ave
115
urs dans une vaste demeure aux portes condamnées,
où
chaque invité amènerait une personne inconnue des autres, tous étant
116
autre retraite, la maison rose de « La Muette »,
où
Ramuz lui aussi laisse venir ceux qui lui apportent les rumeurs de la
117
bain de vapeur, cherchant les salles réfrigérées
où
l’on entre le souffle coupé et d’où l’on ressort avec un rhume. La se
118
s réfrigérées où l’on entre le souffle coupé et d’
où
l’on ressort avec un rhume. La semaine dernière, il gelait presque. L
119
inhumains de la planète. À ces îles des tropiques
où
le litre de rhum qu’on boit par jour et par personne, enfants compris
120
ans l’ensemble ! Et dans les régions plutôt rares
où
les conditions naturelles tolèrent la subsistance des vies humaines,
121
rigération, qui laisse peu d’énergie de surcroît.
Où
trouver un pays qui ne harcèle pas l’homme, et qui lui laisse le lois
122
gauchement sous le bras une longue boîte noire, d’
où
sort un très jeune chien tremblant. C’est un boxer qu’il baptise Anni
123
que celui de l’enfance retrouvée dans une vacance
où
le travail lui-même est jeu. Tous les prétextes que les hommes se don
124
iger la nouvelle pour la France, à l’instant même
où
le GQG américain nous fait savoir qu’on peut y aller. Bevin House,
125
qu’à l’identité. 9. Quartier du bas de la ville
où
habitent beaucoup d’écrivains et de peintres. 10. Il s’agit du livre
126
juifs réfugiés. Des gens frappés par le malheur,
où
que ce soit, il y en a toujours trop. Cependant notre sort vous parai
127
core ce qu’on trouve de moins cher dans une ville
où
personne n’en veut. Les grandes maisons les mettent mal à l’aise, par
128
ulant, qui se transformerait le soir en lit, et d’
où
sans se lever l’on atteindrait le téléphone, la poignée du frigidaire
129
dans ses écoles de la mémorisation, — l’Amérique
où
les livres durent six mois ; où l’on néglige l’enseignement de l’Hist
130
ion, — l’Amérique où les livres durent six mois ;
où
l’on néglige l’enseignement de l’Histoire ; où l’actualité prime sur
131
; où l’on néglige l’enseignement de l’Histoire ;
où
l’actualité prime sur tout autre intérêt ; où l’on est peu capable de
132
e ; où l’actualité prime sur tout autre intérêt ;
où
l’on est peu capable de reconnaître les mille vieilleries qui renaiss
133
du plus ou moins, et les risques du tout ou rien.
Où
sont les chefs à la taille du danger ? Churchill ? Mais il se refuse
134
es d’ornements. Beekman Place est un de ces lieux
où
l’exilé s’écrie : mais c’est l’Europe ! parce qu’il y trouve un charm
135
ses, du dixième au trentième étage du River Club,
où
vivent les milliardaires et les acteurs. Et tout près, ces jardins su
136
les acteurs. Et tout près, ces jardins suspendus
où
circulent de jeunes femmes en maillot de bain. Elles se penchent sur
137
avons traversé des plateaux légèrement vallonnés
où
galopaient des troupeaux de chevaux, et des villages aux maisons de b
138
ns ralenti pour prendre une petite route sinueuse
où
l’on croisait des chariots à deux roues, et les gens saluaient bien p
139
planté sur une prairie un vaste cercle de cyprès
où
Pégase un jour descendra, si ce n’est plutôt une nuit. Et chaque mati
140
miers éclairs sur les prairies. Par la charmille,
où
il fait presque nuit — mais on devine encore quelques statues décapit
141
trois jours et se disent les amis de Jim. — Mais
où
est Jim ? —Je ne sais pas. Il est parti. » Jim était l’intendant, une
142
t à cause du contrôle policier. Ce qu’elle publie
où
elle le peut n’est que redites, et la censure n’explique pas tout, n’
143
minin comme le sont la plupart des vedettes. Mais
où
était dans tout cela, le vrai peuple de la vraie France ? Ce peuple n
144
ntée d’arbres et déserte, aux rendez-vous manqués
où
je me retrouvais… « Je t’aime. J’aime ! » J’ai tout dit. L’Europe éta
145
l le glissement d’un canoë vers le pied du rocher
où
j’écris. Deux voiles inclinées se croisent lentement entre les troncs
146
ède la plupart des maisons riveraines, dont celle
où
je suis, la plus vieille : elle aura cent ans l’an prochain. M. T… fu
147
sur le Sommet du Monde un amphithéâtre de pierre
où
les amateurs du pays jouaient du Shakespeare avant la guerre. Les deu
148
d’une sauvagerie profonde à portée de la main. D’
où
la méticuleuse propreté des maisons de bois blanc de cette contrée, e
149
Amérique est un pays sans traditions ni religion,
où
toutes les races se mêlent, où l’argent seul existe… On voit New York
150
tions ni religion, où toutes les races se mêlent,
où
l’argent seul existe… On voit New York et Chicago, Pittsburg sans dou
151
dis pas les potins, car sauf dans leurs journaux
où
cette activité a sa colonne très suivie, les gens d’ici ne sont pas p
152
oites, ouvrant sur des couloirs hauts et profonds
où
deux personnes peuvent à peine se croiser. L’angoisse me prend chaque
153
o clame Amapola, plus fort que tout, dans la cour
où
les draps au vent font de grands gestes frénétiques. New York possède
154
aza, transporté avec toutes ses racines d’un parc
où
il sera replanté dès janvier, n’ayant coûté que 100 dollars de locati
155
anques de Buffalo ouvrent des guichets extérieurs
où
l’on peut déposer de l’argent sans descendre de sa voiture. Déjà les
156
de Hollywood un superfilm sur la bombe atomique,
où
le love interest ne manquera pas ; cependant que déjà le New Yorker s
157
teraient. Je reprends la question dans les termes
où
l’on me dit qu’elle est posée en France : faut-il partir ? (Peut-on p
158
j’habite, pour quelques semaines encore, du côté
où
les jeunes Européens devraient aller s’il s’agissait pour eux de part
159
liées, cavernes d’ombre et gonflements majestueux
où
la lumière fait ses grands jeux de tous les rouges au bleu de plomb.
160
uit. Ils la vengent, croit-elle, d’une Amérique «
où
tout est laid », mais d’où ils viennent. 2 avril 1946 Les oise
161
elle, d’une Amérique « où tout est laid », mais d’
où
ils viennent. 2 avril 1946 Les oiseaux de Paris. — Nous roulon
162
, le boulevard Saint-Michel ? Mais sur les quais,
où
le car nous dépose, j’ai retrouvé les grandes mesures de Paris. Dans
163
eus, des toits roux et des murs couleur de temps,
où
quelques taches de rose clair ou de noir achèvent de composer une har
164
bientôt l’on ne survole plus qu’un no man’s land,
où
s’affrontent sournoisement les seules puissances qui comptent. 12
165
lais vide, pour nous ruer vers la grande Amérique
où
l’on ne trouve pas une chambre à louer pour plus d’une nuit. Paradoxe
166
préparer sérieusement pour la suite, pour l’heure
où
ils devront « donner ». Le premier devoir d’une réserve est de mainte
167
nne encore trop de braves gens, nés dans un monde
où
presque tout allait de soi. Voilà qui éclate aux yeux dès qu’on sort