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aut peut-être que d’un dernier élan.) Mais l’idée
fédérale
a pris corps. À la veille du congrès de Montreux (27 août 1947) c’éta
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ont élever la voix, partout l’on vous chuchote un
conseil
de prudence. Certes, le conformisme en soi n’est pas nouveau, même ch
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et par helvétisation, au contraire, l’intégration
fédérale
des nations, renonçant au dogme de leur souveraineté absolue, et acce
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, l’ont obligé à rentrer dans le rang, et l’union
fédérale
a marqué un progrès. Lors de la dernière crise grave, la guerre civil
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traduit pas seulement dans le mode d’élection du
Conseil
des États, mais surtout, et d’une manière beaucoup plus efficace, dan
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e que composent nos rouages communaux, cantonaux,
fédéraux
, si diversement engrenés, il convient de leur montrer que cette compl
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déjà esquissées. Il n’y manque plus qu’une charte
fédérale
, des organes représentatifs, et un dernier élan, une poussée populair
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oulons, au-dessus des États, de toute urgence, un
Conseil
politique de l’Europe. Nous voulons que ce Conseil soit contrôlé par
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onseil politique de l’Europe. Nous voulons que ce
Conseil
soit contrôlé par un Parlement de l’Europe. Nous voulons qu’un Consei
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par un Parlement de l’Europe. Nous voulons qu’un
Conseil
économique entreprenne la mise en commun de nos ressources naturelles
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science européenne. Par-dessus tout, dominant ces
Conseils
qui domineraient eux-mêmes les États, nous voulons instituer une Cour
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xxe siècle. Et c’est pourquoi la hiérarchie des
Conseils
que nous proposons aboutit à la Cour suprême, c’est-à-dire à une inst
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tion d’un parti du dedans. C’est pourquoi l’union
fédérale
, l’union des peuples au-delà des États, nous apparaît comme la seule
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ui parle ainsi devant douze anciens présidents du
Conseil
, soixante ministres et anciens ministres, deux-cents députés aux parl
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icle cité répondait. 4. Par contre, le projet de
Conseil
politique, proposé par des unionistes, n’a pas été retenu par l’assem