1 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
1 pacité de telle nation ou de tel prince, tantôt d’ idéaux contagieux ; enfin par ses machines et par ses capitaux. Mais voici q
2 r coup sur coup les machines et les capitaux, les idéaux contagieux et les armes, le grand commerce et jusqu’à la curiosité de
3 es de la vie. Ainsi, ce ne sont pas seulement les idéaux de progrès collectiviste ou de progrès capitaliste qui ont quitté not
4 aux mystiques de l’État et du Parti divinisé, aux idéaux purement profanes et séculiers que nous proposent l’URSS et les USA.
5 et les USA. Vis-à-vis de ces mystiques et de ces idéaux , c’est notre sens d’un absolu qui dépasse l’homme et son bonheur, c’e
6 r d’autre pour la paix, je vous le demande, qu’un idéal fédératif mondial ? C’est pourquoi, sans reculer devant l’apparence d
7 t s’unissent pour la réduire, et cela au nom d’un idéal qui ne change pas tous les six mois, car il est la morale commune, et
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8 Elles mettent en cause un certain mode de vie, un idéal et un climat de liberté, que symbolise depuis des siècles le nom d’Eu
9 collectivisme, nous voyons se définir un certain idéal , qui n’a trouvé son nom qu’au xxe siècle, mais qui a toujours été l’
10 la vision directrice de nos révolutions : c’est l’ idéal de la personne humaine. Cette notion d’origine chrétienne, acceptée
11 re entre eux au moins autant qu’en faveur de leur idéal . Ce qui est bien clair, c’est que s’ils échouent à fonder la fédérati
12 veut la passion de l’Europe. Mais nous servons un idéal commun. Nous ne voulons l’Europe ni de droite ni de gauche, ni du cen
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13 es les époques, nous voyons se définir un certain idéal , qui n’a trouvé son nom qu’au xxe siècle, mais qui a toujours été l’
14 la vision directrice de nos révolutions : c’est l’ idéal de la personne humaine. Cette notion d’origine chrétienne, acceptée e
15 e d’assurer la mise en œuvre des principes et des idéaux que nous venons de définir. Constitué en toute indépendance des contr
16 e, de ses ressources infiniment variées et de son idéal commun, l’Europe pourra revenir avec une confiance neuve à sa vocatio
17 réer les lois et les institutions qu’implique son idéal de la personne. L’heure est venue de rallier pour ce nouveau destin t