1 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. I
1 médiate et l’incapacité de nos gouvernements à la réaliser en temps utile. Les gouvernants disaient : — Nous voudrions bien, mai
2 n’en juge pas ici — ils s’imaginent que ces pays réalisent mieux que leur nation ce qu’ils attendent eux-mêmes de la vie. Ainsi,
2 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. II
3 listes nous rappelons donc que l’homme ne peut se réaliser intégralement sans se trouver engagé du même coup dans le complexe so
4 rejoindre, ou des plans statiques qu’il faudrait réaliser en quatre ou cinq ans, par la réduction impitoyable des réalités viva
5 e pense pas que les gouvernements puissent jamais réaliser une union viable. Leurs dirigeants ne sont pas qualifiés pour arbitre
6 ération est non seulement possible, mais facile à réaliser , et rapidement, comme le fut celle des cantons suisses en 1848. La né
7 up plus peur d’être dupes d’un projet difficile à réaliser , qu’envie de travailler à son succès. Ce sont les déprimés, les anxie
8 ir qu’aucune de nos nations n’est en mesure de la réaliser pour son seul compte et sans échanges. Aucune n’est assez riche et as
3 1948, L’Europe en jeu. Trois discours suivis de Documents de La Haye. III
9 unir pour faire l’Europe. C’est sur la volonté de réaliser chacun leur vocation particulière. Et il en va de même pour les natio
10 érée dans une fédération mondiale, l’urgence de «  réaliser une synthèse entre les aspirations personnalistes et les nécessités é
11 aintes tenant lieu de raisons : « Si le projet se réalise , c’en sera fait pour de bon de la sacro-sainte souveraineté de l’État