1 s nos yeux. On doit considérer comme liquidée, au sens le plus récent de ce terme, l’illusion d’une chrétienté identifiable

2 taquer la cause des prolétaires, et tout essai de critique libre se voit taxé de réaction. Cette mauvaise foi brutale en service

3 unes gens qui ne se contentent pas de cultiver le sens de l’absurde cherchent des chefs qui leur commandent d’agir et de réu

4 pre ? Un monopole unique : celui de la culture au sens le plus large du terme, c’est-à-dire : une mesure de l’homme, un prin

5 st-à-dire : une mesure de l’homme, un principe de critique permanente, un certain équilibre humain résultant de tensions innombr

6 ente, démissionnaire, colonisée, c’est un certain sens de la vie, une certaine conscience de l’humain, oui, l’âme d’une civi

7 ; pour eux, c’est l’exemplaire de série. Ces deux sens du mot « exemplaire » nous livrent le secret de l’opposition que je v

8 mais la conscience plus aiguë, la découverte d’un sens , d’une signification, fût-ce dans le malheur de la passion, fût-ce da

9 s pragmatiques, et à nos voisins soviétiques leur sens aigu des implications politiques de toute pensée, même gratuite d’app

10 agement personnel, libre, efficace et constamment critique . Et je ne dis pas cela dans l’abstrait ; j’ai en vue des exemples pré

11 de encore l’apanage du scepticisme et de l’esprit critique . Les Églises, autrefois, les redoutaient ; je pense qu’elles doivent

12 es doivent aujourd’hui les nourrir, si cet esprit critique , ce scepticisme, s’appliquent aux mystiques de l’État et du Parti div

13 is de ces mystiques et de ces idéaux, c’est notre sens d’un absolu qui dépasse l’homme et son bonheur, c’est notre sens du t

14 u qui dépasse l’homme et son bonheur, c’est notre sens du transcendant, précisément, c’est notre foi, qui doit faire de nous

15 des objecteurs de conscience. Cependant que notre sens de l’équilibre humain nous invite à remettre à leur place ces prétent

16 en constater que presque tout les gêne : l’esprit critique les gêne, les différences individuelles les gênent, l’opinion libre e

17 re, a besoin de l’Europe, j’entends de son esprit critique autant que de son sens inventif. La pensée du monde, c’est l’Europe.

18 ’entends de son esprit critique autant que de son sens inventif. La pensée du monde, c’est l’Europe. Et s’il s’agit vraiment

19 deau de fer ; la Russie est un bloc dans tous les sens du terme. Mais l’Amérique n’en est pas un, elle qui vise aux libres é

20 sée introduites par la science relativiste. À mon sens , le mouvement intime de la pensée fédéraliste ne saurait être mieux c

21 la composition perpétuelle de ces deux forces de sens contraire, en vue de leur renforcement mutuel. Ce dernier point est p

22 u’elle gouverne. Elle exige beaucoup plus de vrai sens politique. Finalement, si l’on y réfléchit, on s’aperçoit que la poli

23 hissement de notre vitalité, de notre courage, du sens de notre vocation. Nous n’arriverons à rien de bon, dans ce congrès e

24 ntration à ceux qui rêvent encore de restaurer le sens communautaire. En dehors d’eux, rien n’a paru depuis la guerre, qu’il

25 s son esprit, d’une entreprise « fédéraliste » au sens précis du terme qu’on vient de définir, mais plutôt d’une action de p

26 que nos gouvernements travaillent encore dans le sens de l’utopie que je viens de décrire, et que le sort de l’aventure rée

27 même coup ce qui fait à nos yeux la valeur et le sens de la vie. Le monde entier en serait appauvri. C’est donc une notion

28 pas grand-chose. J’emploie ici le mot culture au sens le plus large et humain, celui qu’illustre justement, aux yeux du mon

29 out au contraire, c’est la culture qui exprime le sens humain de la vie politique et de l’économie ; c’est elle qui vise à l

30 isme et protestantisme, attachements régionaux et sens de l’universel, mémoire et invention, respect de la tradition et pass

31 d’une manœuvre antirusse. Ils ont raison, dans le sens qu’unir l’Europe c’est la mettre à l’abri de la misère et de l’anarch

32 sition des Russes ne se réduit pas à détourner le sens des mots qu’ils nous ont pris, et à nous accabler d’injures homérique

33 s commence à peine. L’Histoire seule dira le vrai sens de cette cérémonie sans précédent. ⁂ J’écris maintenant dans la paix

34 réflexe qu’ils en conservent ne joue pas dans le sens de l’action créatrice à laquelle le congrès devait donner l’impulsion

35 Européens, héritiers de la Rome antique, revêt un sens presque majestueux, je veux dire des institutions. En second lieu, c

36 ce congrès ont donc senti l’urgence de dégager le sens de la grande espérance qu’ils éveillaient en lançant leur appel à l’u

37 quelque opération magique le temps qui manque, le sens qui manque, l’espoir et la vision qui, sans lui, manquent au monde ?

38 ment européenne de l’homme, de sa culture, de son sens de la vie, c’est quelque chose de secondaire et qu’on peut renvoyer à

39 hambre des communes. Des mémoires, suggestions et critiques nous furent envoyés de toutes parts. Et des contacts étroits furent é

40 met en jeu notre vie même. Pour rendre leur plein sens et leur force d’appel aux termes de liberté, d’homme et de droits de

41 llement culturelle, si l’on prend le mot dans son sens le plus large. La culture véritable n’est pas un ornement, un simple

42 isme et protestantisme, attachements régionaux et sens de l’universel, mémoire et invention, respect de la tradition et pass

43 mmune de l’homme et de sa destinée se fonde cette critique alternée de l’individualisme et du collectivisme, renaissant à toutes

44 13. Pour développer parmi nos diverses nations le sens de leur commune appartenance à l’Europe et de leur commun attachement

45 sentiment de l’unité européenne ; d’agir dans ce sens sur l’opinion, la presse, le film et la radio, par voie d’information

46 vernements ; 3. D’exercer une action de vigilance critique pour assurer ou restaurer la juste valeur des mots sans lesquels aucu