1 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). L’anxiété de l’homme moderne
1 nces inconscientes qui le poussent puissamment en sens inverse de ses revendications de liberté et de progrès, devenues pure
2 leur mode d’emploi. Liberté reste un mot vide de sens et d’appel, pour qui n’a pas le goût du risque, ou n’a pas découvert
3 ont pas nos libertés qui sont malades, mais notre sens et notre goût de la liberté. Ou plutôt, c’est le sens et le goût des
4 et notre goût de la liberté. Ou plutôt, c’est le sens et le goût des défaitistes dont nous venons de parler. Ils ont peur d
5 les psychiatres. Tous les névrosés mentent, en ce sens qu’ils affirment le contraire non seulement de la vérité de fait mais
2 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). Libertés « formelles » et libertés « réelles »
6 penthotal) capables de nous faire penser dans le sens voulu par l’État. Ceux qui ont lu le chef-d’œuvre de George Orwell 19
3 1951, Les Libertés que nous pouvons perdre (1951). Contre-offensive de la liberté
7 espoir des hommes. Il est chez nous ! L’esprit critique La seconde force dont nous disposons, et l’une des plus typiques d
8 typiques de l’Occident, n’est autre que l’esprit critique . On nous dit qu’il se perd et l’on en donne pour preuve le succès des
9 oderne ? » Je serais tenté de lui dire : l’esprit critique . Car cet esprit nous renvoie sobrement à nos inquiétudes personnelles
10 e pour laquelle on ne peut faire de propagande au sens moderne, c’est justement la liberté, puisqu’elle cesserait d’être la