1
icaturistes. Voyez la petite Belgique ; toute une
armée
de détracteurs (des Français surtout, et pas des moindres, de Baudela
2
du continent, la nécessité conjointe de sa force
armée
et de sa neutralité « dans l’intérêt de l’Europe entière », tout cela
3
ord et ouest du Gothard, et disposait d’une force
armée
apte à tenir en respect les seigneurs voisins. Ainsi fut constitué un
4
lourdement armés. On a découvert récemment que l’
armée
des Habsbourg se composait de seigneurs venus de presque tous les pay
5
hirent la Lombardie, prirent Milan et battirent l’
armée
du roi de France. Ils passèrent le Rhin, envahirent la Souabe et batt
6
nt le Rhin, envahirent la Souabe et battirent les
armées
de l’empereur. « Svizzeri, armatissimi et liberissimi ! » s’écriait a
7
erne se méfiait de ses ambitions. Finalement, une
armée
catholique s’approcha de Zurich. Les protestants désiraient traiter.
8
rs d’officiers supérieurs que la Suisse donna aux
armées
européennes, ne revinrent pas tous les mains vides dans leur pays. Be
9
et prit figure d’État « réactionnaire ». Privée d’
armée
unifiée comme de pouvoir central — les États restaient souverains —,
10
ligarchies, elle ne put résister à l’invasion des
armées
révolutionnaires décidées à la « libérer ». Pendant plusieurs années,
11
centraliste, fut le théâtre des luttes entre les
armées
des Alliés — Prussiens, Autrichiensa, Russes — et celles de la Conven
12
rentaine d’années pour le dégager. L’invasion des
armées
françaises et les secousses politiques qui venaient d’agiter toute l’
13
nait de décréter le bannissement des jésuites. L’
armée
des cantons protestants, sous les ordres du général Dufour, triompha
14
evenait, après cinq-cents ans, un État doté d’une
armée
, d’un budget, d’un Parlement et d’un pouvoir exécutif central. En som
15
vaient se manifester dans le haut commandement, l’
armée
suisse veilla fidèlement aux frontières ; et les déplacements fréquen
16
n puissamment fortifié, les divisions de la seule
armée
intacte du continent (600 000 hommes) veillaient nuit et jour, prêtes
17
. Enfin la Diète ne disposait pas d’une véritable
armée
, mais de contingents cantonaux très diversement armés et entraînés, q
18
sentiment que le commandant d’une grande unité d’
armée
suisse n’est pas appelé général, mais colonel commandant de corps (ou
19
’en temps de guerre, tandis qu’en temps de paix l’
armée
dépend d’une commission de défense nationale ; et enfin que l’on aime
20
’atmosphère suisse, famille, sociétés, syndicats,
armée
, écoles. « Tout Suisse est pédagogue », répètent les auteurs suisses.
21
s, leur est donnée par le service militaire. L’
armée
L’armée suisse est une armée de milices. La Constitution fédérale
22
donnée par le service militaire. L’armée L’
armée
suisse est une armée de milices. La Constitution fédérale interdit à
23
e militaire. L’armée L’armée suisse est une
armée
de milices. La Constitution fédérale interdit à la Confédération le d
24
plus indiscutable de l’intégration parfaite de l’
armée
à la nation est fournie par ce simple fait : chaque soldat suisse ent
25
te peu l’éventualité de menées subversives. Cette
armée
ultradémocratique, sans caste militaire, toute mêlée à la vie du peup
26
te ni militariste, le peuple suisse considère son
armée
, avant tout, comme une école pour adultes : école de civisme, d’égali
27
éloignée. En 1940, pendant la mobilisation de l’
armée
qu’il commandait en chef, le général Guisan, loin de déplorer la dive
28
r mars ; toute la Suisse a son 1er août ! Et si l’
armée
est la seule éducation générale qu’un peuple, aussi divers que le nôt
29
oisins, tout de même qu’une grand-garde, en toute
armée
, a l’ordre de ne se laisser détourner sous aucun prétexte de sa vigil
30
prend enfin pour quelles raisons cette neutralité
armée
est devenue au cours des siècles permanente (non pas occasionnelle),
31
st qu’apparent. La Suisse fédéraliste, neutre, et
armée
, représente en effet une conception possible et pratiquement réalisab