1 1953, La Confédération helvétique. Introduction (par Lucien Febvre)
1 icaturistes. Voyez la petite Belgique ; toute une armée de détracteurs (des Français surtout, et pas des moindres, de Baudela
2 1953, La Confédération helvétique. Chapitre I. Le peuple et son histoire
2 du continent, la nécessité conjointe de sa force armée et de sa neutralité « dans l’intérêt de l’Europe entière », tout cela
3 ord et ouest du Gothard, et disposait d’une force armée apte à tenir en respect les seigneurs voisins. Ainsi fut constitué un
4 lourdement armés. On a découvert récemment que l’ armée des Habsbourg se composait de seigneurs venus de presque tous les pay
5 hirent la Lombardie, prirent Milan et battirent l’ armée du roi de France. Ils passèrent le Rhin, envahirent la Souabe et batt
6 nt le Rhin, envahirent la Souabe et battirent les armées de l’empereur. « Svizzeri, armatissimi et liberissimi ! » s’écriait a
7 erne se méfiait de ses ambitions. Finalement, une armée catholique s’approcha de Zurich. Les protestants désiraient traiter.
8 rs d’officiers supérieurs que la Suisse donna aux armées européennes, ne revinrent pas tous les mains vides dans leur pays. Be
9 et prit figure d’État « réactionnaire ». Privée d’ armée unifiée comme de pouvoir central — les États restaient souverains —,
10 ligarchies, elle ne put résister à l’invasion des armées révolutionnaires décidées à la « libérer ». Pendant plusieurs années,
11 centraliste, fut le théâtre des luttes entre les armées des Alliés — Prussiens, Autrichiensa, Russes — et celles de la Conven
12 rentaine d’années pour le dégager. L’invasion des armées françaises et les secousses politiques qui venaient d’agiter toute l’
13 nait de décréter le bannissement des jésuites. L’ armée des cantons protestants, sous les ordres du général Dufour, triompha
14 evenait, après cinq-cents ans, un État doté d’une armée , d’un budget, d’un Parlement et d’un pouvoir exécutif central. En som
15 vaient se manifester dans le haut commandement, l’ armée suisse veilla fidèlement aux frontières ; et les déplacements fréquen
16 n puissamment fortifié, les divisions de la seule armée intacte du continent (600 000 hommes) veillaient nuit et jour, prêtes
3 1953, La Confédération helvétique. Chapitre II. Les institutions politiques
17 . Enfin la Diète ne disposait pas d’une véritable armée , mais de contingents cantonaux très diversement armés et entraînés, q
18 sentiment que le commandant d’une grande unité d’ armée suisse n’est pas appelé général, mais colonel commandant de corps (ou
19 ’en temps de guerre, tandis qu’en temps de paix l’ armée dépend d’une commission de défense nationale ; et enfin que l’on aime
4 1953, La Confédération helvétique. Chapitre IV. La famille et l’éducation
20 ’atmosphère suisse, famille, sociétés, syndicats, armée , écoles. « Tout Suisse est pédagogue », répètent les auteurs suisses.
21 s, leur est donnée par le service militaire. L’ armée L’armée suisse est une armée de milices. La Constitution fédérale
22 donnée par le service militaire. L’armée L’ armée suisse est une armée de milices. La Constitution fédérale interdit à
23 e militaire. L’armée L’armée suisse est une armée de milices. La Constitution fédérale interdit à la Confédération le d
24 plus indiscutable de l’intégration parfaite de l’ armée à la nation est fournie par ce simple fait : chaque soldat suisse ent
25 te peu l’éventualité de menées subversives. Cette armée ultradémocratique, sans caste militaire, toute mêlée à la vie du peup
26 te ni militariste, le peuple suisse considère son armée , avant tout, comme une école pour adultes : école de civisme, d’égali
5 1953, La Confédération helvétique. Chapitre VI. Le peuple suisse et le monde
27 éloignée. En 1940, pendant la mobilisation de l’ armée qu’il commandait en chef, le général Guisan, loin de déplorer la dive
28 r mars ; toute la Suisse a son 1er août ! Et si l’ armée est la seule éducation générale qu’un peuple, aussi divers que le nôt
29 oisins, tout de même qu’une grand-garde, en toute armée , a l’ordre de ne se laisser détourner sous aucun prétexte de sa vigil
30 prend enfin pour quelles raisons cette neutralité armée est devenue au cours des siècles permanente (non pas occasionnelle),
31 st qu’apparent. La Suisse fédéraliste, neutre, et armée , représente en effet une conception possible et pratiquement réalisab