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tuerait comme elle s’est constituée : par le lien
fédéral
. On va disant, avec un haussement d’épaule : « C’est un petit pays. U
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ient pu venir à bout, faisant ainsi de leur ligue
fédérale
la première puissance militaire de l’Europe. Les Suisses passèrent le
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ribourg sont reçues dans les Ligues, et les liens
fédéraux
se voient confirmés et resserrés. Nicolas de Flue (canonisé en 1947)
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rrier de ses fils ne s’était pas apaisé. La Diète
fédérale
autorisa bientôt les officiers suisses à recruter pour leur compte de
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onderbund) pour résister par les armes à la Diète
fédérale
, qui venait de décréter le bannissement des jésuites. L’armée des ca
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pour effet de resserrer définitivement l’alliance
fédérale
des cantons. La Diète de 1848 se montra fort généreuse vis-à-vis des
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ats et du peuple à voter la première Constitution
fédérale
de la Suisse : la Ligue des cantons devenait, après cinq-cents ans, u
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ompte dans cette volonté de préserver l’équilibre
fédéral
si longuement recherché, si chèrement payé, si précaire dans sa compl
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leur manière, et savent très bien que leur union
fédérale
est la seule garantie d’une pareille liberté. L’unité de la Suisse, e
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riode qui a précédé l’adoption de la Constitution
fédérale
en 1848. L’idéologie radicale, centralisatrice, affirmée avec une cer
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e, l’étranger doit d’abord adresser aux autorités
fédérales
une demande non pas de naturalisation, mais d’autorisation à se faire
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i qui va de bas en haut, de la commune au pouvoir
fédéral
en passant par le canton, car c’est selon ce processus que s’est cons
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munales n’est pas mentionnée dans la Constitution
fédérale
. On serait tenté d’y voir la preuve que cette autonomie va de soi che
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es éléments de base sur lesquels repose l’édifice
fédéral
. Les cantons suisses sont des États souverains « dans la mesure où le
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ouveraineté n’est pas limitée par la Constitution
fédérale
; ils jouissent, comme tels, de tous les droits qui ne sont pas attri
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s les droits qui ne sont pas attribués au pouvoir
fédéral
» (art. 3 de la Constitution fédérale). L’exaspération des nationalis
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s au pouvoir fédéral » (art. 3 de la Constitution
fédérale
). L’exaspération des nationalismes modernes fait que beaucoup de nos
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à la Suisse, et que nous retrouverons à l’échelon
fédéral
. Le Conseil d’État prépare les textes qui seront soumis au législatif
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t des « pays sujets » et des bailliages. La Diète
fédérale
n’était qu’une réunion d’ambassadeurs des républiques, mandatés par l
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uration conserva ces deux réformes, mais le pacte
fédéral
de 1815 ne fut de nouveau qu’une alliance conclue entre États souvera
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traînés, qui n’avaient de commun qu’un état-major
fédéral
. Vis-à-vis de l’étranger, elle était impuissante. Oui, vraiment, cet
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ois — les six premiers de 1848 — une Constitution
fédérale
fut discutée, écrite, votée et mise en vigueur. Elle valut à la Suiss
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créée par le Pacte de 1815. La faiblesse du lien
fédéral
, disait-il, créait « une illusion plus dangereuse que l’isolement » p
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vent déplorer la forme actuelle des délibérations
fédérales
? Ces instructions discutées séparément, souvent un peu au hasard, da
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nt les progrès « mémorables » réalisés par l’idée
fédérale
dans l’élite et les masses : Oui, l’idée d’une commune patrie ne nou
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l’ordre ancien ne se produisit. Les autorités
fédérales
C’est la Constitution de 1848 qui régit la Suisse d’aujourd’hui, n
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n mérite non seulement l’épithète officielle de «
fédérale
» mais encore celle de « fédéraliste », et cela pour une raison préci
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e système bicaméral institué en 1848. L’Assemblée
fédérale
, pouvoir législatif et autorité suprême de la Confédération, est comp
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l fédéral, son président, les membres du Tribunal
fédéral
et du Tribunal des assurances, et le général en chef. Elles exercent
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nt les conflits de compétence entre les autorités
fédérales
. L’approbation des alliances ou traités avec l’étranger, la guerre et
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nstitutions cantonales, l’établissement du budget
fédéral
et la révision de la Constitution sont également de leur compétence.
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. Soulignons enfin que les membres de l’Assemblée
fédérale
ne sont jamais liés par les instructions que leur aurait données le c
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un d’entre eux dirige un ministère ou département
fédéral
. L’un d’entre eux est élu chaque année président de la Confédération.
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ts sont logés dans le même bâtiment, nommé Palais
fédéral
. C’est aussi dans ce Palais que siègent les deux Chambres. Berne, cep
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s le titre de capitale, mais seulement de « ville
fédérale
». Elle est en même temps le chef-lieu du canton auquel elle donne so
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te des projets de lois ou d’arrêtés à l’Assemblée
fédérale
et donne son préavis sur les propositions qui lui sont adressées par
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l’époque moderne. Pratiquement, les conseillers
fédéraux
ne sont jamais renversés. Les Chambres les remplacent lorsqu’ils démi
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pour quatre ou cinq Alémaniques. La Constitution
fédérale
interdit de choisir plus d’un membre du Conseil dans le même canton,
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dont les ancêtres furent les fondateurs de l’État
fédéral
, gardent aujourd’hui trois représentants au Conseil fédéral, bien qu’
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echniciens, en tant qu’il administre les affaires
fédérales
; et il ne doit pas être lié trop étroitement aux cantons, en tant qu
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remarquer que les 28 juges composant le Tribunal
fédéral
n’ont pas, comme le Conseil d’État français ou la Cour suprême des Ét
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ions et approuve les lois cantonales. Le Tribunal
fédéral
connaît essentiellement des différends entre la Confédération, d’une
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dans l’administration » comme le souligne le juge
fédéral
P. Bolla18. Les partis et la vie politique Un certain nombre de
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tis qui ont acquis quelque importance sur le plan
fédéral
sont au nombre de sept. La droite est formée par les catholiques-cons
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des partis comme tels qui domine la vie politique
fédérale
. (Sur le plan cantonal, les disputes sont plus âpres et le dogmatisme
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ogmatisme partisan plus accusé.) Le cœur du débat
fédéral
, c’est un mouvement perpétuel de diastole et de systole, c’est le con
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été pris, des milliers d’emplois dans les bureaux
fédéraux
ont survécu à l’urgence qui les justifiait, beaucoup de mesures provi
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qu’il a entreprise contre l’institution d’impôts
fédéraux
et pour la réduction de l’appareil bureaucratique semble jusqu’ici co
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’allure très particulière des débats aux Chambres
fédérales
. Ils ont coutume de comparer ce Parlement à un conseil d’administrati
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Constitution prévoit que « les lois et les arrêts
fédéraux
de portée générale doivent être soumis à l’adoption ou au rejet du pe
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itutionnelle existe dans les cantons. Sur le plan
fédéral
, il ne s’applique qu’aux révisions (totales ou partielles) de la Cons
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p. 241. 13. Cf. William Rappard, La Constitution
fédérale
de la Suisse, 1948, p. 43 à 49. On pense irrésistiblement aux accords
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sseur à l’Université de Genève, député à la Diète
fédérale
, principal rédacteur du premier projet de Constitution dit pacte Ross
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instructions. » 18. Plinio Bolla, « Le Tribunal
fédéral
», in La Démocratie suisse 1848-1948, p. 61. 19. André Siegfried, La
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in nombre de facteurs favorables. Le gouvernement
fédéral
et les cantons subventionnent de diverses manières la production agri
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mée par les chiffres ? Les dernières statistiques
fédérales
montrent que le revenu national, de 1938 à 1947, a passé de 9 à 17,4
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iffres, fixation des prix, subventions locales ou
fédérales
. Et l’on remarque que les plus libéraux ou « fédéralistes » d’entre e
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is vital, entre les autonomies locales et l’union
fédérale
, que nous avons décrit en parlant des institutions politiques. Certes
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ux mains des corporations de droit public. L’État
fédéral
contrôle également le régime des assurances, l’organisation interne d
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ctions et consultations communales, cantonales et
fédérales
. (Sur le seul plan fédéral, où elles sont pourtant le moins fréquente
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nales, cantonales et fédérales. (Sur le seul plan
fédéral
, où elles sont pourtant le moins fréquentes, on en compte parfois six
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r une base cantonale, voire communale, et non pas
fédérale
(à une seule exception près). Dans toute la Suisse, l’instruction pri
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cantons pauvres, que par l’octroi de subventions
fédérales
. Il en résulte que les États, sans rien perdre de leurs droits souver
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l’appoint matériel que leur apporte la communauté
fédérale
. Au reste, la décentralisation de l’enseignement demeure extrême. Le
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de baccalauréat. Un type d’examens de « maturité
fédérale
» a été créé, et les certificats de « maturité » délivrés par les col
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doivent s’y conformer. Cet exemple d’intervention
fédérale
dans un domaine jalousement gardé par les cantons reste unique à notr
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e que le seul établissement qui dépende de l’État
fédéral
, l’École polytechnique de Zurich, soit un institut de recherches et d
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vec les applications industrielles, les instituts
fédéraux
, les banques et les établissements techniques de tout le pays. Là enc
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suisse est une armée de milices. La Constitution
fédérale
interdit à la Confédération le droit d’entretenir des troupes permane
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projet de loi instituant un secrétariat scolaire
fédéral
, qui eût été chargé de préparer une loi uniforme sur l’enseignement p
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fférente de celle de la majorité. La Constitution
fédérale
, conçue dans un esprit de réconciliation au lendemain de la guerre du
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tif évoque généralement en Suisse non pas le lien
fédéral
, mais l’autonomie des cantons. Chez certains auteurs, comme Ramuz, il
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confessionnelle : c’est l’institution du « Jeûne
fédéral
», jour fixé pour la repentance et l’action de grâces nationale, et q
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hement commun à leurs institutions, c’est le lien
fédéral
, le pacte perpétuel, juré devant Dieu sur une prairie des Alpes il y
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ne a pris conscience d’elle-même en tant qu’unité
fédérale
, et qu’elle voit les gages de sa force et de sa cohésion civique dans
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trois civilisations sur notre territoire. Le lien
fédéral
, le caractère original de notre démocratie fédérative. Le respect de
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ne fut pas sans influence sur les premiers pactes
fédéraux
. Leur parler courant est un dialecte semblable à celui du Milanais. L
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tiel a marqué le sens et la mission de notre État
fédéral
. Du Gothard jaillissent le Rhin, le Rhône et le Tessin, les trois cou
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onter à l’origine précise de la première alliance
fédérale
: le Gothard, « montagne qui sépare et col qui unit ». C’est en effet
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épartement politique est dirigé par un conseiller
fédéral
permanent, et ses services ont pris une extension considérable. Enfin
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s ministres suisses, c’est-à-dire les conseillers
fédéraux
, ne quittent pas le pays pour aller discuter dans les capitales des v
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s politiques qui marquèrent l’avènement de l’État
fédéral
en 1848. Nietzsche le cite comme un des trois ou quatre auteurs qui a
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in, 1948, p. 60. 48. Max Petitpierre, conseiller
fédéral
, « Propos sur la Neutralité », in La Démocratie suisse, 1948, p. 176.