1 1953, La Confédération helvétique. Chapitre I. Le peuple et son histoire
1 algré ce qu’aimaient à suggérer les historiens du siècle dernier, une préfiguration des documents qui marquèrent l’avènement d
2 othard venait en effet d’être ouvert, au début du siècle . Il allait jouer un rôle déterminant dans la formation de la Suisse.
3 si la seule qui réussit à subsister à travers les siècles , et à fonder un véritable État. Cette réussite unique s’explique par
4 villes, s’adjoignirent au cours des xive et xve siècles trois autres réseaux d’alliances ayant pour centre l’un le pays d’App
5 formation des bailliages en cantons, au cours des siècles suivants, puis l’entrée officielle des cités romandes et du Tessin (d
6 donner un pouvoir fort et unifié. Or, depuis deux siècles , la Confédération avait su vivre sans capitale ni centre légal, et sa
7 et social que représentent les xviie et xviiie siècles , il faut rattacher un phénomène extrêmement curieux qui se produisit
8 popée de l’ancienne Suisse s’était terminée trois siècles auparavant sur la plaine de Marignan. ⁂ Lorsque éclata la Révolution
9 porte par laquelle la Suisse entre dans le grand siècle de son histoire : le siècle où elle créera l’ordre le plus humain que
10 e entre dans le grand siècle de son histoire : le siècle où elle créera l’ordre le plus humain que le monde ait encore vu ». C
11 alisation toujours plus poussée. Aussi, durant le siècle de paix que valut à la Suisse sa constitution, le foyer de tous les d
12 e encore pendant la guerre de 1914-1918. Après un siècle de nationalisme de plus en plus exaspéré, cette guerre qui opposait l
13 vaient être formulées qu’a posteriori, dans notre siècle , au terme d’une série d’expériences empiriques dont le sens, l’orient
14 dans ce pays, tel qu’il s’est éduqué au cours des siècles , il y a le sens du compromis vital, il y a la conviction qu’une solut
2 1953, La Confédération helvétique. Chapitre II. Les institutions politiques
15 notion d’une souveraineté limitée. Cependant, un siècle d’expérience heureuse a rendu cette notion familière aux Suisses. Ils
16 e garantie pour l’indépendance des cantons, en un siècle qui allait voir surgir deux nouvelles puissances unifiées, l’Allemagn
17 t mise en vigueur. Elle valut à la Suisse un long siècle de paix. Mais non moins que la ressemblance entre l’état de la Suisse
18 é les plus nombreux aux Chambres durant près d’un siècle , de 1848 à 1943. Les socialistes les ont supplantés pendant une légis
19 n de principe à leur sujet. Elles lui ont valu un siècle de prospérité, de sécurité, de dignité gouvernementale. Or, c’est la
3 1953, La Confédération helvétique. Chapitre III. Institutions et aspirations économiques
20 bord les étapes historiques. Aux xviiie et xive siècles , nous trouvons une première « constante humaine » de la Suisse avec l
21 tisanales les préparaient à cet effort depuis des siècles . Bien avant l’apparition des machines, les populations de la Suisse o
22 eut d’abord les artisans du tissage, pendant des siècles . Quand la machine vint remplacer les quenouilles et les métiers, il y
23 ques du rôle de l’Europe dans le monde, depuis un siècle , en ce sens qu’elles constituent des foyers de création qui ont intér
4 1953, La Confédération helvétique. Chapitre V. La vie religieuse
24 grandes lignes. Il variera très peu au cours des siècles suivants. Vainqueurs en 1529, battus en 1531 puis de nouveau en 1656,
25 ible une nouvelle guerre du Sonderbund dans notre siècle . Mais bien d’autres facteurs ont concouru à l’établissement définitif
26 Zwingli ont ainsi triomphé, au terme de plusieurs siècles de luttes sourdes ou déclarées, et d’intrigues diplomatiques avec les
27 ens du pays, l’État et la vie politique depuis un siècle , n’ont cessé de se séculariser. Aux causes générales de ce phénomène,
28 ligieuse, et que le conflit religieux, depuis des siècles , par les prétextes qu’il offrait à l’intervention étrangère, constitu
5 1953, La Confédération helvétique. Chapitre VI. Le peuple suisse et le monde
29 Dieu sur une prairie des Alpes il y a plus de six siècles et demi. Si la Suisse a donné à l’histoire de l’Europe et du monde qu
30 t cependant unis sous le même drapeau. Près d’un siècle auparavant, Gottfried Keller, le grand romancier de Zurich43, voyait
31 s cette neutralité armée est devenue au cours des siècles permanente (non pas occasionnelle), conventionnelle (non pas seulemen
32 e solidarité, que l’évolution générale, depuis un siècle et demi, tendait à dissocier ou même à opposer, mais dont on vient de