1 ire. Géographiquement, la Suisse ne forme pas une unité visible au premier coup d’œil sur la carte, comme c’est le cas de la

2 violence des passions politiques n’ébranla pas l’ unité de la Confédération, pas davantage en tout cas qu’une campagne électo

3 la mesure où l’on peut considérer qu’il forme une unité . Nous avons vu que le sens de la solidarité lui a été comme imposé pa

4 amais réduire à une formule, que l’on peut voir l’ unité véritable de tous les Suisses. Nous avons indiqué au début que l’unit

5 us les Suisses. Nous avons indiqué au début que l’ unité géographique du pays n’est guère évidente. Son unité de race est perd

6 té géographique du pays n’est guère évidente. Son unité de race est perdue depuis les temps où les Celtes helvètes en occupai

7 es uns après les autres et y ont fait souche. Son unité religieuse a été rompue par la Réforme. Et trois cultures au moins se

8 , en ce sens qu’elle ne conçoit et ne ressent son unité que dans une volonté commune d’entretenir ses diversités. Il n’y a gu

9 e est la seule garantie d’une pareille liberté. L’ unité de la Suisse, en dernière analyse, est donc proprement politique, soi

10 du même sentiment que le commandant d’une grande unité d’armée suisse n’est pas appelé général, mais colonel commandant de c

11 s un climat d’« helvétisme » très sensible. Cette unité dans la diversité résulte peut-être moins d’une histoire commune que

12 ant des dons des fidèles, les églises forment des unités cantonales, gouvernées par des synodes régionaux. L’autonomie de la p

13 moderne a pris conscience d’elle-même en tant qu’ unité fédérale, et qu’elle voit les gages de sa force et de sa cohésion civ

14 et une histoire de Genève ! Cette variété dans l’ unité — Dieu veuille nous la conserver — voilà la véritable école de l’amit

15 donnerait à notre continent la conscience de son unité et lui ouvrirait la perspective de se relever de ses ruines par un ef