1 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre premier. Le mythe de Tristan
1 et l’audace, de nos mystiques les plus lucides ? Érotique au sens noble, et mystique : que l’une de l’autre soit cause ou effet
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
2 adversaires que cette école proposait une théorie érotique des rêves. Or les poèmes surréalistes conservés et traduits ne parais
3 int de leur monotonie ; toujours les mêmes images érotiques et sanglantes, la même rhétorique exaltée, et ne dirait-on pas qu’ils
4 mée par une poésie religieuse dont les métaphores érotiques offrent les plus frappantes analogies avec les métaphores courtoises.
5 e l’anéantissement du moi ». Et cette « béatitude érotique  », obtenue par l’arrêt non du plaisir mais de son effet physique, est
6 ue du tantrisme tardif, le Sahajiyâ, « amplifie l’ érotique rituelle jusqu’à des proportions étonnantes… On y accorde une grande
7 raint pas de donner des précisions sur les gestes érotiques que l’on peut se permettre avec cette Dame. Et Guiraut de Calenson :
8 s dans tous ces romans. 92. Analysant la « magie érotique  » du cycle du Graal (dans Lumière du Graal, 1951, recueil d’une vingt
9 ochées du chap. 10 de ce livre II : « Cette magie érotique avait sa source d’abord dans la croyance que le corps féminin manifes
3 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre III. Passion et mystique
10 t catholiques d’inspiration, n’en sont que plus «  érotiques  » ou « courtoises » de langage : Mon cœur se fond comme la glace au
11 me. a) le noble langage d’Amadis, ses métaphores érotiques , ses subtiles préciosités se retrouvent chez Francisco de Ossuna, Ber
12 : que pour les hommes du xvie siècle, le langage érotique était plus innocent qu’à nos yeux. C’est nous qui sommes des névrosés
4 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
13 courtoisie, est une fiction romantique. La pensée érotique , pour acquérir une valeur de culture, doit être stylisée. Elle doit r
5 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre V. Amour et guerre
14 is des expressions guerrières dans la littérature érotique d’Occident. Ce qui explique tout, c’est l’existence au Moyen Âge d’un
15 té, chez les troubadours, s’oppose à l’exaltation érotique du xiie siècle. « Dans la conscience du Moyen Âge, se forment pour a
16 ère la synthèse à peu près parfaite des instincts érotiques et guerriers et de la règle courtoise idéale : c’est le terrain nette
17 s et violets aux larmes noires ou or. » L’élément érotique du tournoi apparaît encore dans la coutume du chevalier de porter le
18 fin et surtout le parallélisme exact des symboles érotiques et militaires — tout cela ne cessera pas de déterminer les modes de g
6 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VI. Le mythe contre le mariage
19 aine dose de la drogue romanesque (plus encore qu’ érotique ) nommé love interest, c’est faire de la publicité pour les microbes,
7 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
20 de soi et de respect220. Au contraire de l’homme érotique , l’homme de la fidélité ne cherche plus à voir dans une femme seuleme