1 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre premier. Le mythe de Tristan
1 lible qui nous jette dès le seuil du conte dans l’ état passionné d’attente où naît l’illusion romanesque. D’où vient ce char
2 on conscients de la portée de leur œuvre. En tout état de cause, il convient de préciser le sens du mot « trompeur » que nou
3 l demeure qu’elle nous a permis de surprendre à l’ état naissant quelques relations fondamentales qui sous-tendent nos destin
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
4 ar lassitude ni par peur ou douleur, mais dans un état de parfait détachement de la matière…48 ». Voici le thème de la sépar
5 n l’excusera d’ailleurs si l’on tient compte de l’ état des études arabisantes à son époque. Des travaux plus récents ont déc
6 ses pouvoirs plus révéré. Imaginons maintenant un état de la société où le principe de cohésion se relâche ; où la puissance
7 el, secret, obscur, à double sens, dans lequel un état de conscience est exprimé par un terme érotique78 » — ou l’inverse au
8 tilisée comme expérience immédiate pour obtenir l’ état nirvanique. « Autrement, nous rappellent les textes, le dévot devient
9 e qui, pour n’importe quel ascétisme, symbolise l’ état par excellence du péché et de la mort : l’acte sexuel80. » Mais l’act
3 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre III. Passion et mystique
10 s aurons les meilleures chances de surprendre à l’ état naissant la dialectique des « choses bizarres »… 2.Tristan : une a
11 (Iraniens et Arabes, voire bouddhistes). En tout état de cause, on ne saurait plus parler d’un vulgaire roman d’adultère :
12 tica des « parfaits ». C’est alors le contenu des états d’âme et leur objet, mais non leur forme, qui diffère107. (Nous allon
13 t qui compte parmi les peines les plus dures de l’ état de purification ». (Ibid.) Tristan n’est qu’une impure et parfois éq
14 t dans les actes et les œuvres qui découlent de l’ état mystique les critères de sa vérité109. C’est du moins le mouvement co
15 ésir et mon cœur assoiffé. ») Au-delà même de cet état , Jean de la Croix connut la viduité totale, où non seulement le monde
16 ès de désir » qui enlève « tout désir ». Mais cet état théopathique n’aboutit point chez Jean de la Croix à la condamnation
17 voie mystique n’est pas celle qui, s’élevant d’un état de sentiment, mènerait à une union suprême, au sommet d’un élan d’amo
18 ntraire, insistent sur la nécessité de dépasser l’ état de transe, d’accéder à une lucidité toujours plus pure et audacieuse,
19 à aimer Dieu sans plus sentir son amour. C’est un état d’indifférence parfaite, croirait-on ; en vérité, c’est le point de p
20 de l’ascèse, l’aventure mystique culmine dans un état d’extrême « désintoxication » de l’âme. Dans la plus rigoureuse posse
4 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
21 i traduit un profond désir de n’être plus même en état de désirer aucune liberté. C’est ce qui se passerait si Angélique fai
22 amante trop fidèle se trouvent malgré eux dans l’ état de mariés, à quoi notre héros veut échapper non pour l’amour de la li
5 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre V. Amour et guerre
23 ue le servant du matériel ; il passe lui-même à l’ état de matériel, d’autant plus efficace qu’il sera moins humain dans ses
24 . Et par ailleurs, l’État totalitaire n’est que l’ état de guerre prolongé, ou recréé, et entretenu en permanence dans la nat
6 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VI. Le mythe contre le mariage
25 ontribué à former. Ce qui explique, à mon sens, l’ état présent de dé-moralisation générale, c’est la confuse dissension au s
26 te plus de mythe possible — mais on approche d’un état de neutralisation mutuelle au terme de la consomption des vieilles va
27 a échoué, si l’on en croit les descriptions de l’ état présent des mœurs de la jeunesse en URSS. Le nazisme appartient au pa
28 s. 6.Sens de la crise Pour mieux voir notre état , regardons l’Amérique — cette Europe délivrée de ses routines, mais a
7 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
29 u… Que chacun, frères, demeure devant Dieu dans l’ état où il était lorsqu’il a été appelé (vierge ou marié)… usant du monde
30 st pas nécessairement aimer. Être amoureux est un état  ; aimer, un acte. On subit un état, mais on décide un acte. Or, l’eng
31 moureux est un état ; aimer, un acte. On subit un état , mais on décide un acte. Or, l’engagement que signifie le mariage ne
32 e saurait honnêtement s’appliquer à l’avenir d’un état où l’on se trouve aujourd’hui ; mais il peut et il doit impliquer l’a
33 serait totalement absurde d’exiger de l’homme un état de sentiment. L’impératif : « Aime Dieu et ton prochain comme toi-mêm
34 d’une certaine déficience sexuelle. C’est dans l’ état de fatigue générale, et sexuellement localisée, que le corps se voit
35 es « rapprochements » idiots. Par contre, dans un état normal du corps et de l’esprit, le risque de coup de foudre est à peu
36 int Jean de la Croix connaît que l’âme atteint un état de présence parfaite à l’objet aimant de l’amour, et c’est ce qu’il n
37 cas de passion dans le mariage chrétien ; et des états de mariage dans la passion… 215. Plus on s’écarte de l’espèce pour s
38 Si bien que le seul au-delà concret qu’il soit en état de désirer, d’imaginer, c’est le « dérèglement des passions ». Mais v