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ou de délire, qui ne s’engendre pas sans quelque
divinité
, ni ne se crée dans l’âme au-dedans de nous : c’est une inspiration t
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fie « endieusement », car ce délire procède de la
divinité
et porte notre élan vers Dieu. Tel est l’amour platonicien : « délire
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n cessant d’être, en se « perdant » au sein de la
divinité
. Mais le christianisme, par son dogme de l’incarnation du Christ dans
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ane « au-dessus du ciel », n’est-ce point déjà la
Divinité
en soi des grands mystiques hétérodoxes, le Dieu d’avant la Trinité d
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es hérésies gnostiques (le Principe féminin de la
divinité
), ne serait-elle pas l’Anima, ou plus précisément encore : la part sp
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’exaltation aboutît à la fusion de l’âme et de la
Divinité
. Or le langage érotico-religieux des poètes mystiques tendait à établ
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ur la femme de chair. L’union mystique avec cette
divinité
féminine devient alors une participation à la puissance légitime du D