1 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre II. Les origines religieuses du mythe
1 nt25 que la structure de la foi manichéenne « est essentiellement lyrique ». Autrement dit, qu’il est de la nature profonde de cette fo
2 siasmante (au sens littéral de ce terme), d’ordre essentiellement poétique. La « vérité » de la cosmogonie et de la théogonie n’apparaî
3 à ce qui fut dit plus haut (II, 2) sur la nature essentiellement lyrique des dogmes manichéens en général, il apparaît qu’un supplémen
4 ité, de la distinction des personnes. Ce paradoxe essentiellement manichéen sous-tend l’immense poème du Rhénan. Gottfried copie Thomas
2 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre III. Passion et mystique
5 « l’Orient », c’est-à-dire du côté d’une mystique essentiellement unitive, et par cela même hérétique… Ce qui est certain, c’est que Ma
6 ortait de mettre en lumière. Si l’âme peut s’unir essentiellement à Dieu, l’amour de l’âme pour Dieu est un amour heureux. On peut prév
7 ur humain. » À l’inverse, si l’âme ne peut s’unir essentiellement à Dieu, comme le soutient l’orthodoxie chrétienne, il en résulte que
3 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre IV. Le mythe dans la littérature
8 t nous condamne à goûter une mélancolie de nature essentiellement trouble. L’Éros courtois voulait nous libérer de la vie matérielle pa
9 pas tout dire, la religion de la passion étant «  essentiellement lyrique ». Dès lors la musique seule sera capable d’exprimer la diale
4 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre V. Amour et guerre
10 oyen Âge par la conception chevaleresque, ce sont essentiellement , selon Huizinga : la lutte pour la paix universelle basée sur l’union
11 ent le prix d’un soldat. Leur tactique consistait essentiellement à faire des prisonniers et à désorganiser les corps ennemis. Parfois
5 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VI. Le mythe contre le mariage
12 l’autre dérive d’une hérésie dont l’expression «  essentiellement lyrique » nous parvient totalement profanée, et par suite dénaturée.
6 1939, L’Amour et l’Occident (1956). Livre VII. L’amour action, ou de la fidélité
13 sa vertu. Car l’amour du pécheur pour Dieu est «  essentiellement malheureux », et cette passion chrétienne est la seule vérité, et tou
14 créée, et il le transfigure en lui donnant un but essentiellement spirituel. Se détruire, mépriser son bonheur, c’est alors une manière
15 meure en partie mystérieuse : c’est « le secret » essentiellement impartageable et indicible, qui s’opposait aux yeux de Kierkegaard à
16 ue j’esquisserai n’est peut-être pas d’une nature essentiellement hétérogène. Peut-être même doit-il être conçu comme un aspect particu