1
s, ou plus exactement : communes. L’œuvre d’art —
poème
, conte ou roman — se distingue donc radicalement du mythe. Sa valeur
2
it, à considérer froidement le plus envoûtant des
poèmes
, on s’aperçoit que sa donnée ni son progrès ne sont dépourvus d’équiv
3
nt, la question de savoir si les auteurs des cinq
poèmes
primitifs étaient ou non conscients de la portée de leur œuvre. En to
4
4. Appendice 2. 5. Ce serait ici le langage du
poème
: or on sait qu’il est des plus simples. 6. La raison dont je parle
5
ablie par M. Joseph Bédier (dans son étude sur le
poème
de Thomas) entre les cinq versions du xiie siècle : Béroul, Thomas,
6
Thomas). 10. Toutefois, dans l’édition Bédier du
poème
de Thomas (t. I, p. 240), nous lisons que le veneur du roi, pénétrant
7
e Castres, la dirigea en personne dès 1193 (notre
poème
pouvant être daté des environs de 1190), et c’est là qu’Esclarmonde d
8
celles qui forment son public ? Mais la suite du
poème
est troublante. Peire Vidal énumère les maisons qui l’ont bien reçu e
9
fait partie du groupe des hérétiques actives ! Le
poème
, qu’une anthologie moderne intitule en toute innocence « remerciement
10
e dont on ne peut se départir à la lecture de ces
poèmes
amoureux ? Il s’agit bien d’une femme réelle51 — le prétexte physique
11
r errant, et dont les romanistes assurent que les
poèmes
sont « vides de pensée » : n’y trouve-t-on pas la démarche précise de
12
le salut. Il s’agit d’une légende, mais tirée des
poèmes
qui chantent bel et bien « l’amour de loin ». Il y eut aussi des dame
13
e eux aient voulu indiquer discrètement que leurs
poèmes
avaient un double sens précis, outre le symbolisme habituel et qui al
14
roubadour Alegret l’a fort bien dit : « Mon vers (
poème
) paraîtra insensé au sot s’il n’a pas double entendement… Si quelqu’u
15
euses ? » Et pourquoi vouloir à tout prix que les
poèmes
des troubadours comportent des notations « réalistes » et des descrip
16
pendant M. Jeanroy s’inquiète de trouver dans ses
poèmes
« des détails qui paraissent nous plonger dans la réalité et que rien
17
e la thèse symboliste. Raimbaut d’Orange écrit un
poème
sur les femmes. Si vous voulez faire leur conquête, dit-il, soyez bru
18
s avons de ce même Raimbaut d’Orange d’admirables
poèmes
à la louange de la Dame. Et nous savons par ailleurs que l’anneau (éc
19
physique. Au surplus, nous verrons plus tard les
poèmes
de Dante être d’autant plus passionnés et « réalistes » dans leurs im
20
lisation détruite : il a devant les yeux quelques
poèmes
surréalistes, il a pu les traduire et les dater. Par ailleurs, il n’i
21
proposait une théorie érotique des rêves. Or les
poèmes
surréalistes conservés et traduits ne paraissent présenter aucun sens
22
on ne retrouve le terme de libido dans aucun des
poèmes
subsistants ; et ces poèmes sont de tendance idéaliste-anarchisante)
23
libido dans aucun des poèmes subsistants ; et ces
poèmes
sont de tendance idéaliste-anarchisante) ; 2° que les surréalistes n’
24
que les surréalistes n’ont jamais dit dans leurs
poèmes
qu’ils étaient les disciples du freudisme ; 3° qu’au contraire, la li
25
pas la possibilité de parler de libido dans leurs
poèmes
; nous savons même que c’est à la faveur d’une erreur initiale sur la
26
un Ruysbroek et d’une sainte Thérèse… d) Dans un
poème
du « sultan des amoureux », Omar Ibn al Faridh — pour prendre un exem
27
ur, Guillaume de Poitiers, dans cinq sur onze des
poèmes
de lui qui nous restent. Les « preuves » de l’influence andalouse sur
28
bélard vivent d’abord, puis publient largement en
poèmes
courtois et en lettres, le premier grand roman d’amour-passion de not
29
« chrétiens » et tantôt plus « barbares » que les
poèmes
des troubadours, dont ils sont cependant inspirés de la manière la pl
30
ïvetés touchantes, de fraîcheur primitive, etc. «
Poèmes
incohérents, personnages sans caractères ni couleurs, mannequins dont
31
s de Chrétien de Troyes ne sont pas seulement des
poèmes
d’amour, comme on le répète, mais de véritables romans. C’est qu’à la
32
e véritables romans. C’est qu’à la différence des
poèmes
provençaux, ils s’attachent à décrire les trahisons de l’amour, au li
33
et il l’expliquait par l’origine celtique de ces
poèmes
. C’est par Tristan et par Arthur que le plus clair et le plus précieu
34
oxe essentiellement manichéen sous-tend l’immense
poème
du Rhénan. Gottfried copie Thomas, mais il en fait ce qu’il veut. Il
35
ins ne fut pas « blanc », mais consommé. Son long
poème
inachevé — il nous en reste près de 19 000 vers, mais la mort des ama
36
e si l’on ignorait que la source de Wagner fut le
poème
de Gottfried, la seule comparaison des textes l’établirait : les peti
37
e, c’est le contenu philosophique et religieux du
poème
de Gottfried que Wagner va ressusciter par l’opération musicale. Le m
38
me les mystiques soufis désignent Dieu dans leurs
poèmes
! 52. Retrouvés en 1930 au Fayoum (Égypte) et publiés par C. Schmidt
39
honse d’Aragon, puissant roi, ait exhalé dans ses
poèmes
cette même plainte ? Rien n’est trop haut pour lui, c’est évident, s’
40
938) va jusqu’à proposer que l’on prenne certains
poèmes
des troubadours comme sources d’études sur l’hérésie. Elle cite, à l’
41
, se montre sévère pour la « courtoisie » dans un
poème
où il dit : « Je ne me livre point à de stupides exploits… j’ai échap
42
onnée au chapitre 7 de ce Livre, à savoir que les
poèmes
des troubadours pouvaient être — selon Rahn, Aroux et Péladan — une s
43
uther, à mes yeux). 100. Vers 15.733 à 15.747 du
poème
de Gottfried. 101. Gnosticisme de Gottfried : comme les carpocratien
44
la formule moderne du genre, et non pas un simple
poème
. Il n’en reste pas moins que dans l’ensemble, et si l’on considère su
45
t entre un génie religieux du premier ordre et un
poème
où l’élément mystique revêt les formes les plus rudimentaires ? Certe
46
outes, sur les places, de village en château. Les
poèmes
de Jacopone da Todi, « jongleur de Dieu », les laudes de ses imitateu
47
ntique des Cantiques sont extraites uniquement du
poème
biblique, ou ne sont pas en même temps des images retrouvées, vérifié
48
et de divinité auquel s’adressent nos plus beaux
poèmes
; ressuscité d’un coup dans sa pleine stature, comme étourdi de sa je
49
« purs » contre la féodalité et le clergé ? Deux
poèmes
de Milton, qu’il écrivit dans sa jeunesse, l’Allegro et le Penseroso
50
ynthèse définitive. Rien d’étonnant si le premier
poème
inspiré par le souvenir des cathares et de leur mystique fut composé
51
Platen, bien d’autres, esquissèrent des Tristan (
poèmes
et drames). Le poème de Platen débute ainsi : « Celui dont les yeux o
52
, esquissèrent des Tristan (poèmes et drames). Le
poème
de Platen débute ainsi : « Celui dont les yeux ont une fois contemplé
53
lot le délateur, c’est le personnage constant des
poèmes
courtois que les troubadours nommaient le lozengier. 175. Cf. chap.
54
ier. 175. Cf. chap. 11 livre II. Le roman est un
poème
qui n’exprime plus l’instant mais la durée. 176. Surtout les décors
55
ions inextricables. Pour l’amateur non initié des
poèmes
provençaux et des romans bretons, l’adultère de Tristan reste une fau
56
assent leur seuil souffrent de jalousie », dit un
poème
tibétain206. C’est que, passant « leur seuil », sortant de leur être