1 e lyrisme occidental, ce n’est pas le plaisir des sens , ni la paix féconde du couple. C’est moins l’amour comblé que la pass

2 du fouillis des apparences quotidiennes. Dans un sens plus étroit, les mythes traduisent les règles de conduite d’un groupe

3 s d’auteur. Son origine doit être obscure. Et son sens même l’est en partie. Il se présente comme l’expression tout anonyme

4 de même pour le mythe : son énoncé désarme toute critique , réduit au silence la raison, ou tout au moins, la rend inefficace. O

5 r origine et leur portée pour les soustraire à la critique , il n’y aurait pas besoin de mythe. On pourrait se contenter d’une lo

6 « profane », et elles ont donc tout à gagner à la critique individuelle. Mais nous avons besoin d’un mythe pour exprimer le fait

7 radiction. Ainsi se trouvent mises à l’abri de la critique certaines réalités humaines que nous sentons ou pressentons fondament

8 oit dissocié, le mythe cessera d’être un mythe au sens strict. Mais ce qu’il aura perdu en force contraignante et en moyens

9 re passion qui exige un aveu masqué. Le mythe, au sens strict du terme, se constitua au xiie siècle, c’est-à-dire dans une

10 . Certes, ce reproche de sacrilège revêt alors un sens bien anodin, si l’on songe qu’il se traduisait, dans les sociétés pri

11 eur fermer le volume à cette page. (Et certes, le sens inconscient d’un tel geste n’est rien moins que la mise à mort de l’a

12 éveil par cette première question, notre méfiance critique ne tarde pas à découvrir d’autres énigmes, non moins curieuses et obs

13 Tristan. En effet, le « droit de la passion » au sens où l’entendent les modernes, permettrait à Tristan d’enlever Iseut, a

14 nte qu’en vertu d’une coutume paresseuse de notre critique littéraire. En vérité, elle ne répond à rien. Elle nous ramène simple

15 pposent à l’amour de Tristan sont dans un certain sens gratuits, c’est-à-dire qu’ils ne sont, à tout prendre, que des artifi

16 leur vie même… ⁂ Nous commençons à distinguer le sens secret et inquiétant du mythe : le danger qu’il exprime et voile, cet

17 r sombre, de la fin même de la passion (au double sens du mot fin). L’admirable épisode des épées échangées le fait voir. Qu

18 ebondissement de l’action. Et ici le mot prend un sens symbolique : l’action empêche la « passion » d’être totale, car la pa

19 re, c’est un suicide symbolique — (on voit ici le sens caché de l’épée). C’est une victoire de l’idéal courtois sur la robus

20 ante du mythe, la nécessité même qui l’a créé. Le sens réel de la passion est tellement effrayant et inavouable, que non seu

21 En tout état de cause, il convient de préciser le sens du mot « trompeur » que nous venons d’utiliser. La vulgarisation de l

22 e ambigu par essence, car il « trahit » au double sens du terme ce qu’il veut dire sans le dire. Il lui arrive de composer e

23 r cette formule du mythe. Amour réciproque, en ce sens que Tristan et Iseut « s’entr’aiment », ou du moins, qu’ils en sont p

24 iguillon de la sensualité. Elle aggrave, au plein sens du terme, le désir. Elle l’aggrave même parfois jusqu’au désir de tue

25 Roman puisse paraître vaguement injurieuse, je le sens bien, et m’en console si les résultats sont exacts ; que certaines co

26 , de nos mystiques les plus lucides ? Érotique au sens noble, et mystique : que l’une de l’autre soit cause ou effet, ou qu’

27 est assez facile d’éliminer, par une comparaison critique , les fantaisies individuelles des cinq auteurs. Dans l’analyse du con

28 q versions. Je tiens compte également des travaux critiques plus récents de MM. E. Muret et E. Vinaver. 8. Vers 1412-1415 : A

29 emportement, un rapt indéfini de la raison et du sens naturel. On l’appellera donc enthousiasme, ce qui signifie « endieuse

30 e tout à la fois angoissée et enthousiasmante (au sens littéral de ce terme), d’ordre essentiellement poétique. La « vérité 

31 es rapports humains, dès cet instant, changent de sens . Le nouveau symbole de l’Amour, ce n’est plus la passion infinie de l

32 r, la simple volupté physique. Et la passion — au sens tragique et douloureux — non seulement y est rare, mais encore et sur

33 remontent à Platon28. » Mais il en abuse dans le sens où l’incline sa nature d’Occidental. C’est ainsi que le platonisme vu

34 é ou de fantaisie tout ce qui menace de donner un sens au phénomène qu’ils passent leur vie à étudier. Il est vrai que Wechs

35 réalité et un pur assemblage de formules vides de sens  ». Certes. Mais là-dessus, l’auteur annonce qu’« en historien scrupul

36 mple informé « un assemblage de formules vides de sens  ». Excellent « matériel » il est vrai, pour un philologue qui se resp

37 Et non pas dans le milieu purement « social » au sens moderne, mais bien dans l’atmosphère religieuse qui se trouvait déter

38 ts aventureux comme Otto Rahn45, qui l’ont, à mon sens , compromise en cherchant à la rendre trop claire sur un plan historiq

39 elles soulèveront. Je ne songe pas à esquiver des critiques que j’espère fécondes. Mais le lecteur me saura gré de tenir compte d

40 des troubadours. Je répondrai dans l’ordre à ces critiques . 1. Religion mal connue. Si elle n’était pas connue du tout, le probl

41 mes, le médiéval n’a pas besoin de se formuler le sens des symboles qu’il emploie, ni d’en prendre une conscience distincte.

42 r discrètement que leurs poèmes avaient un double sens précis, outre le symbolisme habituel et qui allait de soi. Dans ce ca

43 le symbole se double d’une allégorie, et prend un sens cryptographique. Je veux parler de l’école du trobar clus, déjà citée

44 fut possible d’y mettre deux (var. trois) mots de sens divers. » Cette manière d’embrouiller les sens (entrebescar disaient

45 de sens divers. » Cette manière d’embrouiller les sens (entrebescar disaient les Provençaux : entrelacer) s’expliquerait-ell

46 es et rationnels. Ce n’est donc que sur le double sens allégorique que devrait porter la question… Et enfin toute cette poés

47 anroy veut voir un trait biographique, détient un sens mystique évident : « Ce que le corps me refuse, l’âme me l’octroie »

48 me l’octroie » (par exemple, car il y a d’autres sens encore que celui-ci, qui est franciscain avant la lettre). Et quant a

49 notre schéma : si les erreurs de la passion — au sens précis que je donne à ce mot — sont d’origine religieuse et mystique,

50 ment énumérables et très profondément connues (au sens total) par plusieurs hommes de ma génération : je veux parler du surr

51 nservés et traduits ne paraissent présenter aucun sens , et l’on se plaint de leur monotonie ; toujours les mêmes images érot

52 furent obligés de recourir à des symboles dont le sens restait secret. (Ainsi la louange du vin, dont l’usage était interdit

53 s qui s’explique fort bien si l’on prend garde au sens liturgique du salut. f) Les mystiques arabes insistent sur la nécess

54 st-à-dire qui révèlent à la censure dogmatique le sens secret des allégories. Or dans la plupart des poèmes provençaux appar

55 J’irai maintenant un peu plus loin, mais dans mon sens , non dans le leur. Je ne prétends pas fonder sur pièces une de ces so

56 contexte — accords sans clé — et sur lesquelles, critiques et lecteurs trop pressés se jetteraient en criant : « Des preuves ! »

57 un langage intentionnel, secret, obscur, à double sens , dans lequel un état de conscience est exprimé par un terme érotique7

58 aliser la béatitude nirvanique et la maîtrise des sens , i. e. l’arrêt séminal81 ». Des pratiques similaires sont prescrites

59 onc incroyable jusqu’à nouvel avis. Je cherche un sens , donc des analogies illustratives et illuminatives. Et je ne prétends

60 emblable, tout cela peut être « vrai » aux divers sens du mot, et simultanément, et de plusieurs manières. Tout cela nous ai

61 de l’amour courtois et de sa rhétorique à double sens . « C’est du contact des légendes exotiques avec les idées courtoises

62 le que Chrétien de Troyes n’était pas instruit du sens païen et secret de ces traits mystérieux qu’il rapportait90 » ? Ou bi

63 90 » ? Ou bien se vit-il contraint de déguiser ce sens , en sorte que seuls les initiés pussent démêler la fantaisie et la do

64 puérile du conte, destinée justement à masquer le sens profond aux regards superficiels, non avertis. Mais quand bien même l

65 -dire de la faute. (Et j’entends bien la faute au sens « courtois », non pas au sens de la morale chrétienne.) Les ouvrages

66 ds bien la faute au sens « courtois », non pas au sens de la morale chrétienne.) Les ouvrages de Chrétien de Troyes ne sont

67 ants. C’est pourquoi le roman finit « bien » — au sens de la mystique cathare — c’est-à-dire aboutit à la double mort volont

68 plus purement courtois des romans bretons, en ce sens que la part épique — combats et intrigues — y est réduite au minimum,

69 est le plus « breton » des romans courtois, en ce sens qu’on y trouve incorporés des éléments religieux et mythiques d’origi

70 qui avait perdu la foi des druides, et oublié le sens de leurs mystères. Dans le cycle des légendes irlandaises, nous trouv

71 ugerait absurde, c’est-à-dire qui n’aurait pas de sens religieux et de situation précise dans l’ensemble des valeurs qu’il c

72 p. 205 et suiv. On trouve parfois « jusqu’à cinq sens équivalents pour un seul terme ». 79. L. De la Vallée-Poussin, Boudd

73 ntendu que je n’épingle ici que des dépouilles de sens … 83. Note du professeur Jeanroy : « C’est-à-dire, si vous parvenez à

74 avec l’amour courtois est clair. Et non moins le sens donné à mercy, que plusieurs auteurs assimilent pour leur part à la G

75 d’une initiation à la Féminité insaisissable aux sens charnels. » L’auteur semble avoir deviné le caractère « tantrique » q

76 s tout de suite ce qui le rend inévitable à notre sens . a) S’il n’y avait en jeu, dans le cas de la passion, que des facteu

77 raînés par l’ardeur proprement « romanesque » (au sens moderne et littéraire du terme) et par des complaisances bien explica

78 te maxime traduit d’ailleurs, parmi tant d’autres sens possibles, un fait d’observation purement psychologique : la passion

79 elles ou morales qu’entraîne la mortification des sens et de la volonté, mais l’âme souffre séparation et réjection, dans le

80 ue. On reviendrait donc à zéro pour ce qui est du sens du mythe, et le Roman cesserait d’être un roman courtois ; ou bien l’

81 un langage dont la seule mystique définissait le sens valable. Plus d’une fois, l’ambiguïté du mythe nous a fait hésiter en

82 tué aux métaphores mystiques, qu’il entend à leur sens profane, sera tenté de voir dans cette même phrase l’expression de la

83 blimation de l’instinct, il suffira de changer le sens de la relation constatée, et d’écrire que « l’instinct » en question

84 sulte que l’amour de l’âme pour Dieu est, dans ce sens précis, un amour réciproque malheureux. On peut alors prévoir que cet

85 les mystiques — n’est pas, à l’origine, celui des sens et de la nature, mais il est au contraire la rhétorique d’une ascèse

86 igieux qui se plaint de ressentir une émotion des sens chaque fois qu’il entre en oraison : « Je trouve que cela est indiffé

87 amère, on s’exprime par métaphore, au figuré. Le sens propre du mot « amer » serait alors celui qui concerne la sensation p

88 nt-elles donc recherché si, chronologiquement, le sens « matériel » d’un mot précède toujours le « spirituel », qui ne serai

89 pertinente et nuancée. Selon ces deux auteurs, le sens dit « propre » et le sens dit « figuré » ne sauraient être « ramenés 

90 on ces deux auteurs, le sens dit « propre » et le sens dit « figuré » ne sauraient être « ramenés » l’un à l’autre, car tous

91 est une même manière d’être affecté, soit par les sens , soit par la pensée, dans la totalité de notre existence. Ainsi de no

92 Psychologiquement, c’est un être déchu, dont les sens s’émoussent, dont la lucidité s’affaiblit, et qui finit dans l’idioti

93 orthodoxe de l’hérétique. C’est lui qui donne un sens tout différent au mot amour dans les deux cas. Les hérétiques cathare

94 narcissisme. Il ne vise plus à la libération des sens , mais à la douloureuse intensité du sentiment. Intoxication par l’esp

95 tous les écrits d’Eckhart, à une équivoque sur le sens qu’il attribue à l’union (Einung). Toutefois un tel passage inclinera

96 lus aptes à s’exprimer de la sorte. C’est dans ce sens que l’on peut dire après La Rochefoucauld : peu d’hommes seraient amo

97 lter, ou simplement pour s’entretenir. (Le double sens est significatif.) En ce domaine, il est aisé de vérifier. Les sentim

98 r imitation, sont des créations littéraires en ce sens qu’une certaine rhétorique est la condition suffisante de leur aveu,

99 eur fugitive » qu’est l’amour idéalisé. Et je me sens au cœur venir, heure par heure, une belle colère, âpre et sévère qui

100 es imitations se trouvent amenés à redécouvrir le sens original des légendes mystiques. Mais alors ils ne peuvent se servir

101 ortés, forêts, enchantements terribles et dont le sens dépasse le son. « Where more is meant then meets the ear »… Il avait

102 ille et les Scudéry n’ont plus la moindre idée du sens ésotérique de la chevalerie légendaire. La nature symbolique des suje

103 e pour un apprenti serrurier. » ⁂ En vérité je me sens fort capable d’entreprendre un éloge de l’Astrée : du point de vue de

104 purement psychologique où Corneille se place, le sens du mythe qui gouverne cette action ne peut que lui échapper, et il ju

105 es à la défaite de l’esprit, à la résignation des sens . Et déjà l’on pressent que cet abandon au « mal du siècle » (séculari

106 as l’inceste, c’est la passion qui intéresse — au sens fort — Racine. L’autre moyen qu’il a trouvé pour en parler voluptueus

107 s signifient avec exactitude le contraire de leur sens littéral161. Cette glorification du sexe est une constante et rationn

108 u siècle, nous allons parcourir le même chemin en sens inverse : par Werther, cette réplique d’Héloïse mais qui finit beauco

109 les, et trop tentants. (Dans leur nudité même, je sens trop bien qu’ils risquent de prendre figure d’arguments, à cet endroi

110 noces, un secret de doux mystères. L’ivresse des sens appartient peut-être à l’amour comme le sommeil à la vie. Ce n’est pa

111 obstacle invoqué s’effrite et se dissout dans une critique sceptique, tandis que les morales s’abâtardissent, et que tout élémen

112 sauvée par la blessure mortelle du corps. Mais le sens maléfique de ce message, il fallait le nier pour pouvoir l’accueillir

113 de la vengeance, brutale, accidentelle, privée de sens mystique. Or la Minne suprême inspire à Brangaine l’erreur qui doit s

114 présence du « jour », contredisent fatalement le sens profond de l’action. Tant qu’on regarde la scène, on est victime de l

115 on jaune des fiévreux — peut traduire à ma vue le sens profond de l’exil des amants dans l’extase. Par ce qu’il a d’artifici

116 e vainement exalté. ⁂ Un second lieu commun de la critique — d’ailleurs absolument contradictoire avec celui qui faisait de Tris

117 divinité celtique ! ⁂ Que Wagner ait restitué le sens perdu de la légende, dans sa virulence intégrale, ce n’est point là u

118 ît son achèvement. Mais ce « terme » détient deux sens contradictoires — comme presque tous les termes du vocabulaire de l’e

119 boliquement. Que cela n’ait plus aucune espèce de sens valable, il suffit pour s’en assurer d’imaginer l’impuissance absolue

120 les termes de l’amour humain, bien qu’entendus au sens mystique. Ce sens évanoui, restait une rhétorique. Elle pouvait expri

121 our humain, bien qu’entendus au sens mystique. Ce sens évanoui, restait une rhétorique. Elle pouvait exprimer nos instincts

122 rappelle que j’emploie toujours ce mot au double sens de sacrilège et de laïcisation (ou « sécularisation ») — pour ne pas

123 eue, arpèges, somnolence de l’esprit, rêverie des sens … 165. W. Schlegel commença en 1808 une rédaction modernisée de Trist

124 nner lieu à d’innombrables plaisanteries à double sens . Ce parallélisme d’ailleurs est complaisamment exploité par les écriv

125 et toute hédoniste. La « courtoisie » prenait son sens moderne de politesse et de civilité. Il n’était plus question de cond

126 rre, à spiritualiser la matière, en négligeant le sens naturel des choses et l’influence du cœur humain sur les résolutions

127 nomène beaucoup plus passionnel que politique, au sens strict du terme196. Longtemps contenue dans les formes classiques de

128 liberté et mort étaient bien près d’avoir le même sens … Ainsi la nation et la Guerre sont liées comme l’Amour et la Mort. Dé

129 iène autoritaire agissent à peu près dans le même sens  : elles déçoivent le besoin de passion, héréditaire ou acquis par la

130 ette fin. Et tout ce que l’on exalte y trouve son sens réel. Il serait aisé de multiplier les preuves de ce nouveau parallél

131 s beaucoup plus par l’impression produite sur les sens que par la pure réflexion. La masse est peu accessible aux idées abst

132 es plus divers, d’où résulta une dissociation, au sens précis de relâchement des liens sociaux. La première guerre européenn

133 ue par l’intelligence et la fécondité de ses vues critiques renouvelle notre conception du Moyen Âge en nous faisant pénétrer par

134 a tant contribué à former. Ce qui explique, à mon sens , l’état présent de dé-moralisation générale, c’est la confuse dissens

135 squ’il n’aime pas ce qui lui résiste. ⁂ Aimer, au sens de la passion, c’est alors le contraire de vivre ! C’est un appauvris

136 e réel. Il a perdu la seule chose nécessaire : le sens de la fidélité. Car voici la fidélité : c’est l’acceptation décisive

137 e l’ambition des analyses qui précèdent ; mais je sens bien qu’elles m’ont porté déjà aux limites du désobligeant : nous aim

138 fie de « petite-bourgeoise ». (On n’ignore pas le sens marxiste de l’expression.) Vingt ans plus tard, le « redressement des

139 e institution faite pour durer — ou il n’a pas de sens . Voilà le premier secret de la crise actuelle, crise qui peut se mesu

140 spect de l’évolution psychologique primant sur le sens du serment, peuvent être rattachés au complexe romanesque. Mais il y

141 tion de la psyché moderne, dont le principe et le sens nous demeurent cachés, mais qui donnera peut-être aux historiens futu

142 s lointains ne sauraient être évalués tant que le sens général de la crise nous échappe. Il s’agit bien plutôt de déchiffrer

143 tout dire, j’ignore encore si cela peut avoir un sens  : approuver ou rejeter la passion. Combien serait vaine l’attitude in

144 affirmer le mariage qu’au-delà des deux premières critiques et en chemin vers la troisième, c’est-à-dire en maintenant sans cesse

145 ble que l’on tient davantage à le « résoudre » au sens rationnel de ce terme. Certes, il y a du sophisme dans mon raisonneme

146 sseront de mériter cet inquiétant nom d’homme, au sens actuel. Car pour ceux du siècle présent, je pense que la fidélité se

147 Car la personne se manifeste comme une œuvre, au sens le plus large du terme. Elle s’édifie à la manière d’une œuvre, à la

148 enfants. On voit ici combien sont différents les sens du mot aimer dans le monde de l’Éros et dans le monde de l’Agapè. On

149 L’impératif : « Sois amoureux ! » serait vide de sens  ; ou s’il était réalisable, priverait l’homme de sa liberté. 5.Éro

150 . Mais cette égalité ne doit pas être entendue au sens moderne et revendicateur. Elle procède du mystère de l’amour. Elle n’

151 se domine, ce n’est pas faute de « passion » (au sens de tempérament) mais c’est qu’il aime, justement, et qu’en vertu de c

152 supposé qu’elle n’y succombe point), retrouve le sens d’une fidélité gagée au moins sur des institutions solides, à la mesu

153 façon de l’idéaliser. 217. J’emploie ce terme au sens actif et littéral, par opposition au sens devenu courant, de « préjug

154 erme au sens actif et littéral, par opposition au sens devenu courant, de « préjugé », de « parti imité ». 218. Voir le rem

155 celtiques. 220. En quoi consiste le respect, au sens où je le prends ici ? En ce que l’on reconnaît dans un être la totali

156 rait à la foi. Une cure d’âme comprise non pas au sens d’une hygiène morale bourgeoise, mais au sens chrétien — la guérison

157 au sens d’une hygiène morale bourgeoise, mais au sens chrétien — la guérison à obtenir, c’est que l’infidèle croie — devrai