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on tient-elle la matière pour bonne ou mauvaise ?
Juge-t
-elle l’individualité réelle ou illusoire ? Cherche-t-elle à transcend
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en ne peut justifier notre délire guerrier. Je ne
juge
pas. Je constate. Il y a des différences. Et mon propos n’est pas de
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uver lui-même, sauvé par l’abandon à Celui qui le
juge
; pécheur selon la Loi et sauvé par la Foi. Ainsi le signe de contrad
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ne sont pas en supposant qu’elles ne sont pas ».
Juge
de tout, on le voit, même des dieux. D’où le sens de sa dignité, qui
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. Ennemi de la personne et de sa liberté, si j’en
juge
par ses vrais effets, il n’en demeure pas moins inconcevable hors d’u
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Il n’y a rien au-dessus de lui39. Il n’y a pas de
Juge
pour ses crimes. Et dès lors qu’il se sait illégitime dans sa prétent
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ceux qui diffèrent et pourraient donc devenir ses
juges
. D’où la Terreur inévitable qu’il exerce, étant lui-même terrorisé. D
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ent, et il y tourne même à l’obsession si l’on en
juge
par notre siècle, tandis qu’il a toujours manqué aux Orientaux avant
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la personne, car la personne se fonde dans ce qui
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le temps, le détruit et le renouvelle. Et si l’on rêve d’un monde cou
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paraît plus « chrétien » que l’indignation de ses
juges
. L’hérésie du matérialisme Comparé aux religions de l’Orient, l
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uront jamais raison de cette Question : elle nous
juge
et pose nos limites, qui sont celles du savoir humain, mais elle pose
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is bien et mal supposent une Autorité suprême qui
juge
: si l’on refuse Dieu, ce sera la Société. C’est accepter la concepti
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rase. Quand on compare la loi qui interdisait aux
juges
de prononcer d’autre peine que la mort contre les accusés suspects de
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l’Occident. C’est pourquoi la personne est seule
juge
, et mesure à la fois, du Progrès. Si ce dernier mérite vraiment son n
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latines, on constate au contraire que l’électeur
juge
moins sur les faits et les hommes que sur la base d’à priori traditio