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ces armées se trouveront les quatre frères et le
père
du coupé en deux. Ce qui manque ici, c’est l’idée grecque de mesure e
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ustrade de l’autel. Des tumultes s’élèvent et les
Pères
crient : « C’est la vraie Foi ! c’est la Foi des Apôtres », « Anathèm
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le éclate en transports d’allégresse, acclame les
Pères
, illumine les quartiers, reconduit les évêques en cortège à la lueur
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révélées par la venue du Christ, Dieu qui est le
Père
en tant que Créateur, le Fils en tant que Rédempteur, le Saint-Esprit
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ésies et de la Gnose en pleine effervescence, les
Pères
grecs et latins ne disposaient en fait que de notions et de mots inad
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ent de rien, ni le nom de la chose, ni le fils du
père
, ni le mort du vif. Stade grégaire, où seul le sacré différencie quel
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rre cette Nécessité dialectique invoquée par le «
Père
des peuples » pour mieux décimer ses enfants… Mais l’Église au contra
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e et la diversité des « aspects » du Dieu révélé (
Père
, Fils, et Saint-Esprit) ? Ensuite, comment concilier en un seul être
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e qui nous ordonne : « Soyez parfaits comme votre
Père
est parfait. » Et c’est pourquoi le monde occidental, qu’on ne devrai
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oute rigueur à son génie, comme aux écrits de ses
Pères
: Marx, Lénine et Staline, contre lesquels le militant est sans recou
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sées de la côte du Malabar. Prenons la Chine : le
père
de sa révolution fut le converti Sun Yat-sen, protestant fanatique à
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fondamentale dans l’amour du prochain et du même
Père
. Il y a le Parti (mouvement, club, ou faction) et sa camaraderie cond
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savoir, le dépit de l’amour qui dresse contre le
Père
les enfants qu’il n’a pas contraints à la vertu. Le Dieu du christian
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de l’Histoire sera reprise — contre l’esprit des
Pères
— par les plus grands docteurs occidentaux, tant orthodoxes que semi-
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ne de l’Incarnation, précisée à l’extrême par les
Pères
grecs, et maintenue par des soins jaloux au plus haut point du parado
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mme fut le problème crucial de la spéculation des
Pères
et de leurs conciles. Il fut aussi le modèle suprême de la polarité i
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storique fut montré comme objet de la foi par les
Pères
du concile de Nicée, mais devint par la suite une « manière de penser