1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Chapitre I. Où les voies se séparent
1 e de part et d’autre les meilleurs esprits, il me paraît vital d’admettre en toute franchise l’existence historique et spiritu
2 l’Europe une parenté antérieure aux Aryens. (Elle paraît attestée par les symboles communs aux Dravidiens et aux Crétois : le
3 it individualiste et l’Orient traditionaliste, il paraît difficile de le mettre en doute10 : tous les auteurs qui traitent de
4 leur jugement de valeur. Pourtant la chose ne me paraît pas si simple, et j’y sens une complexité dont j’essaierai maintenant
5 s’agit de légendes sacrées. Jamais la vie ne m’a paru plus solennelle ni plus simplement adorable. Tintements de cloches, i
6 ant à l’esprit comme au prochain. Et du même coup paraît la société, en lieu et place du corps magique. Yin yang Dans
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre III. La spire et l’axe
7 rpétuels retours en Aventure. Le cycle était — ou paraissait  — déterminé par une espèce de logique, qu’on peut déduire empiriqueme
8 n l’inverse. Le succès de l’Église, au contraire, paraît s’expliquer après coup. Elle apportait une foi capable d’assumer le m
9 . Hors de la foi en elle, dans le monde où elle a paru , la Croix qui sauve devient aussi un « Signe de contradiction ». Car
10 à ce sujet Accent on Form, de Lancelot L. Whythe, paru dans la série « World Perspectives » en 1955. Répétons-le : les antin
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre IV. Le Château aventureux
11 contre cette vie au nom de la seule passion. Ici paraît la forme religieuse du phénomène et de son mythe. On voit l’homme et
12 ives », discontinuité historique, ces trois faits paraissent décisifs. Mais leur constatation n’explique pas tout. Et par exemple 
13 olitique et social ne semble pas aller de soi. Il paraît même douteux que les premiers chrétiens se soient conduits en « révol
14 dent , 1939. Une version révisée de cet ouvrage a paru en 1956. 35. Tristan, de Gottfried de Strasbourg. 36. Bien qu’ils
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre V. L’expérience du temps historique
15 e. Centupler brusquement l’âge de l’humanité peut paraître une révolution considérable. Mais ce n’est guère qu’un détail dénué d
16 une phase d’expansion. La cosmologie des Hindous paraît alors moins éloignée de la vérité que celle du Moyen Âge « chrétien »
17 fit que la foi faiblisse, ou que le défi du temps paraisse insurmontable. L’utopie est recul devant le temps ouvert, elle refuse
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre VI. L’expérience de l’espace
18 plus frappants de l’Aventure occidentale. Mais il paraît moins simple d’expliquer ce grand fait, et de le rattacher d’une mani
19 euples dont les traditions alimentent l’Occident, paraissent plus séduisantes. Curieux et téméraires, les Grecs nous ont légué le
20 de Colón, supposée puis admise par plusieurs, me paraît fortement établie par le bel ouvrage de Salvador de Madariaga, Christ
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre VII. L’exploration de la matière
21 que produirait l’Europe christianisée, voilà qui paraît indéniable, et c’est le contraire qui aurait de quoi surprendre. Comm
22 uses. Il exige de l’homme un savoir qui cependant paraît sans cesse se tourner en réquisitoire contre lui-même. La passion de
23 nd pour l’Ordre et le Bien. L’eppur de Galilée me paraît plus « chrétien » que l’indignation de ses juges. L’hérésie du mat
24 ar, pour les mêmes raisons, leur idée de l’esprit paraît fort compromise. Si le matérialiste est à bon droit gêné par le fait
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre VIII. L’aventure technique
25 ieu73. La filiation des alchimistes aux chimistes paraît moins importante, du point de vue de la technique, que celle des alch
26 e. Retour à la magie77. Cette double confusion me paraît rendre compte des erreurs les plus manifestes commises par les « anti
27 sions.) L’évolution vers des sociétés closes nous paraît d’autant plus fatale qu’elle se passe sous nos yeux, depuis près d’un
28 de travail et de création ? La tâche présente me paraît donc bien moins de mettre un frein moral au cours de la technique, qu
29 umanité qui s’augmente de 70 000 âmes par jour, a paru s’éloigner à mesure que l’Occident prenait une conscience plus exacte
30 remière condition des hérésies et gnoses qui vont paraître  : elles ne feraient autrement que répéter de l’ancien qui n’a pas dis
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre IX. Les ambivalences du progrès
31 nfin de la Technique, dont l’Asie et l’Afrique ne paraissent nullement disposées à refuser les dons ambigus. Mais l’Europe, respon
32 me avant-garde équivaut au progrès. Différer nous paraît en soi supérieur à ressembler à quoi que ce soit, surtout lorsqu’il s
33 occidental par ses origines historiques, ne m’en paraît pas moins universel par ses exigences les plus pures. À ce titre, il
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Chapitre XI. Où l’Aventure et la Voie se rejoignent
34 rbitraire, non probante. En revanche, nos preuves paraissent tautologiques. La Bombe éclate, c’est entendu : on avait tout arrangé