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nt bien moins à un « retour aux sources » qu’à un
progrès
conscient et toujours plus lucide vers les buts respectifs de leur do
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e but de la recherche humaine ne peut pas être le
progrès
ou l’invention, mais l’identification du chercheur avec un Objet que
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illations pendulaires, les apports étrangers, les
progrès
, la dérive de notre culture. Partant du fait central et initial que p
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oire en lit les témoignages, il était condamné au
progrès
, c’est-à-dire à la recherche sans fin d’un équilibre dont le secret n
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fin de la souffrance pour les classes victimes du
Progrès
, et d’une fin de nos conflits politiques et moraux. Faut-il penser qu
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s révolutions, comme on le voit notamment dans le
progrès
des sciences. L’antinomie fondamentale, originelle, de la Personne di
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astronomes. La conception linéaire du temps et du
progrès
continu de l’Histoire n’est guère soutenue que par un Joachim de Flor
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ons ni le jour ni l’heure ». Et c’est pourquoi le
progrès
de la vision historique, loin de séculariser le christianisme, comme
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ela, bien sûr, reste ambigu, comme l’idée même du
Progrès
. Si Caliban ne fait pas un bon esclave, fera-t-il un bon militant de
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pour nous, le symbole du capitalisme et celui du
Progrès
tel que l’imaginèrent le xviiie et xixe siècles : la marche irrésis
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’atome, nous le ressentons identiquement comme un
progrès
. Mais si l’on nous demandait vers quoi tend l’Aventure, aurions-nous
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’une culture, qu’oscillations et alternances sans
progrès
, monismes séquestrés, scepticismes stériles. Ce fut le cas de l’Antiq
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ant que l’espèce de fascination qu’exerçaient les
progrès
accélérés de l’exploration de la matière. Spirituellement analphabète
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changement représente à ses yeux un indiscutable
progrès
. Quand on lui demande pourquoi, il répond que la science libère l’ind
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devenu courant — d’opposer la Bombe H à l’idée du
progrès
, voire à la recherche scientifique en général : c’est maudire l’élect
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le capitalisme n’a rien créé : il a financé le «
Progrès
» — sans bénéfice pour ses auteurs — au détriment de ses ouvriers. C’
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ècle, c’est l’inverse : les masses ont accepté le
progrès
technique et en font un article de foi, tandis que les élites le cons
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s, épouvantés enfin par la Bombe H, prennent du «
progrès
technique » une vue lugubre. Nous avons assisté, depuis cinquante ans
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d’aujourd’hui qui adoptent cependant à l’égard du
progrès
technique la position néo-manichéenne, obéissent en cela à deux motiv
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x tournés vers les campagnes.79 Aujourd’hui, le
progrès
de la technique rend la campagne aux citadins, ouvriers et bourgeois
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z les Aztèques.) Ce qui est certain, c’est que le
progrès
technique va faire un saut sans précédent, créant une situation où no
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lui-même. Quant à savoir si cela représentera un
progrès
ou un risque nouveau, voilà qui nous oblige à reconsidérer le sens et
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ige à reconsidérer le sens et la nature finale du
Progrès
. 67. N’oublions pas Les Temps modernes de Chaplin, lequel a contri
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fut décisif en ce qui concerne la plupart de nos
progrès
techniques. Notons qu’en retour, les deux grands mystiques de cette é
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s manuelles et mécaniques, entraîne et suppose un
progrès
culturel (qu’il soit appelé loisir ou travail). 83. L’Encyclopédie
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Chapitre IXLes ambivalences du
progrès
Une situation de crise Malgré notre illusion de provinciaux du
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a pris conscience du caractère ambivalent de tout
progrès
. L’Occident poursuit, dans l’ensemble, l’expérience des démocraties.
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la technique, qui a fomenté la crise de l’idée du
Progrès
. Évolution n’est plus synonyme de progrès L’idée d’évolution es
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e du Progrès. Évolution n’est plus synonyme de
progrès
L’idée d’évolution est une forme de pensée qui affleure avec puiss
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archétype de pensée qui conditionne notre idée du
Progrès
, au sens que lui donne Condorcet dès 1793. Les deux termes d’évolutio
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orcet dès 1793. Les deux termes d’évolution et de
progrès
seront synonymes pendant le xixe siècle, et ceci définit l’optimisme
32
is dès le début du xxe siècle — les Illusions du
progrès
de Sorel datent de 1905 — on observe une dissociation de ces notions
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— on observe une dissociation de ces notions : le
Progrès
linéaire, continu, partant du chaos primitif pour se diriger sans rel
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esurable et formulable en lois. Or, tandis que le
Progrès
montait nécessairement, la plupart des évolutions que nous essayons d
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ntinue qu’impliquait la croyance au Progrès88. Le
progrès
linéaire était nécessairement une conception optimiste. L’évolution l
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même propre à contrarier l’ascension continue du
Progrès
. Nous serions par exemple « gagnés de vitesse par la technique », qui
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lle qui prévalait du temps des enthousiastes d’un
progrès
mécanique et fatal. Car tenter de planifier l’invention équivaudrait
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ront le terme ? « On ne peut arrêter la marche du
Progrès
», conclut l’homme de la rue, et il se trompe. Car il n’y a pas progr
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omme de la rue, et il se trompe. Car il n’y a pas
progrès
du simple fait qu’on marche, si c’est vers la mort atomique. Une seul
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lle joue psychologiquement en faveur de l’idée de
Progrès
, contre l’idée d’Évolution, qui est un retour inconscient (par angois
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n croyait acquises, d’autre part est le gage d’un
progrès
vers le vrai. Ainsi donc, du désordre vers un certain ordre, puis ver
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finie, qui a permis, en même temps que l’idée du
Progrès
, certains progrès qui ne sont pas illusoires. J’en donnerai deux exem
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is, en même temps que l’idée du Progrès, certains
progrès
qui ne sont pas illusoires. J’en donnerai deux exemples précis. Les r
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tal n’est pas dans ce cas. Buts occidentaux du
progrès
L’intérêt de l’Histoire pour l’Occident, c’est le Progrès. Mais qu
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L’intérêt de l’Histoire pour l’Occident, c’est le
Progrès
. Mais quel est l’intérêt du Progrès ? C’est qu’il y ait plus de sens
46
ent, c’est le Progrès. Mais quel est l’intérêt du
Progrès
? C’est qu’il y ait plus de sens dans nos vies personnelles : plus de
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rsonne. Certes, on peut assigner d’autres fins au
Progrès
, et nos élites européennes ne s’en privent pas. Mais elles font preuv
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que de cette première loi à la deuxième il y ait
progrès
. Or les intellectuels qui se disent « progressistes » sont violemment
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es lois analogues à la première. Notre « crise du
Progrès
» vit de telles confusions, si elle est née bien avant, comme on l’a
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onséquents, les USA devraient représenter le vrai
progrès
, sans discussion. Du point de vue des spiritualistes, l’URSS et les U
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us touchons au cœur du problème. Définition du
progrès
Toutes les définitions concrètes du Progrès présentent un caractèr
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du progrès Toutes les définitions concrètes du
Progrès
présentent un caractère commun : elles aboutissent à des antinomies f
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tatifs allant régulièrement à la pire qualité, le
progrès
culturel tend à se freiner lui-même, voire à subitement changer de si
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ires et des évasions illusoires ? Ainsi l’idée de
Progrès
semble contradictoire dès qu’on tente d’en mesurer les effets histori
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ambigus. Mais l’Europe, responsable de l’idée du
Progrès
, est responsable aussi de sa rectification. Toutes les « hérésies du
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ssi de sa rectification. Toutes les « hérésies du
Progrès
» sont bel et bien nées en Europe, encore qu’elles n’aient vraiment d
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mais cependant jamais stabilisées. D’où l’idée du
Progrès
, mais aussi, les illusions qu’elle entretient en nous. Au principe d
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s acquises une fois pour toutes, et « marquant un
progrès
» comme on dit. C’est possible au niveau de la vie pratique, dans cer
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sion naît de notre habitude d’appliquer l’idée de
progrès
à des domaines où ce n’est pas l’évolution mais l’instant et l’acte q
60
t vrai que la relativité d’Einstein représente un
progrès
sur la physique newtonienne, et si le cerveau électronique est un pro
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newtonienne, et si le cerveau électronique est un
progrès
sur l’automate de Vaucanson, il n’en résulte pas que la dernière en d
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de nos modes atonales ou bruiteuses représente un
progrès
sur Mozart. Car on ne peut « dépasser » Mozart : il se suffit. Il n’e
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ous figurer que l’extrême avant-garde équivaut au
progrès
. Différer nous paraît en soi supérieur à ressembler à quoi que ce soi
64
s modèles fournis par l’Histoire. Il n’y a pas de
progrès
dans les arts, qui ne sont pas faits de « courants », mais d’œuvres s
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les plus courantes, on voit maintenant l’idée de
Progrès
se confondre avec celle d’un accroissement de sens et d’un élargissem
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grand que celui de la bombe A ; elle n’est pas un
progrès
pour autant, et son interdiction dans les deux camps ne saurait être
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t être considérée comme un acte réactionnaire. Le
progrès
suppose au contraire l’élimination de tels « risques » parce qu’ils t
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tigue mais chaque faux pas devient mortel. Il y a
progrès
quand le défi s’élargit, forçant l’homme à se poser des questions et
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cèdent, pour qu’on ait reconnu que les marques du
Progrès
, dans la définition que j’en propose, sont analogues à celles de la p
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erpétuelles que l’on a reconnues dans le cours du
Progrès
sont nées avec notre notion de la personne, elle-même issue des débat
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personne est seule juge, et mesure à la fois, du
Progrès
. Si ce dernier mérite vraiment son nom et s’il avance, c’est au statu
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uent et plus ample — ce serait la seule preuve du
Progrès
— et si la liberté gagne sur ses ennemis ? À strictement parler, c’es
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eur dignité. Si donc j’affirme ici ma foi dans le
Progrès
, ce n’est pas au terme logique d’une expertise plus ou moins compéten
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motifs relevant d’illusions courantes. L’idéal du
progrès
personnel, de l’élargissement ambigu des pouvoirs de l’homme sur lui-
75
les idéaux et les croyances en vigueur (égalité,
progrès
, démocratie) font un scandale de leur état, loin de le justifier par
76
té créé aussi directement par le principe même du
progrès
, ni en contradiction aussi flagrante avec les idéaux d’une Société. L
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res, y rabaisse l’ensemble d’un peuple, et que ce
progrès
à rebours n’est obtenu qu’au prix de l’asservissement de tous à quelq
78
Science, laquelle est à son tour indispensable au
progrès
de la technique, faute de quoi nulle puissance ne pourra dominer. Enf
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ais s’opérer sous le signe, d’ailleurs ambigu, du
Progrès
technique et social ? 91. Ce sont aussi les pays où le sens du gro