1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Chapitre I. Où les voies se séparent
1 nt bien moins à un « retour aux sources » qu’à un progrès conscient et toujours plus lucide vers les buts respectifs de leur do
2 e but de la recherche humaine ne peut pas être le progrès ou l’invention, mais l’identification du chercheur avec un Objet que
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Chapitre II. Où le drame se noue
3 illations pendulaires, les apports étrangers, les progrès , la dérive de notre culture. Partant du fait central et initial que p
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre III. La spire et l’axe
4 oire en lit les témoignages, il était condamné au progrès , c’est-à-dire à la recherche sans fin d’un équilibre dont le secret n
5 fin de la souffrance pour les classes victimes du Progrès , et d’une fin de nos conflits politiques et moraux. Faut-il penser qu
6 s révolutions, comme on le voit notamment dans le progrès des sciences. L’antinomie fondamentale, originelle, de la Personne di
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre V. L’expérience du temps historique
7 astronomes. La conception linéaire du temps et du progrès continu de l’Histoire n’est guère soutenue que par un Joachim de Flor
8 ons ni le jour ni l’heure ». Et c’est pourquoi le progrès de la vision historique, loin de séculariser le christianisme, comme
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre VI. L’expérience de l’espace
9 ela, bien sûr, reste ambigu, comme l’idée même du Progrès . Si Caliban ne fait pas un bon esclave, fera-t-il un bon militant de
10 pour nous, le symbole du capitalisme et celui du Progrès tel que l’imaginèrent le xviiie et xixe siècles : la marche irrésis
11 ’atome, nous le ressentons identiquement comme un progrès . Mais si l’on nous demandait vers quoi tend l’Aventure, aurions-nous
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre VII. L’exploration de la matière
12 ’une culture, qu’oscillations et alternances sans progrès , monismes séquestrés, scepticismes stériles. Ce fut le cas de l’Antiq
13 ant que l’espèce de fascination qu’exerçaient les progrès accélérés de l’exploration de la matière. Spirituellement analphabète
14 changement représente à ses yeux un indiscutable progrès . Quand on lui demande pourquoi, il répond que la science libère l’ind
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre VIII. L’aventure technique
15 devenu courant — d’opposer la Bombe H à l’idée du progrès , voire à la recherche scientifique en général : c’est maudire l’élect
16 le capitalisme n’a rien créé : il a financé le «  Progrès  » — sans bénéfice pour ses auteurs — au détriment de ses ouvriers. C’
17 ècle, c’est l’inverse : les masses ont accepté le progrès technique et en font un article de foi, tandis que les élites le cons
18 s, épouvantés enfin par la Bombe H, prennent du «  progrès technique » une vue lugubre. Nous avons assisté, depuis cinquante ans
19 d’aujourd’hui qui adoptent cependant à l’égard du progrès technique la position néo-manichéenne, obéissent en cela à deux motiv
20 x tournés vers les campagnes.79 Aujourd’hui, le progrès de la technique rend la campagne aux citadins, ouvriers et bourgeois
21 z les Aztèques.) Ce qui est certain, c’est que le progrès technique va faire un saut sans précédent, créant une situation où no
22 lui-même. Quant à savoir si cela représentera un progrès ou un risque nouveau, voilà qui nous oblige à reconsidérer le sens et
23 ige à reconsidérer le sens et la nature finale du Progrès . 67. N’oublions pas Les Temps modernes de Chaplin, lequel a contri
24 fut décisif en ce qui concerne la plupart de nos progrès techniques. Notons qu’en retour, les deux grands mystiques de cette é
25 s manuelles et mécaniques, entraîne et suppose un progrès culturel (qu’il soit appelé loisir ou travail). 83. L’Encyclopédie
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Chapitre IX. Les ambivalences du progrès
26 Chapitre IXLes ambivalences du progrès Une situation de crise Malgré notre illusion de provinciaux du
27 a pris conscience du caractère ambivalent de tout progrès . L’Occident poursuit, dans l’ensemble, l’expérience des démocraties.
28 la technique, qui a fomenté la crise de l’idée du Progrès . Évolution n’est plus synonyme de progrès L’idée d’évolution es
29 e du Progrès. Évolution n’est plus synonyme de progrès L’idée d’évolution est une forme de pensée qui affleure avec puiss
30 archétype de pensée qui conditionne notre idée du Progrès , au sens que lui donne Condorcet dès 1793. Les deux termes d’évolutio
31 orcet dès 1793. Les deux termes d’évolution et de progrès seront synonymes pendant le xixe siècle, et ceci définit l’optimisme
32 is dès le début du xxe siècle — les Illusions du progrès de Sorel datent de 1905 — on observe une dissociation de ces notions 
33 — on observe une dissociation de ces notions : le Progrès linéaire, continu, partant du chaos primitif pour se diriger sans rel
34 esurable et formulable en lois. Or, tandis que le Progrès montait nécessairement, la plupart des évolutions que nous essayons d
35 ntinue qu’impliquait la croyance au Progrès88. Le progrès linéaire était nécessairement une conception optimiste. L’évolution l
36 même propre à contrarier l’ascension continue du Progrès . Nous serions par exemple « gagnés de vitesse par la technique », qui
37 lle qui prévalait du temps des enthousiastes d’un progrès mécanique et fatal. Car tenter de planifier l’invention équivaudrait
38 ront le terme ? « On ne peut arrêter la marche du Progrès  », conclut l’homme de la rue, et il se trompe. Car il n’y a pas progr
39 omme de la rue, et il se trompe. Car il n’y a pas progrès du simple fait qu’on marche, si c’est vers la mort atomique. Une seul
40 lle joue psychologiquement en faveur de l’idée de Progrès , contre l’idée d’Évolution, qui est un retour inconscient (par angois
41 n croyait acquises, d’autre part est le gage d’un progrès vers le vrai. Ainsi donc, du désordre vers un certain ordre, puis ver
42 finie, qui a permis, en même temps que l’idée du Progrès , certains progrès qui ne sont pas illusoires. J’en donnerai deux exem
43 is, en même temps que l’idée du Progrès, certains progrès qui ne sont pas illusoires. J’en donnerai deux exemples précis. Les r
44 tal n’est pas dans ce cas. Buts occidentaux du progrès L’intérêt de l’Histoire pour l’Occident, c’est le Progrès. Mais qu
45 L’intérêt de l’Histoire pour l’Occident, c’est le Progrès . Mais quel est l’intérêt du Progrès ? C’est qu’il y ait plus de sens
46 ent, c’est le Progrès. Mais quel est l’intérêt du Progrès  ? C’est qu’il y ait plus de sens dans nos vies personnelles : plus de
47 rsonne. Certes, on peut assigner d’autres fins au Progrès , et nos élites européennes ne s’en privent pas. Mais elles font preuv
48 que de cette première loi à la deuxième il y ait progrès . Or les intellectuels qui se disent « progressistes » sont violemment
49 es lois analogues à la première. Notre « crise du Progrès  » vit de telles confusions, si elle est née bien avant, comme on l’a
50 onséquents, les USA devraient représenter le vrai progrès , sans discussion. Du point de vue des spiritualistes, l’URSS et les U
51 us touchons au cœur du problème. Définition du progrès Toutes les définitions concrètes du Progrès présentent un caractèr
52 du progrès Toutes les définitions concrètes du Progrès présentent un caractère commun : elles aboutissent à des antinomies f
53 tatifs allant régulièrement à la pire qualité, le progrès culturel tend à se freiner lui-même, voire à subitement changer de si
54 ires et des évasions illusoires ? Ainsi l’idée de Progrès semble contradictoire dès qu’on tente d’en mesurer les effets histori
55 ambigus. Mais l’Europe, responsable de l’idée du Progrès , est responsable aussi de sa rectification. Toutes les « hérésies du
56 ssi de sa rectification. Toutes les « hérésies du Progrès  » sont bel et bien nées en Europe, encore qu’elles n’aient vraiment d
57 mais cependant jamais stabilisées. D’où l’idée du Progrès , mais aussi, les illusions qu’elle entretient en nous. Au principe d
58 s acquises une fois pour toutes, et « marquant un progrès  » comme on dit. C’est possible au niveau de la vie pratique, dans cer
59 sion naît de notre habitude d’appliquer l’idée de progrès à des domaines où ce n’est pas l’évolution mais l’instant et l’acte q
60 t vrai que la relativité d’Einstein représente un progrès sur la physique newtonienne, et si le cerveau électronique est un pro
61 newtonienne, et si le cerveau électronique est un progrès sur l’automate de Vaucanson, il n’en résulte pas que la dernière en d
62 de nos modes atonales ou bruiteuses représente un progrès sur Mozart. Car on ne peut « dépasser » Mozart : il se suffit. Il n’e
63 ous figurer que l’extrême avant-garde équivaut au progrès . Différer nous paraît en soi supérieur à ressembler à quoi que ce soi
64 s modèles fournis par l’Histoire. Il n’y a pas de progrès dans les arts, qui ne sont pas faits de « courants », mais d’œuvres s
65 les plus courantes, on voit maintenant l’idée de Progrès se confondre avec celle d’un accroissement de sens et d’un élargissem
66 grand que celui de la bombe A ; elle n’est pas un progrès pour autant, et son interdiction dans les deux camps ne saurait être
67 t être considérée comme un acte réactionnaire. Le progrès suppose au contraire l’élimination de tels « risques » parce qu’ils t
68 tigue mais chaque faux pas devient mortel. Il y a progrès quand le défi s’élargit, forçant l’homme à se poser des questions et
69 cèdent, pour qu’on ait reconnu que les marques du Progrès , dans la définition que j’en propose, sont analogues à celles de la p
70 erpétuelles que l’on a reconnues dans le cours du Progrès sont nées avec notre notion de la personne, elle-même issue des débat
71 personne est seule juge, et mesure à la fois, du Progrès . Si ce dernier mérite vraiment son nom et s’il avance, c’est au statu
72 uent et plus ample — ce serait la seule preuve du Progrès  — et si la liberté gagne sur ses ennemis ? À strictement parler, c’es
73 eur dignité. Si donc j’affirme ici ma foi dans le Progrès , ce n’est pas au terme logique d’une expertise plus ou moins compéten
74 motifs relevant d’illusions courantes. L’idéal du progrès personnel, de l’élargissement ambigu des pouvoirs de l’homme sur lui-
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Chapitre X. Le drame occidental
75 les idéaux et les croyances en vigueur (égalité, progrès , démocratie) font un scandale de leur état, loin de le justifier par
76 té créé aussi directement par le principe même du progrès , ni en contradiction aussi flagrante avec les idéaux d’une Société. L
77 res, y rabaisse l’ensemble d’un peuple, et que ce progrès à rebours n’est obtenu qu’au prix de l’asservissement de tous à quelq
78 Science, laquelle est à son tour indispensable au progrès de la technique, faute de quoi nulle puissance ne pourra dominer. Enf
79 ais s’opérer sous le signe, d’ailleurs ambigu, du Progrès technique et social ? 91. Ce sont aussi les pays où le sens du gro