1 temps, et noyant les problèmes concrets de notre siècle dans une condamnation globale de l’Occident2. « La nuit, tous les cha

2 our atteindre à peu près 180° aux débuts de notre siècle technique. Alors, la réalité de l’opposition à peu près diamétrale de

3 . 14. Alexandre était mort depuis plus de trois siècles , Attila ne devait surgir sur le Rhin qu’en 450. 15. Les théologiens

4 fédéralisme qu’ils ont pourtant vécu pendant des siècles . Mais s’il peut être utile d’ignorer ce que l’on vit, et de ne pas dé

5 Cet idéal s’est constitué comme tel aux premiers siècles de notre ère, dans une histoire qu’il n’a pas arrêtée, mais dont il a

6 s, qu’il s’agisse du début de notre être ou de ce siècle . Le christianisme apparut en effet au sein d’une société dont le prin

7 ce murmure obsédant, échappé voici près de seize siècles des lèvres de l’empereur Julien mourant : Tu as vaincu, Galiléen ! Vi

8 unautaire existe en Occident depuis près de vingt siècles . Si l’Occident, un jour, par un choix radical, adoptait l’une et reje

9 rmulées par les présocratiques, et que vingt-cinq siècles de pensée n’ont pas encore résolues ? Celle de l’atomisme et du conti

10 rtelle mis en vers et en prose dès la fin du même siècle  : le Roman de Tristan et Iseut. Du Midi des troubadours, inventeurs d

11 imité par les seuls écrivains depuis près de huit siècles  : toute l’expérience vécue de l’amour-passion y a trouvé, jusqu’à nos

12 es. Et c’est ainsi qu’il a conditionné depuis des siècles les relations des deux sexes en Occident, encore que le jeune Europée

13 e entre la « révolution chrétienne » des premiers siècles et les autres révolutions qui ont versé dans son ombre « un sang impu

14 e leur langue : c’est ainsi qu’on a vu dans notre siècle la Norvège, la Turquie, l’Irlande et Israël restaurer artificiellemen

15 cette absurdité a-t-elle pu triompher pendant un siècle et plus ? En singeant la religion et son enseignement, en devenant el

16 n’a pas cessé de travailler les âmes depuis vingt siècles . Nos « erreurs » font partie de la Quête, en ce sens qu’elles procède

17 i notre psyché occidentale, ayant subi durant des siècles les atteintes toujours plus pénétrantes de la passion individuelle et

18 emps De la Genèse mosaïque jusqu’aux débuts du siècle dernier, les Occidentaux n’ont presque pas varié quant à la date de n

19 urne même à l’obsession si l’on en juge par notre siècle , tandis qu’il a toujours manqué aux Orientaux avant qu’ils aient subi

20 du passé de la Terre ou qui survivent dans notre siècle , ont enseigné des théories du temps, et presque toutes décrivent un t

21 d’éliminer le devenir. Mais la Renaissance et les siècles suivants découvrent l’infini et le réintroduisent dans l’imagination

22 ons considérables se sont donc produites en trois siècles dans l’image de la Terre que les Occidentaux se formaient à partir de

23 ière découverte a précédé la seconde de plusieurs siècles , mais elle en a bénéficié en retour, l’exploration de l’espace terres

24 fit preuve. Les raisons « matérielles » chères au siècle passé, raisons géographiques, démographiques ou techniques, sont de t

25 La vraie mission aurait donc précédé de plusieurs siècles , là encore, les conquêtes militaires et commerciales entreprises par

26 Progrès tel que l’imaginèrent le xviiie et xixe siècles  : la marche irrésistible vers la Science et vers les mythes de la Dém

27 t l’ethnographie et l’anthropologie, nées dans ce siècle , aux sources mêmes de l’Occident. On voit maintenant pourquoi l’Europ

28 Les aspects négatifs ont été soulignés par deux siècles de polémiques aujourd’hui déprimées et stériles. Il est temps de reno

29 tes elle se déclare, et jusqu’aux débuts de notre siècle , la majorité des savants tiendra pour l’attitude matérialiste contre

30 ité. La plupart des grandes hérésies des premiers siècles sont très nettement spiritualistes, ce qui indique bien que l’orthodo

31 e, dont la science est la pointe extrême en notre siècle , notre image du monde s’évanouit. Elle échappe à notre raison, comme

32 s inexorables des machines : tous les penseurs du siècle , avec une sombre ardeur, l’ont modulé l’un après l’autre, et toutes l

33 mme entité distincte ne commence guère qu’avec le siècle des machines, de la chimie et de l’électricité, pour s’épanouir au si

34 la chimie et de l’électricité, pour s’épanouir au siècle de l’électronique et de l’énergie nucléaire et solaire. Jusqu’alors e

35 re Redescendons maintenant au présent de notre siècle . Toute magie expulsée de la Nature, la technique est en train de la d

36 iers contemporains de la machine. Inventée par le siècle dernier, elle n’a pas affecté notablement la vie quotidienne du grand

37 dans nos vies que pendant le premier tiers de ce siècle . Tels sont bien les faits, dans l’ensemble. Mais il serait faux de pe

38 pas seulement le plus grand mathématicien de son siècle , mais l’inventeur de la turbine. Volonté de connaissance contemplati

39 états d’esprit correspondants, aux xixe et xxe siècles . Au xixe siècle, l’essor technique crée dans le peuple une misère in

40 de misère autour de leurs usines pendant tout le siècle dernier, dépasse sans doute celui des tués des camps nazis, sinon cel

41 s conceptions matérialistes de l’homme, issues du siècle des Lumières. Incriminez ces conceptions, non la technique. Erreur s

42 ndre la carotte après laquelle il court depuis un siècle et demi ? On vient de voir qu’en réalité, la distance entre les moyen

43 t que l’Occident a décuplé ou centuplé pendant ce siècle les instruments et moyens de culture. On y publie plus de livres que

44 iques » sur les inventeurs du xviiie et du xixe siècles . Leur lignée remonte à Paracelse, par Jérôme Cardan, Leibniz, Denis P

45 siècle n’a guère plus de raisons qu’aucun autre siècle connu de se croire une époque décisive, époque du tout ou rien, du tr

46 amplifient, voilà qui est certain. Les guerres du siècle ont tué plus d’hommes que toutes les autres guerres de notre Histoire

47 ale des inventions : il avait fallu au moins deux siècles à la conscience européenne pour digérer les découvertes des astronome

48 mpréhensibles » d’Einstein aboutir en un quart de siècle à l’explosion de la bombe atomique, la découverte des antibiotiques i

49 ation née en Europe a dominé le monde pendant des siècles . Elle est encore, à notre époque, celle qu’on imite partout même quan

50 t, que les meilleurs esprits déplorent depuis des siècles  ? Ils ne peuvent être accidentels. Je pense même qu’ils remontent aux

51 ondre à la demande la plus urgente et générale du siècle  : la nostalgie communautaire, l’appel à quelque chose qui rende un se

52 moderne, comme le furent sans le vouloir tous les siècles et tous les artistes avant nous. Cet avant-gardisme artistique, fondé

53 ait dans le monde, au cours des quelques derniers siècles , quelque chose qui n’a pas de précédent » ? Alexandre n’avait conquis

54 se, au contraire : c’est elle qui a causé dans ce siècle les plus affreux bouleversements. Laissons les Amériques, l’Asie, dem

55 rent. D’où le mouvement immense, dès le milieu du siècle , vers tout ce qu’englobe le terme de socialisme — du marxisme au synd

56 enne n’a pas de raison de se perpétuer au-delà du siècle de l’électronique et de l’énergie nucléaire, si l’on ose affronter le

57 ué qu’il demeure, a cependant prouvé depuis vingt siècles sa faculté de produire ou d’intégrer les plus grandes nouveautés dans

58 ial. Je me transporte en esprit vers la fin de ce siècle , et je vois que le problème n’est plus du tout capitalisme ou communi

59 ssible Entre l’Orient et l’Occident jusqu’à ce siècle , le dialogue a toujours échoué, soit qu’il ait tourné court à peine a

60 Indes deviennent colonie anglaise en 1786 pour un siècle et demi seulement : c’est à peine 1/16e de l’histoire des relations e