1 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où les voies se séparent
1 pas de dialogue possible, ni d’appel, ni donc de vocation , ni par suite de personne. De là découle un monde de conséquences pré
2 ividuelle » (Svadharma) semble rappeler l’idée de vocation personnelle, tandis que nous inventons le collectivisme… Et l’on aura
2 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Première partie. La Voie et l’Aventure — Où le drame se noue
3 bon plaisir17. » Entre la Parole et la Grâce, la vocation et le pardon, comment trouver et vivre le chemin ? Pour l’Orient, la
4 guide. « C’est par la foi qu’Abraham, lors de sa vocation , obéit et partit pour un lieu qu’il devait recevoir en héritage, et q
5 ue avec le transcendant, reliant l’individu comme vocation divine à la communauté comme amour du prochain. Cet homme, mieux libé
3 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — La spire et l’axe
6 nct et vraiment relié, et singularisé par la même vocation qui lui fait découvrir dans tout homme son prochain. Ce paradoxe vécu
7 , dans l’amour, et par l’obéissance absolue à une vocation transcendante ; hors de quoi la personne demeure un pur possible, ou
8 Mais l’Église au contraire est une communauté de vocations personnelles, et donc imprescriptibles. Elle appelle à la liberté dan
9 agit par et dans la Réforme de Calvin, qui met la vocation au-dessus de la cité. Elle agit au xviiie siècle, comme un idéal inn
10 c’est-à-dire à l’individu naturel qui reçoit une vocation de Dieu ; puis à tout être humain considéré dans sa dignité. La diale
11 s de la permanente dualité de l’individu et de sa vocation , et propagés de là dans tous les ordres. Dans ce principe d’imperfect
12 naires de la personne, ces deux fuyards devant la vocation , sont au même titre les saboteurs de l’Occident. Eux seuls, en se mul
4 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Le Château aventureux
13 sonne et de ses « notes » les plus certaines : la vocation , la conversion, et le sentiment d’unicité sans précédent. La Passi
14 isit comme une grâce exigeante, et le revêt d’une vocation . L’individu arraché du commun par un souverain caprice de la Minne, a
15 icienne Isolde : « Élu par moi, perdu par moi ! » Vocation de souffrance et de fidélité jusqu’à la mort divinisante, mais un seu
16 et sacrées ; enfin, l’idée de la mission reçue ou vocation , transcendante par rapport à la morale commune et aux « intérêts de l
17 saropapisme. Ambition bridée dans l’Église par sa vocation transcendante et par le recours direct de l’âme à Dieu. Mais qui peut
18 sie religieuse de l’Occident. La Nation, ou la vocation socialisée Goethe, assistant à la bataille de Valmy, s’écriait : «
19 Nous assistons au transfert décisif de l’idée de vocation , passant des personnes aux nations. ⁂ Mais cet État-nation, une fois
5 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience du temps historique
20 une personne que par l’unicité que lui confère sa vocation , autrement il est vu comme une répétition, grain de poussière isolé d
21 urs. L’Incarnation du Christ vint accomplir cette vocation unique du peuple d’Israël. Et certes, l’Évangile ignore absolument to
22 tifiait, en effet, par la seule conviction que la vocation d’un homme peut être plus vraie que la règle — d’où les martyrs des p
23 vus réalisables, l’attente réalisante d’une ferme vocation . Dans un ouvrage de Mircea Eliade auquel les pages qui précèdent doiv
6 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’expérience de l’espace
24 tit « sans savoir où il allait », obéissant à une vocation aussi obscure qu’impérieuse. Mais de cette foi découle une vocation m
25 cure qu’impérieuse. Mais de cette foi découle une vocation missionnaire : « Allez et évangélisez toutes les nations. » Or les ch
26 la mer Océane. Et surtout, son vrai nom selon sa vocation . Car ainsi que l’écrit son premier biographe, l’évêque Bartolomé de l
7 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — L’exploration de la matière
27 t l’immanence dans le langage des philosophes, la vocation et l’individu dans l’anthropologie chrétienne, enfin la foi et la rel
8 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Deuxième partie. La Quête occidentale — Les ambivalences du progrès
28 — que chacun puisse de mieux en mieux réaliser sa vocation , donc être libre — ce but n’étant nullement celui de l’URSS, expressé
29 r que s’il traduit spontanément la personne et sa vocation  ; il est stérile et caricatural quand il se fait systématique et prét
30 t vivre pour voir en eux les traces de leur vraie vocation , et sentir ce qui blesse vraiment leur dignité. Si donc j’affirme ici
9 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — Le drame occidental
31 ce qu’elle pourrait être encore. Elle découvre sa vocation qu’elle avait si souvent trahie, dès lors qu’elle est mise au défi de
32 autant que je sache, n’a jamais suscité une seule vocation missionnaire. C’est donc moins la révolte du monde que les péripéties
33 témoigne dès maintenant de leur conscience d’une vocation occidentale. Et leur lutte pour l’Europe qu’ils veulent, contre l’Eur
10 1957, L’Aventure occidentale de l’homme. Troisième partie. Où allons-nous ? — La quête sans fin
34 a forgé les destins mais aussi fomenté les libres vocations de la race blanche, aventureuse moitié du monde. La Quête est notre f