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qui l’orientent ; et encore, dans la seule mesure
où
il leur restera fidèle. Ce sont à ces motifs et à ces buts que l’on v
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rappelé la mémoire de l’écrivain, dont la chaire
où
je parle ici porte le nom. Je m’étais chargé, en 1937, de composer po
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resque sans commune mesure », un peu dans le sens
où
Ramuz, dans le passage que je vous ai lu tout à l’heure, nous parlait
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e manifeste comme Européen dans la mesure précise
où
il doute qu’il le soit, et prétend au contraire s’identifier soit ave
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une entité. Mais vous ne pouvez pas la préciser.
Où
commence-t-elle ? Où finit-elle exactement ? Est-ce que la Turquie d’
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s ne pouvez pas la préciser. Où commence-t-elle ?
Où
finit-elle exactement ? Est-ce que la Turquie d’Asie Mineure en fait
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ue cela n’est pas fini. Surtout du côté de l’Est,
où
n’existent pas ce que l’on a appelé — à tort d’ailleurs — des frontiè
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ule la nation existe, parce qu’on sait exactement
où
elle commence et où elle finit, et votre Europe n’existe pas parce qu
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, parce qu’on sait exactement où elle commence et
où
elle finit, et votre Europe n’existe pas parce que ses frontières var
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ituels, l’obéissance absolue aux lois de la caste
où
le ciel vous avait fait naître. La deuxième objection porte sur l’exi
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ui a créé les sciences physiques et naturelles, d’
où
la technique et les machines. Mais c’est elle aussi qui a créé la not
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version individuelle brusque, renouvelant tout. D’
où
, par une transposition au plan social, la notion de révolution, sorte
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histoire, d’évolution et de science historique. D’
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l’idée de progrès. C’est l’Europe enfin qui a créé quantité de formes
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e histoire se noierait dans un déluge de chiffres
où
elle perdrait tout sens. Le temps lui-même est supprimé aux yeux de l
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es Pères de l’Église par exemple, ne savaient pas
où
l’aventure les mènerait, où elle mènerait leurs descendants. Rien n’é
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mple, ne savaient pas où l’aventure les mènerait,
où
elle mènerait leurs descendants. Rien n’était fatal dans ce qui s’est
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ines, ses formes de gouvernement, son hygiène — d’
où
le pullulement des masses asiatiques — et même ses délires, comme le
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ire de l’Europe — l’Europe étant le lieu du monde
où
sont conservés, cultivés et constamment renouvelés les grands secrets
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n’y joignez-vous pas un petit livre expliquant d’
où
viennent ces objets, pourquoi vous avez eu l’idée de les construire e
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qués, mais surtout contre nous, et dans la mesure
où
ils condamnent notre présence ; enfin que nos valeurs sont difficiles
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pour le produit le plus typique de l’Occident. D’
où
provient-elle ? De la technique évidemment. Mais comment expliquer qu
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tumes sacrées et les entraves ancestrales. Mais d’
où
venaient cette science et cette raison hardie rénovant les institutio
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ndouisme. Or, prenez-y bien garde : dès le moment
où
la réalité du corps et de la matière est affirmée — mais pas avant !
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u Moyen Âge scolastique à la Renaissance, siècles
où
s’opéra lentement la difficile synthèse gréco-chrétienne, puis de la
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ture, ou pourra l’être. Nous allons vers un temps
où
les loisirs deviendront quantitativement plus importants que le trava
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ques politiquement disciplinées, ou même d’écoles
où
ils n’auraient reçu qu’une instruction purement technique. L’ère nouv
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ines, des centaines de millénaires… Jusqu’au jour
où
les habitants d’un médiocre cap de l’Asie, qu’on nomme Europe, se mir
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auf de rares exceptions — de savoir par eux-mêmes
où
il faudrait aider, de quelle manière et pour quelles fins utiles. Pou
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oit se tourner vers des domaines très différents,
où
il est moins facile de s’orienter. Comment savoir où sont les vrais b
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il est moins facile de s’orienter. Comment savoir
où
sont les vrais besoins, quelles recherches sont nécessaires, et qui p
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y a souvent duplications, concurrence nuisible, d’
où
gaspillage des énergies et perte d’efficacité. 2° Il est de plus en p