1 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. II. Le mythe de l’enlèvement d’Europe
1 ète en Lycie.2 Hérodote. Europe fut d’abord une déesse , l’une des trois-mille Océanides, « race sainte de filles qui, avec A
2 aucoup plus tard, nous retrouvons Europe non plus déesse mais femme légendaire. Agénor, roi de Tyr en Phénicie, et descendant
3 armi elle les regards comme parmi les Charites la déesse née de l’écume. Elle ne devait pas longtemps prendre plaisir à ces fl
4 une manifestation locale et poétique de la Grande Déesse , dont le culte dominait le Proche-Orient et la Méditerranée orientale
5 ement, et son fils, l’arc détendu. Puis, quand la déesse se fut assez divertie : « Trêve, dit-elle, de colères et de bouillant
6 compliquent, s’effacent. Tandis que disparaît la déesse , paraît le continent.7 2. Hérodote : livre IV, dédié à Melpomène
2 1959, Les Origines de l’Europe : d’Hésiode à Charlemagne ou du mythe à l’histoire. V. Les étymologies
7 de sa feuille, représentant les cinq doigts de la déesse … Faut-il rappeler au surplus que Hellén — masculin d’Hélène et ancêt
8 La mère de Hellén, Pyrrha, serait la même que la déesse Ishtar, qui selon la mythologie babylonienne aurait provoqué le Délug
9 au 3e millénaire av. J.-C. ; et qui est aussi la déesse des Philistins, peuple venu de Crète en Palestine vers 1200 av. J.-C.