1
la jeunesse des hommes », nous dit Hésiode. À ce
poète
du viiie siècle avant notre ère nous devons la première mention conn
2
spira sans nul doute beaucoup d’œuvres perdues de
poètes
antérieurs, et dont nous parlent Hérodote et Thucydide entre autres,
3
érature alexandrine. Il est probable que Moschos,
poète
sicilien de Syracuse, artiste érudit et précieux, s’est inspiré de pe
4
s. Il a fixé pour nous le décor printanier où les
poètes
, sculpteurs et peintres de vingt siècles occidentaux feront jouer leu
5
ope 3 qui donne aussi les textes d’Horace, et des
poètes
de l’ère moderne. L’Idylle de Moschos Une fois, Kypris envoya à
6
et la Méditerranée orientale. Un autre érudit, le
poète
Robert Graves5, traduit Europe par « large face » et y voit un symbol
7
au sujet », soit pour les peintres, soit pour les
poètes
. Rémy Belleau, Ronsard, André Chénier, Victor Hugo, en font une sorte
8
lité — le drame de l’Europe dans l’histoire — ces
poètes
ont mis toute la distance qui sépare l’archétype profond de la littér