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silidiennes au culte général d’une Sophia æterna,
Éternel
féminin exalté bien au-dessus du Créateur biblique, Jahvé. Attaqués s
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me toi-même. » Lévitique, XIX, 18. « Tu aimeras l’
Éternel
, ton Dieu, de tout ton cœur, de toute ton âme et de toute ta force. »
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inassouvie » de Baudelaire conçoit « le goût de l’
éternel
»10. Et dans In vino veritas, l’un des héros ironiques de Kierkegaard
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c ces mythes, non pas avec l’instinct ou avec « l’
éternelle
luxure » sans horizon, que la pensée des spirituels se trouve aux pri
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ire, professent avec passion la foi gnostique : l’
Éternel
féminin les entraîne, vers un Ciel qui n’est pas ce qu’un chrétien mo
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lture et de l’anthropologie occidentales. C’est l’
éternel
débat entre la Gnose ardente et la Sagesse modératrice de l’Église, e
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sait : « la plénitude du temps, quand la décision
éternelle
se réalise dans l’inégale occasion ». Le saut, c’était le mouvement p
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ien différent du terme. Quand Jérémie reçoit de l’
Éternel
l’ordre de parler aux nations, il répond : « Je ne suis qu’un enfant,
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lui est adressée en dépit de ce qu’il est. « Et l’
Éternel
me dit : « Ne dis pas : Je ne suis qu’un enfant. Car tu iras vers tou
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a rencontré soudain la fascinante idée du Retour
éternel
. Devant le roc de Sils-Maria on le voit interrompre sa course, change
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t qu’une passion se révèle ; ou la mort ou la vie
éternelle
. Il faut donc que Don Juan disparaisse (car Don Juan ne gagnait qu’en
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inal, le jugement dernier — d’où l’idée du retour
éternel
. Comme je parlais de ces choses à une amie : « J’ai connu, me dit-ell
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où il est par essence malheureux, ce n’est pas l’
Éternel
féminin mystique du Second Faust. C’est la passion dans son intransig
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succession des moments. C’est la vision du Retour
éternel
qui subitement « cloue » le Don Juan de la connaissance. C’est Nietzs
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che lui-même qui tend la main au Commandeur — à l’
Éternel
Revenant, au Père ! — dans un suprême défi, et pour sombrer. Et ce se
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me aimée est idéale : c’est « Béatrice », c’est l’
éternelle
fiancée, c’est « une Dame élue, immatériellement pure ». C’est l’Âme,
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qu’Ibn Arabi désigne comme notre « individualité
éternelle
», notre « Nom divin », ce que le vieil Iran désignait comme Fravarti
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sur le Vide, si elle n’est pas une parabole de l’
éternel
. Ces formes demeurent allusives, ces corps souffrent et meurent, ces
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hait sa vie dans ce monde la sauvera pour la vie
éternelle
(Jean, XII, 25). Jésus sachant son heure venue de passer de ce monde
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raboliques, sur l’eau du puits et l’eau de la vie
éternelle
. La Samaritaine comprend. Jésus lui dit : « — Tu as eu cinq maris, et
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l’instinct, soit en amour, soit en adoration de l’
Éternel
féminin au sens mystique. La maithuna tantrique (union sexuelle sacré