1 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
1 l’ait approchée plus que nul autre. Je signale au génie de demain ce précurseur considérable, que sa lucidité a seule retenu
2 t soignée, aux frais de la Sécurité sociale. Quel génie saura-t-il déjouer ce plan d’asepsie spirituelle ? Mais j’imagine par
3 c’est à peu près ainsi que Valéry définissait le génie . La belle traduction française de Philippe Jaccottet s’intitule : L’H
2 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Deux princes danois. Kierkegaard et Hamlet
4 r à Wittenberg », c’est-à-dire s’abandonner à son génie dialectique, aux projets de poète et de philosophe qu’il avait conçus
3 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes I. Méditation au carrefour fabuleux
5 musique ; et de même la musique trouvera dans le génie sensuel son « objet absolu », car « l’état d’âme sensuel est trop lou
6 jeunesse fut l’erreur fatale de Byron. Il est le génie de l’instant. Ses conquêtes sont sans histoire, « car le temps lui ma
7 u passé. Il représente la négation spirituelle du génie spontané de l’instant. Il est donc seul capable de dompter Don Juan,
8 », gémit-il dans son Journal) et qui pressent son génie d’écrivain et sa vocation religieuse ? Don Juan est de toute évidence
9 une jeune fille, bien des hommes sont devenus des génies , beaucoup des héros, beaucoup des poètes, beaucoup des saints — mais
10 ètes, beaucoup des saints — mais pas un ne fut un génie par la jeune fille qu’il posséda, car par elle il ne devint que conse
11 nt pas, de même que tous les autres devinrent des génies , des héros, des poètes grâce à la jeune fille qu’ils ne possédèrent p