1 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Introduction. L’érotisme et les mythes de l’âme — V. Invasion de l’érotisme au xxe siècle
1 précision que le proverbe antique sur l’oisiveté mère des vices — les chances pratiques de l’érotisme. Déplorer le phénomèn
2 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
2 pour posséder l’enfant, dont il épouse d’abord la mère . Cette malheureuse mourra bientôt, renversée par une auto. H. H. emmè
3 is un point d’ironie frappe l’allusion. Ainsi, la mère du héros meurt très tôt (comme dans Tristan), mais voici le ton du ré
4 is voici le ton du récit : « Ma très photogénique mère mourut dans un accident capricieux (pique-nique, éclair) quand j’avai
5 eille et grave mélodie » qui marque la mort de la mère dans Tristan !) Le nom de l’hôtel où se passe la nuit de la séduction
6 nt de vie. Et ce lointain, c’est la Russie, cette mère glorieuse, incomparable, dont la renommée s’étend au-delà des mers, c
3 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Deux princes danois. Kierkegaard et Hamlet
7 c’est uniquement par obéissance aux désirs de sa mère . Il ne peut prendre son parti de la commune condition humaine. Une in
4 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Don Juan
8  » de beauté féminine (souvenir inconscient de la mère ) — trop vite séduit par la plus fugitive ressemblance, toujours déçu
9 u viol intellectuel. Comme Don Juan l’image de la Mère , Nietzsche poursuit l’image obscure, et à lui-même infiniment secrète
5 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Dialectique des mythes II. Les deux âmes d’André Gide
10 s d’une fois — elle se confond avec l’image de la mère  : « Le soir je retrouvais son profil disparu dans l’ombre de ta tête
11 subtilement et comme mystiquement, à celle de ma mère , sans que j’en sois très étonné. Les contours des visages ne sont pas
12 dit-il, « d’admirables figures chrétiennes » — sa mère , sa gouvernante et deux tantes maternelles — « à qui le prêt du moind
13 emblait-il » — puis confondant avec l’image de sa mère celle de sa proche cousine Madeleine, qu’il épousera malgré tout — co
14 ucoup plus tard la clef74. 1° Aimer l’image de sa mère reste permis, tant que le « désir charnel » est inhibé. 2° En revanch
15 anisme victorien ; au surplus, sanctionnée par la Mère . Donc Gide « prend son parti de dissocier le plaisir de l’amour ». Et
16 s de caractère moins « viril », dirait-on, que la mère , du moins telle que Gide l’a décrite — le petit André allait avoir 11
17 décrite — le petit André allait avoir 11 ans. Sa mère le prit sur ses genoux pour consoler l’enfant qui sanglotait : « et j
18 ans la chambre voisine, je l’ai confondue avec ma mère . » Notons que les deux femmes ne se ressemblaient en rien, ni physiqu
6 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Annexes — Annexe I. L’amour selon les évangiles
19 s ? (Matt., V, 46). Celui qui aime son père ou sa mère , son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi (Matt., X,
20 gne de moi (Matt., X, 37). Quelqu’un lui dit : Ta mère et tes frères sont dehors et demandent à te parler : Jésus répondit :
21 mandent à te parler : Jésus répondit : Qui est ma mère et qui sont mes frères ? Puis étendant la main sur ses disciples, il
22 dant la main sur ses disciples, il dit : Voici ma mère et mes frères (Matt., XII, 46-50). Si quelqu’un vient à moi et s’il n
23 u’un vient à moi et s’il ne hait pas son père, sa mère , sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même sa propre vie,
24  : C’est pourquoi l’homme quittera son père et sa mère , et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une seule chair ?
25 a des eunuques qui le sont dès le ventre de leur mère  ; il y en a qui le sont devenus par les hommes ; et il y en a qui se
7 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Annexes — Annexe III. Post-scriptum
26 trop tôt) et la malencontreuse intervention de sa mère mirent un terme à cette tentative. En jugeant André au nom de sa mora
27 n jugeant André au nom de sa morale puritaine, la mère le rejetait aux « vices contre nature », et en condamnant « l’impudiq