1
e Cet ouvrage prend la suite de quelques autres
où
j’ai parlé de la passion d’amour, des mythes de l’âme et du mystère d
2
olonge les lignes, vers un point de perspective d’
où
le regard puisse embrasser un champ mieux unifié du phénomène humain
3
cidentale. Je ne vois guère de domaine, en effet,
où
les malentendus invétérés et les préjugés prêts au bond retiennent au
4
ues du Nord (ou du moins dans leur vocabulaire) d’
où
procèdent, par les voies détournées que l’on sait, le lyrisme et le r
5
que d’un amour « profane », sans plus savoir ni d’
où
il vient ni où il va2. L’intransigeante hostilité qui oppose les tena
6
« profane », sans plus savoir ni d’où il vient ni
où
il va2. L’intransigeante hostilité qui oppose les tenants de la moral
7
ois « vrai Dieu et vrai homme » selon le Credo. D’
où
suit immédiatement que tout homme converti, recréé par l’Amour divin,
8
s, communes à la plupart des autres religions, et
où
l’on sait que les relations entre les sexes jouent un rôle décisif, m
9
ques de Kierkegaard définit l’amour comme le lieu
où
« la vie spirituelle la plus élevée s’exprime dans l’antithèse la plu
10
sens des gnostiques ? C’est en tout cas le milieu
où
l’érotisme, qui est dépassement lyrique ou réflexif du sexuel biologi
11
s mythes et leurs pouvoirs dans divers ordres D’
où
viennent les mythes ? Sont-ils nos inventions, ou nous les leurs ? Go
12
mythes de l’amour devient lisible, dans la mesure
où
elle correspond à l’action même du langage. Plus tard, une fois recon
13
rédisposent à la passion), dans la mesure précise
où
elles obéissent aux mythes, cependant que leurs auteurs croyaient s’a
14
tiques que systématiques : milieux par excellence
où
agissent les mythes de l’âme14. C’est donc avec ces mythes, non pas a
15
moins religieuse d’ailleurs que civilisatrice. D’
où
l’effet de révélation que produisit l’œuvre de Freud, l’impression qu
16
lement, générateur de complexes et de névroses. D’
où
la tolérance que j’ai dite, et qui effraye tant d’observateurs. Avant
17
société beaucoup moins cloisonnée et protégée, et
où
toute pulsation enregistrable est instantanément propagée. L’imprimé
18
que les causes aient émergé à nos consciences. D’
où
le scandale, et c’est peu dire — d’où l’angoisse et la mauvaise consc
19
sciences. D’où le scandale, et c’est peu dire — d’
où
l’angoisse et la mauvaise conscience qui caractérisent à la fois ceux
20
avant de l’évaluer, de mieux voir ce qu’il est, d’
où
il vient, où il va. J’entends bien que la littérature contemporaine m
21
aluer, de mieux voir ce qu’il est, d’où il vient,
où
il va. J’entends bien que la littérature contemporaine méprise les pu
22
dont je rappelle le schéma : l’érotisme commence
où
l’émotion sexuelle devient, au-delà de sa fin procréatrice, une fin e
23
nous permettre de trouver le fil rouge des trames
où
nous sommes engagés, et de nous orienter dans la forêt obscure de nos
24
e étant destinés à le transformer sans relâche (d’
où
la technique) pour d’autres tâches qui nous dépassent et en même temp
25
connaîtrons mieux les mythes qui nous tentent, d’
où
ils viennent et vers quoi leur logique nous conduit, peut-être serons
26
iété ou de leur portée humaine, ces œuvres seules
où
transparaît, dominateur, l’archétype médiéval de Tristan. Je ne sais
27
s’interdisant de parler de l’argent et du sexe, d’
où
le choc révélateur produit par Marx et Freud), la passion qui est tou
28
ion concevable ou déclarée en fait, dans un monde
où
tout est permis. Car la passion suppose toujours, entre le sujet et l
29
N’en sommes-nous pas au point de notre évolution
où
, tout étant réduit, « ramené à » comme on dit, profané, décapé des il
30
ns d’amour-passion au xxe siècle Trois œuvres
où
transparaît l’archétype de Tristan nous sont données vers ce milieu d
31
eu en Amérique, la découvre dans une petite ville
où
il prend ses vacances. Coup de foudre. Intrigue démente pour posséder
32
un bout à l’autre des États-Unis17. Jusqu’au jour
où
Lolita s’échappe, séduite par un autre homme d’âge mûr qu’Humbert tue
33
mort de la mère dans Tristan !) Le nom de l’hôtel
où
se passe la nuit de la séduction, les Chasseurs enchantés, rappelle v
34
est mort à peu près ignoré, tout près de ce lieu
où
j’écris, et son œuvre, en partie posthume, ne cessera de monter à l’h
35
omme ces journées d’arrière-automne à la montagne
où
l’air a quelque chose d’exsangue, d’agonisant, tandis que les couleur
36
parc, dans Vienne. Souvent, même dans les années
où
Ulrich avait cherché sa voie seul et non sans insolence, le mot de sœ
37
t il serait curieux de chercher pourquoi l’époque
où
se passe le roman de Musil — veille de la guerre de 1914 — connut peu
38
ersonne rêvée et même ne faire qu’un avec elle. D’
où
les innombrables confusions qui donnent au naïf commerce de l’amour u
39
’épier derrière le rideau des yeux d’un autre. D’
où
l’illusion que le Moi s’abolit dans cette Nuit de l’indistinction que
40
me ne va jamais si loin que lorsqu’il ne sait pas
où
il va… Ils étaient debout maintenant sur un haut balcon, entrelacés e
41
e frère et la sœur qui s’aiment, dans leur jardin
où
choit sans fin du haut des arbres sur le vert assombri des pelouses l
42
s pour le livre. Au terme d’un périple romanesque
où
tous les thèmes constants de la passion sont apparus et ont grandi l’
43
version américaine du « réalisme socialiste », d’
où
l’amour-passion est exclu. Or je vois triompher dans ce même public d
44
u Docteur Jivago l’objet d’une polémique mondiale
où
l’URSS et l’Ouest s’affrontent une fois de plus, pour des raisons, d’
45
es réunit dans une maison perdue au fond des bois
où
Jivago se cache, traqué par la nouvelle police d’un régime qu’il a po
46
gamine ». Le docteur réussit à rejoindre Moscou,
où
il vit misérable et caché. Il épouse sans amour une jeune fille qui s
47
nous en lisons les termes anticipés dans la scène
où
Komarovski (l’intrigant qui a su détourner à son profit le Pouvoir né
48
out ce qui règle officiellement la vie sociale. D’
où
la présence continuelle, dans nos trois romans tristaniens, de la Soc
49
staniens, de la Société et de ses conventions ; d’
où
la critique mordante à laquelle les soumet le héros, parlant pour l’a
50
ous qu’au moment où ceux-ci commencent à faiblir,
où
les violer est encore scandaleux mais n’entraîne pas la mise à mort i
51
’aller dans leurs romans jusqu’au point périlleux
où
le scandale reste efficace tandis que la censure hésite. Le Roman de
52
de Tristan n’apparut dans l’histoire qu’au temps
où
la réforme grégorienne et les abus qu’elle combattait venaient de dre
53
uvert du mythe. Tel est le « terrain » biologique
où
le roman trouve les meilleures chances à la fois de se déclarer et de
54
d’une promenade. On le transporta dans un hôpital
où
il mourut en quelques semaines, âgé de 42 ans. Le seul événement exté
55
n seul jour, rompre les chaînes de la mélancolie,
où
une autre puissance me retenait. » Cette disposition, ajoute-t-il, l’
56
Ainsi l’incertitude est objective dans la mesure
où
l’objet de la conviction qu’on entretient n’est pas démontrable ; dan
57
nt n’est pas démontrable ; dans la mesure, aussi,
où
l’enjeu de la vocation reste passible d’être mis en doute, ou même ni
58
d’être mis en doute, ou même nié ; dans la mesure
où
cet enjeu risque, après tout, d’être purement imaginaire. À cela, nou
59
d’Argus à ne pas se laisser duper dans une œuvre
où
se proclame le poète. Enfin, aux dernières pages du livre, il ajoute
60
Vainement essaierais-je de raconter les occasions
où
Dieu m’a fait sentir son secours. Une chose m’est bien souvent arrivé
61
ère, suivre sa vocation, c’est aller dans le sens
où
la nature nous pousse, dans le sens de nos talents, de nos « facilité
62
ivrer que d’abuser. Dans le vertige de l’anarchie
où
il se plaît, ce grand seigneur n’oublie jamais son rang. Son naturel,
63
l’homme qui n’atteint pas au plan de la personne
où
pourrait se manifester ce qu’il y a d’unique dans un être. Pourquoi n
64
sensualité, précisément, ne serait pas le domaine
où
Don Juan se révèle le moins dangereux. (Appelons ici danger ce qui pe
65
un don-juanisme plus secret, une table de pharaon
où
l’on met sur les cartes des « valeurs » invisibles au lieu d’espèces
66
ur du monde. C’est au point de fureur dionysiaque
où
la joie de détruire devient douleur, et dans l’angoisse d’une puissan
67
ui ne valent que par ces règles et dans la mesure
où
l’on sent qu’elles les violent. Pour peu qu’il les impose, elles perd
68
ontraints de gagner dans le temps de leur vie — d’
où
la tricherie ; ou bien il leur faut nier la fin des temps, le règleme
69
emps, le règlement final, le jugement dernier — d’
où
l’idée du retour éternel. Comme je parlais de ces choses à une amie :
70
u’il n’avait pas eues par fidélité à la sienne. »
Où
est la tricherie ? Dans le défi, installé au cœur de la règle ?
71
e ces routes, hormis le vent dont on ne sait ni d’
où
il vient ni où il va. (In Vino Veritas) Kierkegaard a vécu l’amour u
72
ormis le vent dont on ne sait ni d’où il vient ni
où
il va. (In Vino Veritas) Kierkegaard a vécu l’amour unique, la passi
73
un « Don Juan de la connaissance », jusqu’au jour
où
il s’arrête, « cloué », sur le seuil d’une Éternité en laquelle il dé
74
cherché bien longtemps le point de perspective d’
où
le regard puisse embrasser à la fois ces deux vies dénuées et ces deu
75
me au gré d’un vent soudain, dont on ne sait ni d’
où
il vient ni où il va. IKierkegaard et Don Juan C’est au cœur des
76
vent soudain, dont on ne sait ni d’où il vient ni
où
il va. IKierkegaard et Don Juan C’est au cœur des grands bois du
77
s, l’amour sensuel disparition dans le temps », d’
où
vient que la musique est son parfait médium. Pour Don Juan, « la fémi
78
ait découvert à la fois le médium et l’idée », d’
où
« la valeur classique absolue » de son opéra. On pourra multiplier le
79
nication indirecte, voilée, rejoignant l’homme là
où
il existe, dans sa finitude, et lui parlant la langue qu’il entend. M
80
e message devient énigmatique dans la mesure même
où
il a su se rendre perceptible… Ce qui se passe entre Kierkegaard et s
81
ur qui « entraîne » et transfigure dans la mesure
où
il est par essence malheureux, ce n’est pas l’Éternel féminin mystiqu
82
t seul à la campagne, ce jour-là, « à Fredensborg
où
souvenir et nostalgie s’embrassent. C’est ce moment que j’aime tant.
83
e, loin de Triebschen, loin de Bayreuth surtout —
où
l’auteur de Tristan est l’époux comblé de Cosima… — loin du Nord déso
84
lle recoins de ce chaos de rochers près de Gênes,
où
je vivais tout seul, en une familière intimité avec la mer.43 » Il vi
85
re sainte » — tiendra-t-il à préciser plus tard —
où
Richard Wagner meurt à Venise44. Que dit Zarathoustra ? « Insouciant
86
Isolde, ce billet qu’il écrit pour Cosima au jour
où
la démence éclate : « Ariane, je t’aime ! signé : Dionysos. » Le Cas
87
Le dernier aphorisme d’Aurore se termine ainsi :
Où
voulons-nous aller ? Voulons-nous donc franchir la mer ? Où nous entr
88
-nous aller ? Voulons-nous donc franchir la mer ?
Où
nous entraîne cette passion puissante, qui prime pour nous sur toute
89
l éperdu dans cette même direction, vers le point
où
jusqu’à présent tous les soleils déclinèrent et s’éteignirent ? Dira-
90
n Juan, toujours aimé, ne peut aimer en retour. D’
où
son angoisse et sa course éperdue. L’un recherche dans l’acte d’amour
91
te donc en permanence. Au surplus, dans la mesure
où
la conduite, la pensée et l’affectivité d’un même individu sont disso
92
ain, c’est l’un de ces cavaliers sortis des temps
où
les hordes nomades apparaissaient soudain sur les terres des premiers
93
is ne saurait être en aucun cas statique, au sens
où
la supposent la morale sociale et ses lois laïques ou religieuses. Ca
94
Une certaine dualité est normale, dans la mesure
où
elle ne fait que traduire la formule même de la vie sur tous les plan
95
oyau mais également à l’œuvre dans le cytoplasme,
où
ils sont les agents d’induction de la synthèse des protéines. Tant qu
96
les attachements terrestres, — elle veut ce ciel
où
l’amant et l’aimée se confondent en un seul être, dans le règne sans
97
l’énigme jamais résolue de ce nirvana romantique (
où
le Souffle du Monde est encore une « tourmente » !) que nous laissent
98
ur réel : car sans prochain, l’amour ne sait plus
où
se prendre. Tout amour véritable est relation réciproque. Cette relat
99
e contente de conquêtes faciles. (Mais je ne sais
où
l’on prend que Don Juan les dédaigne ? N’aurait-on jamais lu le Catal
100
mémoires, et pas seulement aux premières phrases
où
il compare la France à la « princesse des contes…, vouée à une destin
101
t, nous nous connaissions peu, ce jour de juin 39
où
, dans le hall de la rue Sébastien-Bottin, j’étais en train de télépho
102
passent tout près. Il articule dans le bruit : «
Où
habitez-vous maintenant ? » Je crie que je l’ignore, devant quitter d
103
ne porte capitonnée qui donne sur la bibliothèque
où
il travaille, Gide apparaît en robe de chambre grise, le corps un peu
104
époque — entre tabous sexuels et spiritualité, d’
où
sa polémique inlassable contre l’orthodoxie telle qu’il l’imaginait e
105
L’usage qu’il en faisait me semblait décevant. Là
où
Claudel prend son élan pour caramboler des symboles, où Valéry se fût
106
udel prend son élan pour caramboler des symboles,
où
Valéry se fût poliment récusé, Gide objectait, déduisait, s’émouvait…
107
r pour l’Évangile, et cela jusque dans les années
où
il doutait de l’existence de Dieu. Mais il croyait à l’homme individu
108
une extase libératrice : « un nirvana prodigieux,
où
le moi entier se fondrait, s’abîmerait en extase, et garderait pourta
109
sans désir). Dans Si le grain ne meurt, à la page
où
il décrit sa première expérience avec un jeune garçon, il proclame su
110
le Monstre ne le trouvera plus ! Il ne saura plus
où
le prendre ! Je suis Tristan, voyez mon âme, c’est un ange. Je suis D
111
me.) Cet aveu pathétique est l’un de ces moments
où
Gide existe, « irremplaçable », où il rejoint sa vraie personne, parc
112
de ces moments où Gide existe, « irremplaçable »,
où
il rejoint sa vraie personne, parce qu’un Tiers en lui, qui est son v
113
auf le Journal — ils aient jamais « cohabité », d’
où
l’absence de tension profonde qui a sans nul doute favorisé les perfe
114
nc cette première approche. ⁂ Dans la mesure même
où
Kassner se montre disciple de Kierkegaard, sa pensée paraît réfractai
115
assner, comme aussi de son apparente obscurité. D’
où
provient cette obscurité si fascinante ? De cela sans doute que Rudol
116
té plus absolue. Telle est la forme des dialogues
où
culmine son art. De ces dialogues, où chaque interlocuteur, tour à to
117
s dialogues où culmine son art. De ces dialogues,
où
chaque interlocuteur, tour à tour, atteint à l’expression la plus vir
118
apparence, le problème chrétien du Dieu-Homme, d’
où
naît celui de la personne, générateur de l’Occident. Problème ambigu
119
Sierre-en-Valais, non loin de cette tour de Muzot
où
Rilke passa la fin de sa vie. À travers les longs corridors d’un chât
120
’isole dans la seule profondeur de sa vision84. D’
où
sa curiosité avide et amusée pour tous ceux que l’on pouvait connaîtr
121
ence d’une maîtrise achevée, comme infaillible. D’
où
l’image qui me vint à l’esprit, pendant notre première rencontre, de
122
et atteint à chaque coup le centre de la cible. D’
où
mes allusions répétées à la technique du zen-bouddhisme — que je voud
123
hr), de la Personne et de la Liberté. Monde viril
où
ne peut régner que « cette prose qui exclut les vers : Blaise Pascal,
124
comme absorption totale du contenu dans la forme,
où
il voit un équivalent de l’unité du Tout et du Rien, maintenus ensemb
125
ke, tient cachée : C’est lorsqu’un pur essor vers
où
? Aura vaincu l’orgueil puéril Qu’enfin, submergé par son gain Celui
126
t que je vise est toujours dans le fini. Le point
où
tombe la flèche, c’est le fini (sans limites). À la place de ce fini
127
nt toujours ailleurs, au tout unique, à l’infini,
où
se rejoignent d’un seul coup dans l’illumination de la vision (dirait
128
s Propos recueillis par Kensik (Gedenkbuch, 1954)
où
je lis à propos de Kierkegaard, de son père, de sa fiancée, de sa mél
129
sonnes divines à la fois distinctes et reliées. D’
où
la définition de la personne humaine ou du vrai moi, reprise et préci
130
rt de la personne dès maintenant libérée du monde
où
elle vit encore en exil, mais « héritière du Royaume », dès maintenan
131
e de l’Inde mais enté sur le tronc abrahamique, d’
où
sont issus les Juifs, les chrétiens, et l’islam. Que serait l’Ange po
132
montagnes flamboyant aux aurores, d’eaux célestes
où
croissent les plantes d’immortalité », au centre du monde spirituel (
133
se dirigeaient leurs négations, aux temps anciens
où
nos affirmations n’existaient pas, ou leur demeuraient inconnues. Dès
134
eu que l’âme chrétienne doit le transfigurer, — d’
où
la « résurrection de la chair ». Il en va de même pour le bouddhisme
135
îne fatalement les attachements à l’illusoire ; d’
où
l’action, le devenir, la mort, et la roue des retours sans fin. « Inc
136
her de renaître103 ! Mais vient le second stade,
où
les spirituels s’opposent même à l’ego absolu, à la réalité de l’âme
137
: « Nous devenons vraies personnes dans la mesure
où
nous faisons face à l’Un tout-transcendant.105 » (Ce qui est chrétien
138
elle que tu avais avant même d’être né.106 » Par
où
nous rejoignons un certain christianisme — à partir d’un certain boud
139
st : toi-même. ⁂ Les différences ne sont donc pas
où
l’on croyait, ne sont jamais exactement ce que l’on croyait. Si nous
140
: il ne devient mauvais que dans la seule mesure
où
il se referme sur soi, c’est-à-dire se refuse à l’amour. Et de même l
141
va toujours de personne à personne. Mais alors, d’
où
vient la personne ? Quel que soit le nom que lui ont donné les trois
142
ême108 ». L’érotisme sensuel est l’autre extrême
où
se porte l’âme irritée mais non pas convertie par l’esprit — comme l’
143
sion (ici, non romantique !) il se situe au point
où
le regard de l’âme reconnaît soudain dans l’Aimé cette Forme sensible
144
« Nous ne désirons des choses que dans la mesure
où
elles nous procurent une jouissance. La divinité n’est un objet d’amo
145
les variétés dans l’approche de l’ultime réalité.
Où
nous verrions contradiction, antinomie, ils ne montent pas sur leurs
146
vie et contre l’entropie127. Elle ne sait plus d’
où
lui vient cette passion qui a produit la technique et les sciences, m
147
u’aux yeux de celui qui nie l’âme ; mais alors, d’
où
viendrait cet amour, à qui irait-il ? La passion de Tristan est la pr
148
. « Écarte les choses, ô amant ! » Jusqu’au point
où
l’Élue, devenant le monde — « On est seul avec tout ce que l’on aime
149
homme, autre chose que l’instinct. Dans la mesure
où
, sans perdre l’instinct, elle s’ordonne à des fins nouvelles qui ne s
150
ien : élève l’érotique au niveau de signification
où
l’homme spirituel doit atteindre avec l’ensemble de ses facultés.) La
151
ain le point de la vie ; qu’il y ait tels moments
où
nous sommes convaincus que « tout » dépend d’une décision à prendre ;
152
sentiments s’égarent, ce désir exige un Ailleurs
où
la possession soit entière. Certes, la science nous donne, dès mainte
153
cela seul donne un sens à tout : au vide cosmique
où
danse tel brouillard d’électrons empruntés à droite et à gauche et qu
154
posée dans « ce siècle », dans le monde apparent
où
nous vivons. 2. Jésus n’a jamais parlé de sa naissance virginale. Pas
155
ion aux « lois » de la vie sexuelle. On voit donc
où
le bât nous blesse, en Occident. 7. En regard des déclarations consta
156
établir que, dans les circonstances particulières
où
il a été fait, cet acte était moral, presque religieux… mais ce sont
157
oines, eux-mêmes voués à l’abstinence, à l’époque
où
le pape Grégoire venait d’imposer le célibat à tous les prêtres sécul
158
aire des naissances est un péché. Mais à l’époque
où
fut donné ce commandement, les Douze Tribus n’étaient qu’un groupe in
159
as en son lieu, mais dans le canal de l’urètre, d’
où
il sera bientôt éliminé. Le procédé physique comporte donc une erreur
160
ques lignes plus bas : « une vie prolongée ») par
où
l’on rejoint la croyance magique ; mais aussi un progrès dans la Voie
161
ser dans tous les ordres, à notre civilisation. D’
où
la nécessité de ce rappel technique, au terme d’un ouvrage dont le su
162
pays, m’apparaît nécessaire dans la mesure exacte
où
elle se révèle suffisante. Certes, l’éducation n’a d’autre fin derniè
163
s, et qu’il n’en est pas deux interchangeables. D’
où
la difficulté de concevoir une morale générale de l’amour, des règles
164
ur fin véritable la personne, mais dans la mesure
où
la personne se réalise, devient donc libre et responsable, la morale