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d avenir, parce que les premiers chrétiens et les
Pères
de langue grecque l’emploieront pour désigner l’amour divin et l’amou
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a, elle avait peut-être 12 ans, en compagnie d’un
père
très jeune ou frère aîné. Sa façon d’entrer, de s’asseoir, de tendre
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en de théologie, par obéissance aux désirs de son
père
. Et surtout, lui aussi se sait la victime d’une sorte de neurasthénie
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tres d’exception. Hamlet reçoit sa mission de son
père
, qui lui apparaît sous la forme d’un spectre. Assassiné, dit-il, par
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e roi actuel, qui n’est donc qu’un usurpateur, le
père
ordonne au fils de le venger. Hamlet revient vers ses compagnons, qui
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ndant que le secret était lié à la mémoire de son
père
. Il qualifie cette révélation de « grand tremblement de terre » dans
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ectre. Et, d’autre part, c’est l’influence de son
père
qui ouvrit les yeux de Kierkegaard sur l’absolu du christianisme véri
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ur une pantomime représentant l’assassinat de son
père
et l’usurpation. « Cette représentation, dit-il, est le moyen par leq
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ille qu’il posséda, car par elle il ne devint que
père
; et pas un ne fut un saint par la jeune fille qu’il posséda, car il
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la main au Commandeur — à l’Éternel Revenant, au
Père
! — dans un suprême défi, et pour sombrer. Et ce sera bientôt l’aveu
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l’obscurité. Mais c’est Dona Anna qui appelle son
père
, au moment où elle sent Don Juan prêt à s’enfuir, un peu trop vite. J
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ns élevés dans la même tradition : mais quand son
père
mourut — homme libéral et bon, et par bien des traits de caractère mo
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Kassner, Rilke appartient décidément au monde du
Père
, « monde des enfants, des femmes et des vieillards », monde passif, f
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, 1954) où je lis à propos de Kierkegaard, de son
père
, de sa fiancée, de sa mélancolie et de son angoisse : « De même qu’Ha
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e Christ en Dieu ». (Colossiens, III, 3.) Dès les
Pères
grecs et le latin Boèce, à travers Jean Scot Erigène, jusqu’à Richard
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qu’il a donné son fils unique… (Luc, III, 16). Le
Père
m’aime parce que je donne ma vie (Luc, X, 17). Comme le Père m’a aimé
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parce que je donne ma vie (Luc, X, 17). Comme le
Père
m’a aimé, je vous ai aussi aimés… Il n’y a pas de plus grand amour qu
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ai fait connaître tout ce que j’ai appris de mon
Père
. (Jean, XV, 9, 13, 15.) Celui qui garde mes commandements, c’est celu
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qui m’aime ; et celui qui m’aime sera aimé de mon
Père
, je l’aimerai et je me ferai connaître de lui. (Jean, XV, 15). Celui
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sachant son heure venue de passer de ce monde au
Père
, et ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, mit le comble à s
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us maltraitent, afin que vous soyez fils de votre
Père
qui est dans les cieux (Matt., V, 43). L’amour du prochain est spiri
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méritez-vous ? (Matt., V, 46). Celui qui aime son
père
ou sa mère, son fils ou sa fille plus que moi, n’est pas digne de moi
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Si quelqu’un vient à moi et s’il ne hait pas son
père
, sa mère, sa femme, ses enfants, ses frères, ses sœurs, et même sa pr
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t qu’il dit : C’est pourquoi l’homme quittera son
père
et sa mère, et s’attachera à sa femme, et les deux deviendront une se
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toujours prêts à retourner aux coutumes de leurs
pères
ou de leur tribu « comme le chien à son vomissement », le puritanisme