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e ; mais aussi dans les alternances d’engagements
passionnés
et de retraits ambigus (déception ou besoin de se libérer ?) qui marq
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ciologique, ne laisserait plus de place à l’amour
passionné
, tel qu’il fut inventé au xiie siècle par les troubadours du Langued
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e que la société n’en pâtit. En revanche, l’amour
passionné
pour une fille encore impubère n’aurait guère pu surprendre au Moyen
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lement touche à deux reprises le thème de l’amour
passionné
pour une enfant, mais surtout veut y voir une préfiguration de l’amou
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nsubordination, un désir démesuré et démesurément
passionné
d’amour ! L’expérience impossible dans laquelle s’engage Ulrich se p
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vraie passion, n’apparaît cependant, aux yeux des
passionnés
, que comme un contrecoup accidentel. Ils veulent brûler. Et ils croie
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spectral si fascinant. C’est pourquoi les amants
passionnés
en viennent toujours à invoquer le mythe platonicien des deux moitiés
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al différent ; en d’autres termes, l’hostilité du
passionné
est dirigée contre le social en soi, et non point provoquée par la na
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acte aussi monstrueux de sélection » ? L’amoureux
passionné
, dans son choix exclusif, n’est-il pas « un pantin dont quelque chose
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l’expression parfaite et unique de la spontanéité
passionnée
, l’autre ne veut prendre à témoin que le seul Tristan de Wagner, comm
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artenir sans restriction, dans une « stupéfaction
passionnée
.68 » Ces fantaisies ou ces phantasmes voluptueux sont le fait d’un te
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premières œuvres ; et pour Wagner, « une aversion
passionnée
». Quant à Don Juan, le personnage était bien fait pour le scandalise
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eur sont liés à notre amour ; et plus l’amour est
passionné
, exigeant, singulier, plus grand le risque. Ce que nous croyons aimer