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regard puisse embrasser un champ mieux unifié du
phénomène
humain : corps-âme-esprit. On va donc trouver dans ces pages des réfl
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l’Amour. — Dans cet ensemble infiniment varié de
phénomènes
que l’Europe seule a désignés par le seul et même terme d’amour4, con
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e d’influence du christianisme. C’est pourquoi le
phénomène
que je nomme érotisme, englobant le mariage d’amour, la passion mysti
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« chrétienté ». On ne saurait donc interpréter ce
phénomène
— dans son évolution au cours des siècles et dans sa situation contem
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N’ont-ils pas simplement développé les clichés de
phénomènes
plus anciens, ou plus généralement humains ? Nous voici ramenés au pr
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ps, la preuve de l’âme est l’émotion. Les mythes,
phénomènes
animiques, décrivent des réalités de l’affectivité, que le sentiment
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ier l’omniprésence de l’appel au désir sexuel. Ce
phénomène
mille fois décrit n’en demeure pas moins stupéfiant par sa soudaineté
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les chances pratiques de l’érotisme. Déplorer le
phénomène
est donc vain. Il s’agit de comprendre ses causes, et surtout ce dont
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est là qu’on peut voir apparaître le sens réel du
phénomène
que j’ai rappelé, et qui n’est guère en soi que l’écume d’une vague p
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dés par l’érotisme », loin d’être les fauteurs du
phénomène
dont j’ai rappelé plus haut les signes évidents, ils agissent à leur
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des hommes et des femmes d’aujourd’hui ; mais le
phénomène
qui nous occupe est antérieur. Je n’ignore pas non plus le fait techn
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ne définit pour moi ni le bien ni le mal, mais un
phénomène
passionnant par excellence, dont j’essaie, avant de l’évaluer, de mie
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ent l’amour, la littérature érotique réagit à des
phénomènes
qu’elle n’a pas provoqués, qui la dépassent, mais dont elle tente de
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t soudain les traits d’une tête humaine. C’est le
phénomène
inverse qui se produit à la lecture des trois romans : vous regardez
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ne sœur réelle et vivante… Incontestablement, des
phénomènes
analogues sont fréquents. Dans plus d’une existence, la sœur imaginai
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n doute, la nature en soi de nos mythes, qui sont
phénomènes
de l’âme. Mais elle nous aide à mieux imaginer le processus de leur a
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ine dialectique formelle étant commune à tous les
phénomènes
qui relèvent de la vie en général, pourquoi refuser l’hypothèse que l
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si c’est mal ou bien : je constate simplement le
phénomène
. Je ne tiens pas la foi pour une vertu plus que l’absence de foi pour
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n avec le corps. Elle doit tendre à se libérer du
phénomène
individuel au lieu que l’âme chrétienne doit le transfigurer, — d’où
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i moi, c’est-à-dire selon les langages, entre les
phénomènes
et le noumène, l’individu et la personne, l’âme et l’ange, l’ego et l
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ultiples lignes de causes, de multiples séries de
phénomènes
remontant loin dans le passé et dont les traces se perdent dans les p
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lus générale encore qui embrasserait à la fois le
phénomène
humain, les lois cosmiques, et l’amour créateur. Théorie de l’amour u
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déjà la possibilité d’une explication unifiée des
phénomènes
gravitationnels et magnétiques, mais elle admet que l’affectif demeur