1 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Nouvelles métamorphoses de Tristan
1 es besoins de la narration et de la rhétorique du récit . Dans une société comme la nôtre, l’amour-passion peut-il encore trou
2 ent offrir au lecteur : critique d’une société ou récit d’une passion ? On connaît ces paysages fantastiques de la Renaissanc
3 ès tôt (comme dans Tristan), mais voici le ton du récit  : « Ma très photogénique mère mourut dans un accident capricieux (piq
4 par point, et que l’on peut croire délibérée, du récit de l’erreur « fatale » de Brangien.) Comme dans Tristan, il est vrai,
5 e mariage au nom de l’amour-passion anime tout le récit . Comme dans Tristan, l’on sent que l’auteur n’est pas intéressé par l
6 se est, de toutes, celle qui se prête le mieux au récit . La sexualité pure et l’amour du prochain ne sont vrais qu’en acte, e
7 -être jamais mieux que dans l’élan lyrique de son récit . Lié plus que tout autre à la littérature par une complicité d’origi
2 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Première partie — Deux princes danois. Kierkegaard et Hamlet
8 que Coupable-Non coupable, qui sont en réalité le récit à peine déguisé de ses fiançailles et l’analyse interminable des moti
9 jeunir. » Et Kierkegaard ajoute, en commentant ce récit  : « Cruauté nécessaire ! » Il la quitte avec une froideur affectée, p
3 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — Rudolf Kassner et la grandeur humaine
10 t les modèles des personnages de ses Dialogues et récits physiognomoniques, officiers, acteurs ou artistes, grands maniaques d
11 u’on arrive et s’en aille à l’improviste, que les récits soient brefs — surtout pas d’analyses ! — les propos vifs, spontanés,
4 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Deuxième partie — L’amour même
12 lés jusqu’à le matérialiser, si l’on en croit les récits de vies d’anachorètes. À leur intention, je me répète. « Faire l’amou
5 1961, Comme toi-même. Essais sur les mythes de l’amour. Annexes — Annexe I. L’amour selon les évangiles
13 nde, mit le comble à son amour pour eux. (Suit le récit du lavement des pieds des disciples.) (Jean, XIII, 1). Enfin, ce pas
14 ., XIX, 10-12). Une « femme pécheresse », dit le récit , vient voir Jésus qui est à la table d’un pharisien. Elle pleure, ess