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ai pris dans les grands auteurs des xixe et xxe
siècles
, et cités comme autant de faits. Il s’agit de trouver ou d’inventer n
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x des chrétiens exigeants et sincères, depuis des
siècles
? Pour comprendre la situation problématique de notre temps, il faut
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aces, il est constant qu’on les a lus pendant des
siècles
à la lumière des polémiques pauliniennes dirigées contre les gnostiqu
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es gros livres de casuistique des xvie et xviie
siècles
, la plupart écrits par des moines et à l’usage des confesseurs, on ne
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er ce phénomène — dans son évolution au cours des
siècles
et dans sa situation contemporaine — qu’à la lumière de ses origines
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oblèmes individuels. Ils sont là depuis plusieurs
siècles
, ils nous attendent, préformant les mouvements intimes de notre sensi
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— et j’en connais — en voyant « Tristan » dans ce
siècle
. S’il est vrai que les mythes nous en apprennent bien autant sur l’Eu
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n’est pas l’immoralité plus ou moins grande de ce
siècle
qui la concerne, mais bien les attitudes (religieuses sans le savoir)
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langue nouvelle, rénovant d’un seul coup pour des
siècles
la musique et la poésie, le roman, la piété, et les mœurs. Tout cela
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en ordre morale et spirituelle devait prendre des
siècles
, et n’est pas terminé. Car la révolution que nous sommes en train de
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grès, donc normal et moyen selon les standards du
siècle
; confrontez-le avec les œuvres, apparues depuis cinquante ans, de Fr
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pe de Tristan nous sont données vers ce milieu du
siècle
par l’Europe, l’Amérique et la Russie. De chacune d’elles on a pu dir
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nquête est-elle muette sur ce qui fait depuis des
siècles
(depuis le xiie siècle exactement) qu’un roman soit vraiment un roma
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hie de Kierkegaard avait été mise à la scène deux
siècles
et demi avant d’être vécue. Le style élisabéthain de Kierkegaard, son
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igueur subversive. Nietzsche s’est dressé face au
siècle
. Et l’adversaire qu’il s’est choisi, c’est l’esprit de lourdeur, notr
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oble » passion dont parlait Nietzsche, pendant le
siècle
des Lumières. « Comme on voit, en fermant les yeux, une statue noire
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oriquement, une invention du xviiie , du moins ce
siècle
a-t-il joué par rapport à ce personnage le rôle exact de Lucifer par
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el. Des coutumes ancestrales, oubliées depuis des
siècles
, sont subitement réactivées par sa qualité d’Étranger. À la question
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ultipliées et prolongées après sa mort dans notre
siècle
. Elles relèvent de l’esprit de parti, qui est le contraire de l’amour
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gloire secrète. Qui l’a mis à son rang dans notre
siècle
? Les meilleurs, certes, mais presque seuls : Valéry, Gide, Eliot, Au
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et nous vaut une description inégalable du mal du
siècle
. Ici, le mépris ne porte aucune atteinte à la perspicacité parce qu’i
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s exemplaires. Cette collection de types de notre
siècle
puisait dans l’Europe de naguère — surtout viennoise — ses éléments a
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nthropologie plus ou moins « scientifique » de ce
siècle
, il semblerait que les négations du moi selon les écoles orientales c
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du naturel, et qui lui survivra dans le cours des
siècles
, sans surprises et mille fois réincarné — la vue juste imagine — au s
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qu’elle l’admette. Ce qui était écarté depuis des
siècles
, renvoyé au chapitre des magies puériles, redevient l’objet fascinant
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donne, dès maintenant, des « ailleurs » dont les
siècles
derniers croyaient avoir banni jusqu’à la possibilité : elle les calc
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dducéens. Jésus leur répondit : les enfants de ce
siècle
prennent des femmes et des maris, mais ceux qui seront trouvés dignes
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is ceux qui seront trouvés dignes d’avoir part au
siècle
à venir et à la résurrection des morts ne prendront ni femmes ni mari
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l, dont la « petite semence » est posée dans « ce
siècle
», dans le monde apparent où nous vivons. 2. Jésus n’a jamais parlé d
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pour beaucoup, que l’hypocrisie et les tabous du
siècle
passé. » L’affirmation paraît tout arbitraire, en ce sens qu’elle ne
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relation dans laquelle ils se trouvent depuis des
siècles
en Occident, et notamment depuis le romantisme, puisse et doive être