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a voulu voir la première proclamation de l’union
fédérale
des nations sous l’égide « romaine » (lisons européenne), c’est que t
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onal ; d’une force armée commune ; et d’un budget
fédéral
, alimenté d’ailleurs aux dépens de la dîme ecclésiastique. De ce text
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ué à cet effet la grâce du Saint-Esprit, avec les
conseils
et l’accord des prélats, des princes, des grands, des nobles et de no
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ontre les autres ; qu’ils ne prêteront secours ni
conseil
à aucune conspiration contre l’un d’eux ; et qu’ils s’entraideront po
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e traité prévoit le fonctionnement de l’Assemblée
fédérale
, pièce maîtresse de la construction : Item, afin que ce qui est écr
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oser autrement, l’Assemblée elle-même ait un seul
conseil
propre et spécial, qu’un seul président X en soit le père et la tête,
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it proposé de réunir à Bâle la première Assemblée
fédérale
! — il ne trouva qu’une cohue d’aventuriers sans armes ni chefs. Il m
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la garde d’un Conseil de l’Europe composé de six
Conseils
provinciaux et d’un Conseil Général. Les Conseils provinciaux auront
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urope composé de six Conseils provinciaux et d’un
Conseil
Général. Les Conseils provinciaux auront leurs sièges à : Danzig pou
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onseils provinciaux et d’un Conseil Général. Les
Conseils
provinciaux auront leurs sièges à : Danzig pour les royaumes du Nord-
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rance, l’Espagne, l’Angleterre et la Belgique. Le
Conseil
Général aura son siège dans une ville du centre de l’Europe, à désign
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ale de cette nouvelle configuration politique. Ce
Conseil
Général sera composé de représentants de chacun des gouvernements de
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nds États et de 2 pour les États plus petits. Ces
Conseils
recevront le pouvoir de trancher tout différend, tant entre un souver
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nt à réélire tous les trois ans. Les décisions du
Conseil
devront être considérées par tous les États comme exécutoires et défi
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comme exécutoires et définitives. À l’égard de ce
Conseil
la souveraineté des États ne sera qu’une souveraineté conditionnelle.
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bunaux : le tribunal des lettrés s’appellerait le
Conseil
de la lumière, le tribunal ecclésiastique le Consistoire et le tribun
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e tribunal politique la Cour de justice. § 13. Le
Conseil
de la lumière veillera à ce qu’il ne soit nécessaire, nulle part au m
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oient instruits par Dieu. Ce qui veut dire que ce
Conseil
, en créant des occasions favorables, permettra à tous les hommes du m
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emagne, etc.) feront bien de se réunir en un seul
Conseil
de la lumière ; car c’est le Père éternel des lumières lui-même qui l
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de la lumière… § 17. Et tous les consistoires ou
conseils
des anciens des Églises chrétiennes (comme il y en a chez les Romains
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ables. Cela prépare le citoyen au parlement et au
conseil
de l’intérieur, aux cours des princes et à la Diète générale à l’exté
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e à Lucerne. Leibniz commente : S’il existait un
conseil
permanent ou un Sénat créé par ce concile, chargé de veiller aux inté
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s autres assez puissamment pour influer sur leurs
conseils
et diriger leurs démarches. Mais avant le xve siècle, les affaires e
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défendre la Constitution votée par la Convention
Fédérale
le 17 septembre 1787. Ce plaidoyer est adressé au peuple de l’État de
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raison le premier commentaire de la Constitution
fédérale
, et l’un des monuments de la science politique. Le texte que nous cit
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aborer dans ses moindres détails une constitution
fédérale
entre les différents États. Pour réaliser ce plan, on pourrait prévoi
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oposait d’organiser cette manière de constitution
fédérale
, qui s’est naturellement créée en Europe, de telle sorte que chaque p
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a quatrième possibilité, celle d’une Constitution
fédérale
, c’est hélas — dit Gentz — « une éternelle chimère », car : 1. Elle
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ble que tous les chefs d’État ont perdu le don de
conseil
; la raison humaine subit des éclipses, les institutions subissent de
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d’une instance supérieure aux États, d’une Europe
fédérale
plus efficace et franche que « l’Europe des nations » chantée par les
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us conduisent inévitablement vers une intégration
fédérale
progressive : pour Cattaneo, l’union n’est nullement, comme le pensai
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suisses décidaient de se fédérer, qu’un Parlement
fédéral
allemand se réunissait à Francfort, et que Milan, Budapest et Varsovi
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e, qu’il les mettrait en opposition avec le pacte
fédéral
; qu’en conséquence il leur faudrait abandonner quelque chose de leur
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met au contraire d’imaginer ce que serait un État
fédéral
européen : La Suisse, pays de montagnes en Europe centrale, où les g
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s Lorimer, qui venait de publier un projet d’État
fédéral
européen, Bluntschli oppose un plan beaucoup plus prudemment confédér
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elvétique : Le nouveau projet d’une constitution
fédérale
européenne n’est pas très brillant et n’a rien d’extraordinaire ; il
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une prétendue « exclusion de la Russie » dont les
conseils
européens, non pas Staline, seraient responsables. Dostoïevski ne fer
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4.L’Unité dans la diversité Fondement de l’Union
fédérale
Si telle est bien la vocation particulière de l’Europe dans le Mon
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de Confédération européenne. Devenu président du
Conseil
en 1929, et parlant au nom de la France, il prononça le 5 septembre d
40
s peuples de l’Europe à nouer une « sorte de lien
fédéral
» : Je me suis associé pendant ces dernières années à une propagande
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uples d’Europe, il doit exister une sorte de lien
fédéral
[…]. C’est ce lien que je voudrais m’efforcer d’établir. Évidemment,
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de vue politique, au point de vue social, le lien
fédéral
, sans toucher à la souveraineté d’aucune des nations qui pourraient f
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Mémorandum sur l’organisation d’un régime d’union
fédérale
européenne, daté du 1er mai 1930 et présenté à la Société des Nations
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ière à l’œuvre collective, sous un régime d’Union
fédérale
pleinement compatible avec le respect des traditions et caractéristiq
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États en s’intégrant dans une unique organisation
fédérale
. La paix européenne est la clé de voûte de la paix du monde. En effet
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dier à cette anarchie par la création d’une Union
fédérale
entre les peuples européens. Seule une Union fédérale permettra la pa
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rale entre les peuples européens. Seule une Union
fédérale
permettra la participation du peuple allemand à la vie européenne san
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n danger pour les autres peuples. Seule une Union
fédérale
permettra de résoudre les problèmes des tracés de frontières dans les
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e pure compétence administrative. Seule une Union
fédérale
permettra la sauvegarde des institutions démocratiques de manière à e
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mettre en péril l’ordre général. Seule une Union
fédérale
permettra la reconstruction économique du continent et la suppression
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oles et des autarcies nationales. Seule une Union
fédérale
permettra la solution logique et naturelle des problèmes de l’accès à
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nales au cours de ces dernières années. … L’Union
fédérale
devra posséder essentiellement : 1. Un gouvernement responsable non
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s relatives à l’interprétation de la Constitution
fédérale
et tranchera les différends éventuels entre les États membres ou entr
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ion de leurs pays, pour l’organisation de l’Union
fédérale
des peuples européens et pour l’instauration de la paix et de la just
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Strasbourg. Aussi n’est-il pas question de « lien
fédéral
» ni de « transfert de souveraineté », mais seulement « d’union plus
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(b) Ce but sera poursuivi au moyen des organes du
Conseil
, par l’examen des questions d’intérêt commun, par la conclusion d’acc
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e discours de Briand, supra : « une sorte de lien
fédéral
». La gaucherie de ces formules traduit bien l’hésitation de la pensé