1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Troisième partie. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — 3. Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
1 oire des civilisations. Mais à la différence d’un Spengler ou d’un Toynbee, Gibbon, comme les Schlegel, Hegel et Comte, qui écri
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Quatrième Partie. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — 3. Synthèses historico-philosophiques (I)
2 ands systèmes « weltgeschichtlich » de Schlegel à Spengler en passant par Hegel : Est-ce le Nord ou le Sud, le Levant ou le Cou
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Sixième Partie. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — 1. « Tout s’est senti périr »
3 olution de l’histoire. Le premier d’entre eux fut Spengler . Il est remarquable que le titre du grand ouvrage d’Oswald Spengler (
4 ne surent pas enregistrer. C’est à ce titre que Spengler doit le plus clair de sa célébrité, dans un public immense qui souven
5 ense qui souvent ne l’a pas lu, mais qui sait que Spengler est célèbre et qu’il prévoit notre déclin. Qu’en est-il, en réalité,
6 plus tôt qu’il ne le pensait, et c’est fini. Mais Spengler reste un des témoins les plus sincères et importants de l’aventure oc
7 omme les nations, selon Hegel, les cultures selon Spengler doivent réaliser leur idée formatrice, épanouir leur vocation, puis d
8 e Guerre mondiale et terminé en 1917, le livre de Spengler fut en réalité un ouvrage d’anticipation : il révélait les causes des
9 as Hobbes à Orwell, en passant par Swift, Butler, Spengler et Huxley) ou des grands Utopistes (de Bacon à notre science-fiction,
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Sixième Partie. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — 2. Crépuscule ou nouvelle aurore ?
10 sont tous sévères, mais on a pu remarquer que, de Spengler à Maritain, une évolution se dessine vers un possible espoir nouveau,
11 , à se discipliner. La dialectique romantique de Spengler concluait à la décadence inévitable. Ortega, concluant à l’union néce
12 l’Histoire ? Nietzsche, de la philosophie duquel Spengler a déduit, par une grossière incompréhension, sa doctrine historique d
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Septième Partie. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
13 l’empereur, ce chrétien aussi est idolâtre.285 Spengler n’est pas moins dur. Rome n’est pour lui que la « civilisation » exté
14 la différence entre culture et civilisation286. Spengler ajoute, un peu plus loin : Les Romains ont, les premiers, par leur é
15 ne. 2° Les prophètes de la décadence de l’Europe, Spengler , Valéry et Toynbee, se fondaient tous sur le précédent de la chute de
16 en point accélérer le cours et accepter son sort. Spengler calcule que la civilisation occidentale entrera vers 2200 dans un sta
17 est beaucoup moins en décadence que ne le suppose Spengler . Mais sa culture est beaucoup moins étanche qu’il ne l’avait imaginé,