1
voir dans cette méthode l’annonce de la thèse de
Toynbee
sur les « champs d’étude intelligibles ». Dans la Préface à son Histo
2
tions. Mais à la différence d’un Spengler ou d’un
Toynbee
, Gibbon, comme les Schlegel, Hegel et Comte, qui écrivirent avant Dar
3
érêts qu’il étudiait. (Par un processus analogue,
Toynbee
choisira les « civilisations », et non pas les nations, ni le monde,
4
des civilisations, il continue Hegel et préfigure
Toynbee
. Son grand livre est en somme une utopie fondée sur le passé et le pr
5
Rougier, nous montre un Prométhée européen282 :
Toynbee
prétend qu’il y a toujours un mythe fondamental qui préside à la genè
6
ité sans précédent dans l’histoire de l’humanité.
Toynbee
va-t-il relever le défi ? Loin de là, il donne raison à la « sagesse
7
e l’agression, la tyrannie et leurs souffrances ?
Toynbee
taxe d’orgueil cette objection : Nous Occidentaux, parce qu’humains,
8
de la décadence de l’Europe, Spengler, Valéry et
Toynbee
, se fondaient tous sur le précédent de la chute de Rome, du monde gré
9
andu les germes. Sur tout cela en général et sur
Toynbee
en particulier, l’historien espagnol Luis Diez del Corral a beaucoup
10
sa « perte », d’ailleurs. Car le pire, prévu par
Toynbee
, n’est pas sûr : Dans A Study of History de Toynbee, l’histoire univ
11
cédent de la décadence hellénistique, invoqué par
Toynbee
, mais il y trouve des raisons nouvelles de croire en l’avenir europée