1
qu’il est encore bien vivant — par les polémistes
chrétiens
. Les uns, comme Prudence, dénoncent son immoralité, les autres, comme
2
tente parfois de lui rendre un contenu religieux
chrétien
, un peu comme Simone Weil, de nos jours, le fera pour d’autres mythes
3
selon Isidore de Séville, l’expansion de l’Église
chrétienne
. Le concept d’Europe reçoit ainsi un contenu religieux en même temps
4
tait la robe aux vastes et vagues plis. La Vierge
chrétienne
qui a conçu par l’Esprit. 7.De la géographie à l’histoire Des
5
une même Loi 45. Cette loi serait le monothéisme
chrétien
, qui, selon Celse, détruirait les diversités politiques des peuples d
6
lucidité, l’ennemi juré c’est l’universalisme des
chrétiens
. Mais ceci n’est qu’une parenthèse. Avec Sulpice Sévère, écrivain ec
7
ar il reste attaché à l’idée à la fois romaine et
chrétienne
, impérialiste et universaliste, d’un impossible imperium mundi. Voici
8
lda (fin du ixe siècle), est donc un seul empire
chrétien
, né hors de Rome, à domination franque incontestée — nous dirions fra
9
i de l’établissement de la paix entre les peuples
chrétiens
et celui d’une reprise de la guerre contre les Infidèles. La plupart
10
3.) Jusqu’ici les tensions qui animaient le corps
chrétien
étaient de nature « universelle » ou pouvaient apparaître telles. Ell
11
européenne), c’est que tout en glorifiant l’unité
chrétienne
, mythe médiéval par excellence, Dante établit fortement la distinctio
12
lointain qu’il assignait à l’activité des nations
chrétiennes
… Sous prétexte d’indiquer les meilleurs procédés pour conquérir la Te
13
ngues, sur les mariages mixtes entre sarrasins et
chrétiennes
et sur les moyens d’abréger les procès. Ce dernier sujet lui tient no
14
is elle signifie avant tout la paix entre nations
chrétiennes
, condition absolue du succès de la croisade. Les croisés ne demeurero
15
nts Pères n’ont pu faire cesser les guerres entre
chrétiens
et tous les périls qui les accompagnent, comment le pape peut-il croi
16
ctions pénales, il faut donc organiser la société
chrétienne
. Mais à cette fin, Pierre Dubois élimine la solution admise par la pl
17
est à l’ouest et du nord au sud. La « république
chrétienne
» de Pierre Dubois est une sorte de Confédération, qui serait placée
18
ion d’un concile qui établirait la paix entre les
chrétiens
, en organisant la société internationale en vue de la reprise de la T
19
rope, ils y détruiraient la paix de la république
chrétienne
! Mais cette disposition ne suffit pas. Dubois montre par un exemple
20
même du Seigneur, double port de la paix pour les
chrétiens
, sont piétinés par les chiens et ceux qui s’y rendent ne trouvent nul
21
monde entier qui osât attaquer la domination des
chrétiens
. Maintenant, en revanche, nous voyons tous combien elle est déchirée,
22
empire des Grecs, puis … déportant hors des pays
chrétiens
un nombre d’âmes presque infini ». Ô Province dorée ! Ô chrétienté,
23
r d’être appelés défenseurs et mainteneurs du nom
chrétien
. C’est pourquoi, dans notre désir de voir cesser et disparaître entiè
24
i catholique, de défendre et protéger la religion
chrétienne
et tous les fidèles opprimés contre l’immonde prince des Turcs en éva
25
ces de l’Europe, et nie l’existence de véritables
chrétiens
en dehors de l’Europe. Nous ne pouvons croire que tu sois assez igno
26
our ne pas voir quelle est la puissance du peuple
chrétien
, combien vaillante est l’Espagne, guerrière la France, populeuse la G
27
ardente et experte aux armes l’Italie. Quant aux
chrétiens
non européens, que Mahomet se vante de dominer, Pie II a tôt fait de
28
Pie II a tôt fait de les exclure en tant que faux
chrétiens
: Ils sont tous imbus d’erreur, quoiqu’ils rendent un culte au Chris
29
reur. Mahomet comprendrait vite la puissance des
chrétiens
, dit le pape, s’il approchait de l’intérieur de la chrétienté, c’est-
30
Ancône, où il avait donné rendez-vous aux princes
chrétiens
, en 1464 — l’année même où Podiebrad avait proposé de réunir à Bâle l
31
Frédéric II, et qui, pour Dante, fondait la Paix
chrétienne
, entre dans une éclipse qui durera plusieurs siècles. En revanche, l’
32
e entier, puisque, encore davantage, une province
chrétienne
n’est qu’une partie de toute la République, j’estime que même si une
33
s occupent, sur ces entrefaits, les provinces des
chrétiens
) alors il faudrait s’abstenir de telle guerre.77 On ne peut s’empêc
34
extes (voir plus loin Érasme) au nom de la morale
chrétienne
et de la raison. Quant aux juristes, en régression sur la coutume du
35
e les mœurs nouvelles introduites par la religion
chrétienne
sont telles que l’homme n’a plus le même besoin de se défendre qu’aut
36
pour quels motifs honteux ou frivoles les princes
chrétiens
font prendre les armes aux peuples. L’un a prouvé ou simulé quelque d
37
issent de cette manière sont considérés comme des
chrétiens
? Ainsi souillés de sang osent-ils entrer dans les Églises et s’appro
38
loignées ! S’ils sont les membres d’un seul corps
chrétien
, pourquoi chacun d’eux ne s’estime-t-il pas heureux du bonheur de l’a
39
mmes jouissent de la moindre parcelle de l’esprit
chrétien
? LV. — La guerre, qui est la chose la plus dangereuse qui soit, ne d
40
e nul ne puisse subsister sans elle, pourquoi les
chrétiens
ne déchaînent-ils pas ce mal sur les Turcs ? Il serait, naturellement
41
vitable, ce malheur serait moins grave que si les
chrétiens
se déchiraient et se tuaient entre eux. Si l’amour réciproque n’est p
42
iser à ce point et le titre commun d’hommes et de
chrétiens
ne peut pas les unir ! Pourquoi une chose de si peu d’importance agit
43
is de l’Allemand, mais le Rhin ne peut séparer le
chrétien
du chrétien. Les Pyrénées mettent une frontière entre les Gaulois et
44
mand, mais le Rhin ne peut séparer le chrétien du
chrétien
. Les Pyrénées mettent une frontière entre les Gaulois et les Espagnol
45
ces mêmes monts ne peuvent partager la communauté
chrétienne
. La mer sépare les Anglais des Français, mais elle ne peut rompre les
46
L’apôtre Paul s’indigna un jour, en entendant des
chrétiens
prononcer ces paroles : Je suis Apollinien ; je suis Cephéen ; je sui
47
ont les plus sûrs, s’ils sont unis par des pactes
chrétiens
. Cependant, à l’autre extrémité de l’Europe, en Scandinavie, une voi
48
onie : Faisons d’abord en sorte d’être nous-mêmes
chrétiens
sincères ; puis, si cela est acquis, alors attaquons les Turcs. 86.
49
a paix entre les princes… Dis que la guerre entre
chrétiens
est criminelle ; blâme-la absolument, comme une dispute entre les mem
50
gleterre : Vous êtes deux ou trois dans le monde
chrétien
: les victoires des Turcs nous ont porté dans un péril extrême : et v
51
opre force et courage, mais de vos erreurs. … Les
chrétiens
possèdent encore la part la plus solide de l’Europe : l’Allemagne. Qu
52
Noue propose une confédération entre les princes
chrétiens
réunis à Augsbourg sous la présidence de l’empereur : Ayant basti un
53
ècle, impliquant le rapprochement des confessions
chrétiennes
vers l’unité qu’ordonnait l’Évangile. Tous les quatre, enfin, ayant p
54
an d’union qui engloberait non seulement l’Europe
chrétienne
mais le monde entier alors connu, nous savons peu. Il naquit dans le
55
ité brutale… Toutes ces Religions (il a parlé des
chrétiens
, juifs, mahométans et même des païens) se fondent sur preuves, allègu
56
ants de chacun des gouvernements de la république
chrétienne
, au total 40 hommes d’expérience, à raison de 4 représentants pour le
57
es projets concernant l’ensemble de la République
chrétienne
. Le Conseil de l’Europe a les compétences et les devoirs d’un Sénat,
58
vra pas être admise comme membre de la Communauté
chrétienne
. C. J. Burckhardt compare, en conclusion, le Dessein de Sully et les
59
consistoires ou conseils des anciens des Églises
chrétiennes
(comme il y en a chez les Romains, les Grecs, les Éthiopiens, les réf
60
u fait des guerres sanglantes et injustes que les
chrétiens
ont faites non seulement contre les infidèles, mais entre eux, sera e
61
uvrée. Car pour le scandale de ce saint état, les
chrétiens
qui se glorifient du nom de leur Sauveur ont sacrifié son crédit et s
62
non plus la cause de la guerre. Non seulement des
chrétiens
contre des chrétiens, mais encore dans une même secte, ils ont souill
63
la guerre. Non seulement des chrétiens contre des
chrétiens
, mais encore dans une même secte, ils ont souillé leurs mains dans le
64
les malheureux Habitans des Frontières des États
chrétiens
; enfin touché sensiblement de tous les maux que la Guerre cause aux
65
ue l’on propose, peut procurer à tous les princes
chrétiens
sûreté suffisante de la perpétuité de la Paix au-dedans & dehors
66
l’on propose, pourra procurer à tous les princes
chrétiens
sûreté suffisante de la perpétuité de la paix au-dedans & au-deho
67
& s’il est possible entre tous les Souverains
chrétiens
, dans le dessein de rendre la Paix inaltérable en Europe, & dans
68
edesimo 104. Le Cardinal veut associer à son plan
chrétien
les protestants et les orthodoxes, mais non le pape ! Un Congrès euro
69
lui aussi la réunion d’un congrès des puissances
chrétiennes
, mais il ajoute deux importantes innovations aux plans précédents : 1
70
ainetés que l’on se propose d’unir les puissances
chrétiennes
par quelque lien de droit confédéral. Et toujours, l’élément fédérate
71
tait manifestement dans l’intérêt de tous que les
chrétiens
fussent réunis sous une autorité commune, en sorte qu’ils pussent ens
72
la foi… Et parce que manifestement, dans le monde
chrétien
, la majesté sacrée de l’empereur romain repose sur cette base, il s’e
73
Christ, ont déclaré la guerre aux ennemis du nom
chrétien
. On reconnaît ici les thèses fondamentales de la Monarchie de Dante.
74
aisoit autrefois figure de juge entre les princes
chrétiens
. Mais il faudroit en même temps que les ecclésiastiques reprissent le
75
de la Russie devait être celui d’un trait d’union
chrétien
entre l’Europe et la Chine, en vue d’une synthèse supérieure des civi
76
ie en 1692. Le tsar et (le) roy des Abyssins sont
chrétiens
tous deux, ennemis et frontiers du Turc, quoique bien éloignés l’un d
77
a gloire de Dieu et la propagation de la religion
chrétienne
, que pour le bien général des hommes et l’accroissement des Sciences
78
ord, nous rencontrons le tsar de Moscovie, prince
chrétien
sans doute mais qui commande à des hommes d’une grande paresse d’espr
79
t qu’un territoire fort limité. Mais cette Europe
chrétienne
brille d’une admirable civilisation ; tous les biens auxquels l’homme
80
à ne s’en tenir qu’aux fins humaines, la religion
chrétienne
apparaît comme supérieure à toutes les autres, puisqu’elle sait unir
81
res parties du monde… (on peut) regarder l’Europe
chrétienne
(à la Russie près) comme une espèce de grande république partagée en
82
is-cents villes environnées de murs. Les royaumes
chrétiens
du Danemarck, de la Suède et de la Pologne se sont élevés successivem
83
icile, précieux et toujours menacé, entre l’idéal
chrétien
et les réalités nationales, entre la communauté des Européens et les
84
. Les nations de l’Europe ont eu la même religion
chrétienne
, s’accordant quant aux fondements, variant un peu quant aux cérémonie
85
a Prusse, deviendra la vraie patrie des Européens
chrétiens
; il imposera sa culture, par la guerre s’il le faut, aux peuples du
86
aire considérer les peuples de la nouvelle Europe
chrétienne
comme formant une seule nation. Unis par une même origine, par les mê
87
iblement unie. Ainsi les divers États de l’Europe
chrétienne
sont de ces morceaux détachés de l’ancien ensemble, déterminés en gra
88
sard. C’est à l’époque de cette unité de l’Europe
chrétienne
que s’est formé aussi, entre autres, le système commercial qui, tout
89
e État doivent tous trafiquer entre eux. L’Europe
chrétienne
formant un tout, le commerce des Européens entre eux devait être libr
90
ion à l’état actuel des choses. Si toute l’Europe
chrétienne
avec les colonies et les places de commerce qui s’y sont ajoutées dan
91
alters (1804-1805) : … les Européens de religion
chrétienne
ne forment en réalité qu’un seul peuple, ils ne reconnaissent pour se
92
(mais non identique), au pessimisme de la vision
chrétienne
du monde »160. Comme Rousseau, il voyait « tous les États de l’Europe
93
un cri d’union s’élève, et que l’universalité des
chrétiens
aspire à professer la même religion théologique, politique et morale
94
cter mutuellement… Au reste, cette même religion
chrétienne
n’a-t-elle pas commencé par unir les contraires, fondant ainsi l’Euro
95
contraires, fondant ainsi l’Europe ? La religion
chrétienne
a été le lien des peuples du Nord et du Midi ; elle a fondu, pour ain
96
e dans les divers pays de l’Europe et la religion
chrétienne
y a puissamment contribué.169 Le rôle historique joué par Mme de St
97
européen » réunissant dans une nouvelle Jérusalem
chrétiens
et libertaires, réformés et mystiques, pour célébrer le « Liebesmahl
98
nte époque, que celle où l’Europe était une terre
chrétienne
, où une seule et unique chrétienté habitait ce continent humainement
99
entiels de ces temps véritablement catholiques ou
chrétiens
. L’humanité n’était pas encore assez mûre ni tout à fait formée pour
100
nt criminellement à la communauté universelle des
chrétiens
, par laquelle et dans laquelle était seule possible une véritable et
101
que devint peu à peu haine de la Bible, de la foi
chrétienne
et finalement de la religion. Bien plus : cette haine de la religion
102
nne ne protestera plus alors contre la contrainte
chrétienne
ou séculière, car l’essence de l’Église sera la vraie liberté, et tou
103
e, et au roi de Prusse, il propose une fédération
chrétienne
de l’Europe, fondée sur « une liaison nouvelle et plus intime de la r
104
: L’idée qui présidait à l’ensemble de l’empire
chrétien
était celle d’une grande autorité protectrice, partant du centre d’un
105
ait d’égide à tous les pays et à tous les peuples
chrétiens
, et c’était dans l’unité des principes religieux qu’on cherchait la f
106
aine entre les divers États, sans aucune tendance
chrétienne
, ou sans aucune autre vue bien arrêtée, n’a-t-on pu, comme atteste l’
107
ence, remplacer que bien mal cette ancienne unité
chrétienne
des États, et cette alliance des peuples de l’Europe occidentale ; et
108
rtage ou tout à côté de lui, que dans la tendance
chrétienne
ou nationale ; et tant que cette tendance resta inaltérée, l’ensemble
109
t historique que tous les empires, tous les États
chrétiens
ont pris leur origine dans cet heureux accord du pouvoir temporel et
110
ce, et se distribuaient dans le cercle des écoles
chrétiennes
. Si la science avait peu d’étendue, elle n’était pas du moins ensevel
111
rent dangereusement l’Europe. À sa mort les États
chrétiens
rivalisèrent de splendeur et de pompe lors des cérémonies funèbres, p
112
qu’à la nationalité païenne succède la fraternité
chrétienne
.193 Sa conception de l’union des peuples est d’ailleurs très nettem
113
sorte de confédération amphictionique des nations
chrétiennes
et dernière étape de ce processus d’unification qui tend à embrasser
114
ées par l’unité dominante de la race et des rites
chrétiens
, puisque la valeur de chaque force créée naît du concours de deux mom
115
Grèce s’est transfigurée, et est devenue le monde
chrétien
; la France se transfigurera et deviendra le monde humain. La révolut
116
x faits de constater … que le complexe des États
chrétiens
d’Europe doit être considéré comme un ensemble, en quelque sorte comm
117
— sont à la gloire de la civilisation et du génie
chrétien
de l’Europe, summum bonum de l’humanité. Élevons notre pensée, non p
118
an est écrasé, traversé de tous côtés par le fait
chrétien
. Disons-le tout net : par « fait chrétien » nous n’entendons pas excl
119
le fait chrétien. Disons-le tout net : par « fait
chrétien
» nous n’entendons pas exclusivement la religion ; les mots « culture
120
morale dont tout dépendait, contestée. La société
chrétienne
fut soumise de la sorte à une tension, prolongée, qui la menaçait de
121
’elles : « Nous sommes d’abord vénitiens, ensuite
chrétiens
… » Enfin, avec le xixe siècle, après la Révolution française et son
122
eur confère par le baptême la dignité nouvelle de
chrétien
comme Rome conférait à ses ennemis de la veille la cité romaine. Il s
123
que dans leurs habitudes extérieures, la conquête
chrétienne
vise et atteint progressivement le profond de la conscience. … Le chr
124
de temps, l’âme la plus naturellement grecque et
chrétienne
de notre temps. Jugeant, et avec quelle intransigeance, du seul point
125
ation de Dionysos. On sait ce qu’ils ont fait des
chrétiens
au début… L’inspiration vraiment chrétienne a été heureusement conser
126
it des chrétiens au début… L’inspiration vraiment
chrétienne
a été heureusement conservée par la mystique. Mais en dehors de la my
127
e pure, l’idolâtrie romaine a tout souillé… Si un
chrétien
adore Dieu avec un cœur disposé comme le cœur d’un païen de Rome dans
128
ïen de Rome dans l’hommage rendu à l’empereur, ce
chrétien
aussi est idolâtre.285 Spengler n’est pas moins dur. Rome n’est po
129
exactement la relation entre Virgile et le monde
chrétien
. Nous voyons que le monde de Virgile, comparé à celui d’Homère, est u
130
à celui d’Homère, est une approximation du monde
chrétien
par le choix, l’ordre et les relations de ses valeurs. Ceci n’impliqu
131
rsque l’imperium romanum fut, par miracle, devenu
chrétien
, l’empereur descendit du rang de dieu au rang de représentant de Dieu
132
saint Augustin… Faire correspondre à un empereur
chrétien
un régime chrétien fut l’un des buts que se proposa l’auteur de La Ci
133
ire correspondre à un empereur chrétien un régime
chrétien
fut l’un des buts que se proposa l’auteur de La Cité de Dieu, ce brév
134
t on est en droit de dire qu’il est la conception
chrétienne
de la vie politique et sociale, l’ordre qui assure à tous la tranquil
135
. Avec cette dernière citation, c’est l’héritage
chrétien
qui est invoqué. Deux grandes écoles d’historiens de la culture s’opp
136
tte période comme l’expression sociale de l’idéal
chrétien
… Au dernier siècle et au début du présent, ils ont certainement été e
137
du problème : comme si l’Europe un jour avait été
chrétienne
, et puis avait cessé de l’être ! C’est là pure légende. Les faits et
138
a vécu, si ce passé était fort loin d’être aussi
chrétien
qu’on l’a dit, ce qui l’a suivi et ce qui va suivre est beaucoup plus
139
i l’a suivi et ce qui va suivre est beaucoup plus
chrétien
que n’ont su le voir les pessimistes catholiques et les optimistes in
140
glise, que l’idéalisme allemand sans la théologie
chrétienne
, ou encore que Goethe sans Raban Maur, Kant sans Thomas d’Aquin, Hege
141
vivant de l’Europe.293 Source grecque et source
chrétienne
sont restées de nos jours les deux plus vives. Simone Weil essayait d
142
es soient la tradition socratique et la tradition
chrétienne
. Socrate domine l’esprit de l’Europe, le Christ, sa volonté. Il est v
143
des siècles de vie européenne, Socrate est devenu
chrétien
et le Christ est devenu socratique… Ce n’est que lorsqu’il les renie
144
vidualistes qui restent aveugles devant l’origine
chrétienne
de leur foi, renvoyons-les à cet Espagnol qui, à la question : quelle
145
jouter au cours des temps, firent de la tradition
chrétienne
un danger pour la tradition socratique. Ce fut la période de lutte en
146
ola plus le seuil de la révélation ; la tradition
chrétienne
accepta pour les choses de la nature les méthodes et les principes de
147
el de l’Église et a contribué à doter la religion
chrétienne
d’un système clair et solide de pensée, sous l’impulsion de saint Tho
148
e humaine étaient socratiques, mais n’étaient pas
chrétiennes
. Elles étaient donc contraires à l’esprit européen.294 2.Vertus
149
. Elle favorise l’idée d’autorité, dans sa portée
chrétienne
et universelle, comme aussi celle de libre recherche. Elle édifie les
150
et le désir de l’échec authentique ; et la croix
chrétienne
, qui permet de vaincre la conscience tragique ou de l’éviter dès le d
151
rité et le sens critique « impitoyable », valeurs
chrétiennes
. Or ce sont les valeurs prométhéennes cultivées par l’Europe moderne
152
urd’hui.) Or, poursuit Rougier, c’est l’humanisme
chrétien
qui a réhabilité le travail manuel : Jésus charpentier, Paul fabrican
153
e « genre humain » sont des créations de l’Europe
chrétienne
et technicienne. 2° Les prophètes de la décadence de l’Europe, Spengl
154
eux trésor impérissable de l’humanisme antique et
chrétien
. Ses devoirs envers l’avenir ont pu se réduire sur quelques points ;
155
ident. Il est la source de la foi et de l’éthique
chrétienne
. Il est le berceau de la civilisation occidentale. Et pourtant, c’est