1
a voulu voir la première proclamation de l’union
fédérale
des nations sous l’égide « romaine » (lisons européenne), c’est que t
2
onal ; d’une force armée commune ; et d’un budget
fédéral
, alimenté d’ailleurs aux dépens de la dîme ecclésiastique. De ce text
3
e traité prévoit le fonctionnement de l’Assemblée
fédérale
, pièce maîtresse de la construction : Item, afin que ce qui est écr
4
it proposé de réunir à Bâle la première Assemblée
fédérale
! — il ne trouva qu’une cohue d’aventuriers sans armes ni chefs. Il m
5
défendre la Constitution votée par la Convention
Fédérale
le 17 septembre 1787. Ce plaidoyer est adressé au peuple de l’État de
6
raison le premier commentaire de la Constitution
fédérale
, et l’un des monuments de la science politique. Le texte que nous cit
7
aborer dans ses moindres détails une constitution
fédérale
entre les différents États. Pour réaliser ce plan, on pourrait prévoi
8
oposait d’organiser cette manière de constitution
fédérale
, qui s’est naturellement créée en Europe, de telle sorte que chaque p
9
a quatrième possibilité, celle d’une Constitution
fédérale
, c’est hélas — dit Gentz — « une éternelle chimère », car : 1. Elle
10
d’une instance supérieure aux États, d’une Europe
fédérale
plus efficace et franche que « l’Europe des nations » chantée par les
11
us conduisent inévitablement vers une intégration
fédérale
progressive : pour Cattaneo, l’union n’est nullement, comme le pensai
12
suisses décidaient de se fédérer, qu’un Parlement
fédéral
allemand se réunissait à Francfort, et que Milan, Budapest et Varsovi
13
e, qu’il les mettrait en opposition avec le pacte
fédéral
; qu’en conséquence il leur faudrait abandonner quelque chose de leur
14
met au contraire d’imaginer ce que serait un État
fédéral
européen : La Suisse, pays de montagnes en Europe centrale, où les g
15
s Lorimer, qui venait de publier un projet d’État
fédéral
européen, Bluntschli oppose un plan beaucoup plus prudemment confédér
16
elvétique : Le nouveau projet d’une constitution
fédérale
européenne n’est pas très brillant et n’a rien d’extraordinaire ; il
17
4.L’Unité dans la diversité Fondement de l’Union
fédérale
Si telle est bien la vocation particulière de l’Europe dans le Mon
18
s peuples de l’Europe à nouer une « sorte de lien
fédéral
» : Je me suis associé pendant ces dernières années à une propagande
19
uples d’Europe, il doit exister une sorte de lien
fédéral
[…]. C’est ce lien que je voudrais m’efforcer d’établir. Évidemment,
20
de vue politique, au point de vue social, le lien
fédéral
, sans toucher à la souveraineté d’aucune des nations qui pourraient f
21
Mémorandum sur l’organisation d’un régime d’union
fédérale
européenne, daté du 1er mai 1930 et présenté à la Société des Nations
22
ière à l’œuvre collective, sous un régime d’Union
fédérale
pleinement compatible avec le respect des traditions et caractéristiq
23
États en s’intégrant dans une unique organisation
fédérale
. La paix européenne est la clé de voûte de la paix du monde. En effet
24
dier à cette anarchie par la création d’une Union
fédérale
entre les peuples européens. Seule une Union fédérale permettra la pa
25
rale entre les peuples européens. Seule une Union
fédérale
permettra la participation du peuple allemand à la vie européenne san
26
n danger pour les autres peuples. Seule une Union
fédérale
permettra de résoudre les problèmes des tracés de frontières dans les
27
e pure compétence administrative. Seule une Union
fédérale
permettra la sauvegarde des institutions démocratiques de manière à e
28
mettre en péril l’ordre général. Seule une Union
fédérale
permettra la reconstruction économique du continent et la suppression
29
oles et des autarcies nationales. Seule une Union
fédérale
permettra la solution logique et naturelle des problèmes de l’accès à
30
nales au cours de ces dernières années. … L’Union
fédérale
devra posséder essentiellement : 1. Un gouvernement responsable non
31
s relatives à l’interprétation de la Constitution
fédérale
et tranchera les différends éventuels entre les États membres ou entr
32
ion de leurs pays, pour l’organisation de l’Union
fédérale
des peuples européens et pour l’instauration de la paix et de la just
33
Strasbourg. Aussi n’est-il pas question de « lien
fédéral
» ni de « transfert de souveraineté », mais seulement « d’union plus
34
e discours de Briand, supra : « une sorte de lien
fédéral
». La gaucherie de ces formules traduit bien l’hésitation de la pensé