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ère mention de l’Europe comme unité non seulement
géographique
, mais humaine, et des « Européens » qui la défendent, ne remonte qu’a
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eillait plus, dans les esprits, que la seule idée
géographique
d’une des trois grandes régions de l’univers alors connu. C’est à la
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un contenu religieux en même temps qu’un contenu
géographique
. Isidore fait entrer dans la postérité de Japhet les Cappadociens, Ci
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que qui fait découvrir aux cinq frères sa réalité
géographique
, et fait bâtir une ville au plus actif d’entre eux. Voilà qui est ple
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histoire, vue par divers témoins. 6.Le concept
géographique
On a coutume d’attribuer à Paul Valéry la remarque que l’Europe n’
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apes dans le passage de la conception mythique et
géographique
au plan politique et « culturel » : l’étape d’Hippocrate, celle d’Ari
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prenons maintenant la généalogie des descriptions
géographiques
de l’Europe, d’Hérodote à saint Augustin. Hérodote, écrivant au ve
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et de Tibère, nous donne un premier grand tableau
géographique
de l’Europe, continent supérieur aux deux autres, nous dit-il, à caus
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cèdent, deux conclusions se dégagent : le concept
géographique
d’Europe est beaucoup plus ancien, et les mythes grecs et sémitiques
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riale commune à l’Orient et à l’Occident, moitiés
géographiques
et administrativement distinctes d’un seul et même État : utraques pa
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ins synonyme d’Occident) prenne un sens autre que
géographique
, c’est-à-dire prenne le sens d’une entité historique et spirituelle q
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ue rhétorique (souvenir de Charles) ou simplement
géographique
; tout cela, le plus souvent, dans un latin douteux. Après le règne a