1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Première partie. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 d’abord une déité asiatique avant de devenir une héroïne  : elle serait en somme une manifestation locale et poétique de la Gra
2 deux mythes. Selon Robert Graves16, Agénor est le héros phénicien Chnas, qui apparaît dans la Genèse sous le nom de Canaan. N
3 thée joué en 472, Eschyle fait dire à l’un de ses héros décrivant un voyage qui implique la traversée du Bosphore : Dès lors
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Troisième partie. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — 2. L’Europe des lumières
4 r rôle dans vos tragédies sont-ils supérieurs aux héros de Sophocle ? Vos orateurs font-ils oublier Cicéron et Démosthène ? E
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Quatrième Partie. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — 4. Napoléon et l’Europe
5 de canon !165 Que pensait dans le même temps le héros de ces utopistes, le porteur de leurs espoirs européens, celui qui av
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Quatrième Partie. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — 7. Synthèses historico-philosophiques (II)
6 ait quitté le monde. L’Europe parut sentir que le héros et le défenseur d’une époque n’était plus, époque à laquelle allait s
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Sixième Partie. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — 1. « Tout s’est senti périr »
7 les fondateurs, les protecteurs, les martyrs, les héros , les pères des patries, les saintes héroïnes, les poètes nationaux… E
8 rs, les héros, les pères des patries, les saintes héroïnes , les poètes nationaux… Et dans le même désordre mental, à l’appel de
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Septième Partie. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
9 ient de la lecture d’un Ancien Testament dont les héros , les guerres et les miracles, étaient devenus, depuis Luther, leur vé
10 le prototype de l’Européen, en même temps que le héros du premier roman d’aventures de l’Occident. Il apparaît dans sa plein
11 fois éternelle et moderne, quand on le compare au héros de l’Iliade. Achille, l’idole de l’Antiquité, le premier modèle d’Ale
12 d’Alexandre le Grand, fut le Siegfried des Grecs, héros juvénile, fort et courageux, sans trop d’esprit, qui se précipite dan
13 uerrier, comme ses camarades de l’Iliade, mais un héros de la mer. Sa lutte principale, tout au long de l’Odyssée, n’est pas
14 senti qu’ils avaient à faire à un seigneur, à un héros , mais aussi à un homme d’esprit délié et élevé. On n’imagine pas le v
15 sans histoire, et sans drame. Il s’ensuit que le héros européen sera l’homme qui atteint, dramatiquement, le plus haut point
16 : le saint, le mystique, le martyr. Tandis que le héros américain ou russe sera l’homme le plus conforme au standard du bonhe
17 sinon nous, a inventé la fertilité du saint et du héros  ? Le héros assyrien est seul sur ses cadavres, le Bouddha seul sur sa
18 a inventé la fertilité du saint et du héros ? Le héros assyrien est seul sur ses cadavres, le Bouddha seul sur sa charité. M
19 bordant. « Rome n’est plus dans Rome », disait le héros cornélien. Il se pourrait que, dès aujourd’hui, le centre de gravité