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vrage récent sur l’histoire de l’idée européenne,
où
n’ont été retenus que les meilleurs ou les plus significatifs. J’ai c
2
siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère) D’
où
vient le nom ? Quel est son sens ? Depuis quand parle-t-on de l’Europ
3
c et dans les Cévennes, atteint le plateau suisse
où
il établit ses cités lacustres, occupe le bassin de la Seine, et s’av
4
l’exclusion toutefois de l’Italie et de la Grèce,
où
ils n’ont fait que de rapides incursions (à Rome et à Delphes). Leur
5
à l’Europe, il ne paraît pas que l’on sache, ni d’
où
elle a tiré ce nom ni qui le lui a donné, à moins que nous ne disions
6
ve aux rives de l’Asie pour la conduire en Crète,
où
elle deviendra reine, et mère des rois de la dynastie de Minos. De ce
7
gravées. Il a fixé pour nous le décor printanier
où
les poètes, sculpteurs et peintres de vingt siècles occidentaux feron
8
is envoya à Europé un doux songe. C’était l’heure
où
commence le troisième tiers de la nuit et où l’aurore est proche, l’h
9
eure où commence le troisième tiers de la nuit et
où
l’aurore est proche, l’heure où le sommeil, plus doux que le miel, po
10
ers de la nuit et où l’aurore est proche, l’heure
où
le sommeil, plus doux que le miel, posé sur les paupières des hommes,
11
ettant à leurs yeux un tendre lien, l’heure aussi
où
s’ébat la troupe des songes véridiques ; alors, la fille encore vierg
12
’elle ses regards, elle fit entendre ces mots : «
Où
m’emportes-tu, taureau divin ? Qui es-tu ? Comment peux-tu parcourir
13
n sans l’aide de Zeus lui-même. Le thème du songe
où
deux femmes se disputent apparaît déjà dans les Perses, l’admirable r
14
om qu’Adam, qui signifie « rouge » ou Phœnix, — d’
où
Phéniciens. (Hérodote pense que les Phéniciens viennent de la mer Éry
15
e j’ai trahi, ô piété qu’a vaincue mon délire ! D’
où
suis-je venue, et où ? Une seule mort est trop légère pour la faute d
16
qu’a vaincue mon délire ! D’où suis-je venue, et
où
? Une seule mort est trop légère pour la faute des vierges. Suis-je é
17
iens ! Voici l’île sainte aux antres prophétiques
Où
tu célébreras ton hymen glorieux, Et de toi sortiront des Enfants hér
18
on de la terre et de la fécondité, la Grande Mère
où
tout est un et divers à la fois. Dès que ce mythe arrive au bord de l
19
n, dans la Grèce continentale. Et voici le moment
où
le génie grec s’en empare pour le faire entrer dans son polythéisme e
20
jusque dans les régions syriennes et phéniciennes
où
le mythe retrouve son point de départ. Cependant, les légendes et les
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Europe comme continent distinct, même aux époques
où
le nom d’Europe n’éveillait plus, dans les esprits, que la seule idée
22
che, sur l’ordre de leur père. Comme ils ignorent
où
est allé le taureau, ils prennent chacun une direction différente. Ph
23
st, dépasse la Libye, atteint la future Carthage,
où
il donne son nom aux Punici (de Pœni) puis revient en Canaan, qui ser
24
là, à Delphes. Il interroge l’oracle pour savoir
où
il trouvera Europe. La Pythie lui conseille d’abandonner sa Quête, et
25
nner sa Quête, et de suivre plutôt une vache : là
où
cette vache tombera de fatigue, Cadmus devra bâtir une ville. Il achè
26
, jusqu’à ce qu’elle s’effondre, épuisée, au lieu
où
s’élèvera la ville de Thèbes. On voit donc que la Quête d’Europe — se
27
cette « belle Amenât », de ce Couchant mystérieux
où
l’Égypte plaçait le séjour éternel et bienheureux de ses morts. De ce
28
— l’Atlantide — s’était effondrée dans ces eaux,
où
quelques-uns de nos navigateurs modernes ont pensé la retrouver, où c
29
nos navigateurs modernes ont pensé la retrouver,
où
certains de nos géographes et géologues s’entêtent encore à l’entrevo
30
mariage légitime ; Ur, excellent, Hop, espoir : d’
où
réussit Europ soit espoir excellent d’un mariage légitime, lequel a é
31
e : « Leur excuse est qu’ils vivaient en un temps
où
l’on croyait encore qu’Adam parlait bas-breton, au moins depuis son e
32
ns peuples orientaux qui vivaient dans les pays d’
où
se lève le soleil, c’est-à-dire en Asie, par le mot Europe, on entend
33
en Asie, par le mot Europe, on entendait le pays
où
le soleil se couche. De leur côté, la lumière ; du nôtre, l’obscurité
34
tagne, aux Îles Britanniques et à la mer du Nord,
où
le Monde cesse… De Carthage, colonie de Tyr (fondée nous l’avons vu,
35
pérature la plus habituelle en est plus douce ; d’
où
il suit encore que les peuples qui l’habitent sont d’un naturel plus
36
gouvernée par des rois, il en résulte que partout
où
les hommes ne sont ni maîtres de leurs volontés, ni gouvernés par les
37
e, emporté, par cela même que vivant sous un ciel
où
l’esprit éprouve continuellement des secousses, celles-ci rendent l’h
38
les Asiatiques, car j’ai déjà observé que partout
où
les peuples sont soumis à des rois, ils sont nécessairement très-lâch
39
s ont réussi à faire des montagnes et des rochers
où
ils étaient confinés un beau et agréable séjour, grâce à leur adminis
40
le. Mais dans le reste de la partie habitable, là
où
le sol de l’Europe est uni et son climat tempéré, la nature semble av
41
ès vaste continent à découvrir les premières îles
où
il aborde. Quelques siècles plus tard, il apparaît clairement que la
42
gnificative sur la position centrale de la Crète,
où
Zeus avait fait Europe reine : Il n’y a au monde aucune partie qui p
43
rties occidentales de l’Espagne jusqu’à l’endroit
où
commence la mer Méditerranée ; ensuite du côté méridional : ils ont d
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habitée par les hommes, excepté une petite partie
où
à cause du froid on n’aime pas volontiers à demeurer, du côté de minu
45
res montagnes, et là c’est dur de rester. Mais là
où
c’est plat, c’est un bon pays, et y croissent toutes choses avec une
46
des évangiles célébrant l’Orient comme le lieu d’
où
vient le salut. Ainsi Matthieu 24, 27 : Comme l’éclair part de l’Ori
47
a première fois « les Européens » dans un passage
où
il repousse toute possibilité que les Asiates, les Européens et Libye
48
— son « toit », dit l’un d’entre eux — ces temps
où
nos ancêtres n’ont manifesté nulle conscience de former une Europe ?
49
tte période d’unité exemplaire serait aussi celle
où
le sujet de cette unité eût ignoré qu’il existât ? J. Calmette ouvre
50
ainte : tu l’as placé peu au-dessous des anges. D’
où
il suit que la paix universelle est le meilleur de tous les moyens qu
51
nsi qu’il résulte du cinquième livre à Nicomaque,
où
le Philosophe recommande l’interprétation. Nations, royaumes et ville
52
ient de ces pays jusqu’au promontoire de l’Italie
où
commence la mer Adriatique, ainsi que la Sicile. Quant aux gens de la
53
x environs. Il étudia dans l’Université de Paris,
où
il entendit saint Thomas d’Aquin prononcer un sermon et Siger de Brab
54
bois embrassa la carrière des lois au moment même
où
s’opérait dans la judicature française la plus importante des révolut
55
composa le plus important de ses ouvrages, celui
où
il s’est plu à rassembler toutes ses idées de politique et de réforme
56
nts : les trouble-paix seront déportés en Orient,
où
ils auront l’occasion de développer leurs capacités militaires contre
57
nser, lorsqu’il lamente la décadence d’une Europe
où
, dans plusieurs régions, « le Christ est inconnu ou méconnu » : Tran
58
de toi ? Comment a disparu ton éclat sans rival ?
Où
est la vigueur de ton peuple ? Où, le respect que toutes les nations
59
at sans rival ? Où est la vigueur de ton peuple ?
Où
, le respect que toutes les nations te portaient ? Où, ta majesté roya
60
le respect que toutes les nations te portaient ?
Où
, ta majesté royale ? Où ta gloire ? Que t’ont servi tant de victoires
61
es nations te portaient ? Où, ta majesté royale ?
Où
ta gloire ? Que t’ont servi tant de victoires, si tu devais si vite ê
62
sorte de Consistoire général qui siégera au lieu
où
l’Assemblée elle-même se trouvera pour le moment, et d’où, comme d’un
63
emblée elle-même se trouvera pour le moment, et d’
où
, comme d’une source, découleront de partout les ruisseaux de la justi
64
e nom de Pie II en 1458, l’année même, notons-le,
où
Georges Podiebrad était élu roi de Bohême. Byzance venait de tomber a
65
à exposer sa propre vie ? Rien n’y fit. À Ancône,
où
il avait donné rendez-vous aux princes chrétiens, en 1464 — l’année m
66
ous aux princes chrétiens, en 1464 — l’année même
où
Podiebrad avait proposé de réunir à Bâle la première Assemblée fédéra
67
se de Benozzo Gozzoli (Le départ des trois Mages)
où
l’on peut le voir chevauchant vers le concile de Bâle, dans un paysag
68
e l’autorité de la raison ou du droit des gens. D’
où
il résulte que ce monde est comme une grande cité et tous les hommes
69
nt le temps jaloux a effacé le nom ; car l’époque
où
les vertus ont brillé d’un plus grand éclat, est celle où il s’est tr
70
ertus ont brillé d’un plus grand éclat, est celle
où
il s’est trouvé le plus d’États à les favoriser, poussés par la néces
71
que peu d’hommes illustres. Cette immense contrée
où
dominait pour ainsi dire un seul maître et où, en raison de la grande
72
rée où dominait pour ainsi dire un seul maître et
où
, en raison de la grandeur du continent, la paix régnait trop souvent,
73
e de croire que pendant les cent-cinquante années
où
les Samnites et les Toscans combattirent les Romains avant d’être vai
74
raisons, n’ont pas à redouter une ruine totale.
Où
sont les temps où un Sulpice Sévère, louait l’Europe pour ses saints,
75
s à redouter une ruine totale. Où sont les temps
où
un Sulpice Sévère, louait l’Europe pour ses saints, et ne la mettait
76
un seul prince… meilleure image du Dieu unique d’
où
procède l’ordre du monde. Un tel monarque universel ne saurait être
77
niens, il seroit necessaire de choisir une ville,
où
tous les Souverains eussent perpétuellement leurs ambassadeurs, afin
78
ation. Voici tout de même un assez court fragment
où
, par une chance rare, le Dessein se résume, mais encore incomplet. En
79
rofusion des symboles saints de sorte que chacun,
où
qu’il se tourne, trouve matière à de saintes réflexions. § 15. Enfin,
80
érusalem merveilleusement édifiée, la seule ville
où
sont dressés les trônes de la justice, les trônes de la maison de Dav
81
. On sait les circonstances de l’Europe à la date
où
William Penn rédige son Essay : l’agression de Louis XIV contre le Pa
82
eilleure et la plus riche contrée du monde connu,
où
les religions, les sciences, la courtoisie et les arts ont leur place
83
aux hommes la connaissance d’eux-mêmes, du monde
où
ils sont nés, et les moyens d’être utiles aux autres et à eux aussi e
84
endrait valable. Ceux qui ont voyagé en Allemagne
où
il y a un si grand nombre d’États se rendent compte de la nécessité e
85
ui puisse tomber dans l’esprit humain. Je ne sais
où
j’irai, mais je sais ce que disait Socrate : Que l’on va loin lorsqu’
86
oyaume, instruit par mes yeux de l’extrême misère
où
les Peuples sont réduits par les grandes Impositions, informé par div
87
er par faire quelques réflexions sur la nécessité
où
sont les Souverains d’Europe, comme les autres hommes, de vivre en Pa
88
anente, pour vivre plus heureux, sur la nécessité
où
ils se trouvent d’avoir des Guerres entre eux, pour la possession ou
89
dans des Traitez de Commerce, de Trêve, de Paix,
où
l’on règle les limites du Territoire, & les autres prétentions ré
90
eront décidez à l’ordinaire par les Juges du lieu
où
demeure le Défenseur : chaque Souverain prêtera la main à l’exécution
91
s souvent vaudraient d’être cités, dans la mesure
où
ils nomment l’Europe comme unité, mais il y faudrait trop de pages. B
92
pe qui puisse y lancer de grandes révolutions. D’
où
l’idée d’instituer deux grands groupes : une Confédération d’Occident
93
’orthodoxie russe, il s’épuise à les concilier, d’
où
sa correspondance fameuse avec Bossuet : œcuménisme. Européen conscie
94
ons tant par les relations nouvelles de la Chine,
où
le christianisme vient d’être autorisé et appuyé d’un édit du roy, qu
95
1674, donne une description sommaire de l’Europe
où
déjà se retrouvent tous les clichés sur la psychologie des peuples qu
96
pas d’aller visiter les savants de tous les lieux
où
ils passent, et de le leur présenter afin qu’ils y mettent leur nom…
97
s plus de dommage que de profit dans les endroits
où
ils logent. Les Anglais, au contraire, sortent d’Angleterre avec de b
98
s, pamphlétaire au service des États en Hollande,
où
il mourut l’année 1701. Des savants enrichissaient leur science de vi
99
ouan, qui fut en 1713 à Paris, en 1715 à Londres,
où
il intervint dans la querelle du calcul infinitésimal ; il se rendit
100
sont fort cultivées ; il en est de même des Indes
où
l’on s’adonne surtout aux occupations pacifiques ; Persans et Turcs e
101
établir dans ces pays. Dans cette partie du monde
où
l’on cultive beaucoup les sciences, il y a un plus grand nombre d’Éta
102
sses et les Provinces-Unies ou États de Hollande,
où
plusieurs cités libres à gouvernement populaire ont formé par leur un
103
s tous les coins du monde. Il n’y a point de pays
où
l’on trouve plus de gens qui aient voyagé qu’on en trouve en France.
104
les yeux sur l’Europe, nous verrons que les États
où
les lettres sont les plus cultivées ont aussi, à proportion, plus de
105
dans celle de l’avenir. « Il faut examiner l’état
où
l’on est, et non l’état où l’on ne peut être. » Ni Rousseau ni l’abbé
106
l faut examiner l’état où l’on est, et non l’état
où
l’on ne peut être. » Ni Rousseau ni l’abbé de Saint-Pierre ne le conv
107
tulé De la Paix perpétuelle, par le Dr Goodheart,
où
l’on peut lire : La seule paix perpétuelle qui puisse être établie c
108
ne l’était quand César descendit dans votre île,
où
il vous trouva à moitié nus ? A. — Je le crois fermement ; de bonnes
109
reux chez moi à ma façon. Il faut examiner l’état
où
l’on est, et non l’état où l’on ne peut être. Voltaire se tient donc
110
l faut examiner l’état où l’on est, et non l’état
où
l’on ne peut être. Voltaire se tient donc à mi-chemin entre les détr
111
ifisme intégral. Considérant l’Europe dans l’état
où
elle est, pleine d’abus et d’intolérance mais aussi de « lumières » n
112
u fédéralisme « matière toute neuve, écrit-il, et
où
les principes sont encore à établir » ; et peut-être l’a-t-il été. Il
113
pèces de diètes générales sous le nom de congrès,
où
l’on se rend solennellement de tous les états de l’Europe pour s’en r
114
s états de l’Europe pour s’en retourner de même ;
où
l’on s’assemble pour ne rien dire ; où toutes les affaires publiques
115
de même ; où l’on s’assemble pour ne rien dire ;
où
toutes les affaires publiques se traitent en particulier ; où l’on dé
116
s affaires publiques se traitent en particulier ;
où
l’on délibère en commun si la table sera ronde ou carrée, si la salle
117
presseurs. C’est là, ce me semble, l’unique asile
où
la force ne peut ni l’atteindre ni la détruire. On vient d’en voir un
118
es traités : il n’y aura pas une guerre en Europe
où
vous n’ayez l’honneur d’être fourrés : si le bonheur vous en veut, vo
119
prosopopée typique du siècle : … Superbe Grèce !
où
sont ces villes sans nombre que ta splendeur avait rendues si brillan
120
a transmis dans nos mains ces ouvrages immortels
où
nous puisons encore les préceptes et les exemples du goût le plus pur
121
e, et si d’Europe elle n’eût passé en Amérique, d’
où
elle a fait le tour du globe, l’homme ne serait encore que le plus es
122
e anxieux sur le destin de notre civilisation : d’
où
la naissance exactement simultanée des idées de Progrès à l’infini et
123
ner l’étude de l’Histoire à cette période surtout
où
les différentes Puissances de l’Europe s’étant plus étroitement unies
124
de l’Europe formèrent un vaste système politique,
où
chacune prit un rang, qu’elle a conservé depuis avec beaucoup plus de
125
nce à ces formes particulières de gouvernement, d’
où
résulta une si grande variété dans le caractère et le génie des natio
126
et l’Europe renaîtrait et fleurirait en Amérique,
où
elle a déjà fait passer ses institutions avec ses nombreuses colonies
127
tionale139. Nous citerons les pages de l’Esquisse
où
il prévoit avec lucidité (mais résout avec trop d’optimisme) les prob
128
s se rapprocher un jour de l’état de civilisation
où
sont parvenus les peuples les plus éclairés, les plus libres, les plu
129
’abord obtenu. Mais l’instant approche sans doute
où
, cessant de ne leur montrer que des corrupteurs ou des tyrans, nous d
130
ns ces routes aujourd’hui solitaires. En ces murs
où
règne un morne silence, retentissaient sans cesse le bruit des arts,
131
à ma pensée ; je me rappelai ces siècles anciens
où
vingt peuples fameux existaient en ces contrées ; … Cette Syrie, me d
132
t de brillantes créations de la main de l’homme ?
Où
sont-ils ces remparts de Ninive, ces murs de Babylonie, ces palais de
133
sépolis, ces temples de Balbeck et de Jérusalem ?
Où
sont ces flottes de Tyr, ces chantiers d’Arad, ces ateliers de Sidon,
134
ds, j’arrêtai toutes mes pensées sur la situation
où
je l’avais quittée. Je me rappelai ses campagnes si richement cultivé
135
ves de la Seine, de la Tamise ou du Zuydersée, là
où
maintenant, dans le tourbillon de tant de jouissances, le cœur et les
136
ble patrie des arts et des sciences, le continent
où
la culture a atteint son apogée et qui a conquis pour toujours l’hégé
137
vage et sombre. Et cela en Europe, dans un siècle
où
l’art et la science, le goût, la civilisation et le raffinement ont g
138
? Il n’est pas loin de nous peut-être, ce moment
où
la liberté, régnant sans rivale sur les deux mondes, réalisera le vœu
139
r de la Révolution et de la tradition jacobine. D’
où
le malentendu permanent qui les oppose dès cette date, aux démocrates
140
puissances, envoyant chacune deux députés au lieu
où
il se réunirait ; l’un étant le principal, l’autre agissant à l’occas
141
à moins que ce ne fût par ironie, et dans le sens
où
le définissait ce prince gaulois : « (le droit) est l’avantage que la
142
d’un moment dans l’histoire récente de l’Europe,
où
tous les gouvernements eussent préféré avec empressement la sécurité
143
ment sur toute la surface de la Terre que le jour
où
tous les États pourront s’unir en un seul ; ce qui est absolument imp
144
serait de même dans les procès entre les peuples,
où
, peut-être plus souvent encore que dans les litiges d’ordre privé, la
145
jamais ébranlé et déchiré la société. À l’époque
où
éclata la Révolution française, l’Europe avait vraiment déjà fait que
146
au xxe siècle, en Angleterre et aux États-Unis,
où
le « néo-conservatisme » s’autorise de la pondération et du sens réal
147
s la guerre. J’irai plus loin. Il y eut des temps
où
des communautés apparemment en paix les unes avec les autres, furent
148
ment abolies ni confondues dans le despotisme, là
où
prévalait la monarchie. Dans les rares contrées qui avaient rejeté ce
149
moyen de la loi, dans les conditions de propriété
où
on le trouve. On a négligé le devoir plus profond de l’État qui consi
150
prix. L’introduction et l’usage des marchandises
où
il n’est tenu compte que de l’opinion, peuvent même être interdits su
151
ant, il part d’Asie, par le nord rejoint l’Europe
où
il submerge l’autre courant… S’il en est ainsi, le troisième courant
152
tre du roi Jérôme de Westphalie. C’était le temps
où
la Gazette de France écrivait sous le titre de « Tableau de l’Europe
153
eposera l’Europe entière. C’était le temps aussi
où
un Laplace, préconisant le système décimal et une rationalisation gén
154
t être plus favorable à leur adoption, que celle,
où
Napoléon le Grand réunit la moitié de l’Europe sous son empire et par
155
des motifs qui animaient son action politique. D’
où
les déclarations fréquentes faites à Las Cases sur l’organisation qu’
156
ellion ! Qu’arrive-t-il ? que dans tous les États
où
l’on détruit ainsi toute vie partielle, un petit État se forme au cen
157
vie : l’uniformité, c’est la mort. L’année même
où
paraissait la brochure de Constant, manifeste du libéralisme politiqu
158
de Constant, manifeste du libéralisme politique,
où
mourait Fichte, théoricien du nationalisme autarcique, où Napoléon pa
159
it Fichte, théoricien du nationalisme autarcique,
où
Napoléon partait pour Sainte-Hélène tandis que Gentz, le « chevalier
160
nt ce que j’ai vu… Il viendra sans doute un temps
où
tous les peuples de l’Europe sentiront qu’il faut régler les points d
161
on appelle la liberté, c’est-à-dire vers cet État
où
le gouvernement est aussi peu gouvernant, et le gouverné aussi peu go
162
une mobilière, absolument libre de la transporter
où
il voudroit, sûr d’ailleurs d’une protection parfaite sur le sol euro
163
pagés… Voici d’abord un choix de propos de Goethe
où
l’on retrouvera les mêmes idées, parfois presque dans les mêmes terme
164
rés inférieurs de la culture. Or, il est un degré
où
elle disparaît complètement et où l’on est en quelque sorte au-dessus
165
il est un degré où elle disparaît complètement et
où
l’on est en quelque sorte au-dessus des nations, où l’on sent le bonh
166
l’on est en quelque sorte au-dessus des nations,
où
l’on sent le bonheur et le malheur de la nation voisine comme si c’ét
167
e formes, lui donna de tout autres idées du point
où
l’humanité peut parvenir. Il aima mieux prendre part à ces immenses a
168
and poète. Belle et brillante époque, que celle
où
l’Europe était une terre chrétienne, où une seule et unique chrétient
169
que celle où l’Europe était une terre chrétienne,
où
une seule et unique chrétienté habitait ce continent humainement arti
170
la religion sera menée selon un vaste plan divin
où
rien ne sera négligé. Personne ne protestera plus alors contre la con
171
nécessairement, l’âge sacré de la paix éternelle
où
la Jérusalem nouvelle sera la capitale de l’univers. Jusque-là demeur
172
article anonyme sur « La République européenne »
où
l’Europe est décrite comme une création des Germains. En 1819, il sal
173
L’Asie, pourrait-on dire, est le pays de l’unité,
où
tout s’épanouit en grandes masses et dans des circonstances on ne peu
174
es dans l’histoire. La première période est celle
où
seul domine le destin ; force absolument aveugle, il détruit impitoya
175
et de vœux éternels. La seconde période est celle
où
ce qui dans la première apparaissait comme destin, c’est-à-dire comme
176
l’État universel. La troisième période sera celle
où
les forces que dans les périodes précédentes l’on attribuait au desti
177
individuel, sans une fédération de tous les États
où
chacun d’entre eux serait le garant de la constitution de l’autre. Ce
178
rans s’est toujours appesanti dans la mesure même
où
ils croyaient pouvoir se passer de l’unité spirituelle. Il est certai
179
donnera nécessairement la guerre, au point précis
où
la grande Dialectique idéaliste prévoyait l’avènement de la paix. Ina
180
aginer au monde de plus faux, car sur notre Terre
où
nulle feuille n’est pareille à une autre et où l’on ne peut mener deu
181
re où nulle feuille n’est pareille à une autre et
où
l’on ne peut mener deux chevaux de la même façon, seule une sagesse d
182
tu ne m’as pas écoutée ; va donc en servitude, là
où
il y aura le sifflement du knout et le cliquetis des ukases. Et la Li
183
t tu m’as méprisée ; va donc dans la servitude là
où
il y aura le sifflement du knout et cliquetis des ukases. Je vous le
184
ente toute la bonne volonté humaine, parce que là
où
les autres nations sont seulement des sœurs, elle est mère. Cette mat
185
aris206, Hugo s’élève à des sommets d’éloquence d’
où
l’on voit l’Europe elle-même se fondre dans l’immensité de l’humanité
186
iste. Alors qu’eût été Proudhon ? Chacun est bien
où
il est : Dieu dans le ciel, et Proudhon sur la terre ; Proudhon cherc
187
jouer le beau jeu de la dialectique idéaliste. D’
où
le besoin d’une souveraineté nouvelle, d’une instance supérieure aux
188
n penseur, Mazzini est avant tout un agitateur. D’
où
l’emploi différent des idées, chez l’un et l’autre. Le philosophe vér
189
moins de ses idéaux. En 1850, réfugié à Londres,
où
il subit les sarcasmes d’un exilé qui va mieux réussir, Karl Marx, Ma
190
, si quelqu’un, il y a quatre siècles, à l’époque
où
la guerre existait de commune à commune, de ville à ville, de provinc
191
ce, au Dauphiné, à la Bourgogne : Un jour viendra
où
vous ne vous ferez plus la guerre, un jour viendra où vous ne lèverez
192
ous ne vous ferez plus la guerre, un jour viendra
où
vous ne lèverez plus d’hommes d’armes les uns contre les autres, un j
193
’armes les uns contre les autres, un jour viendra
où
l’on ne dira plus : — Les Normands ont attaqué les Picards, les Lorra
194
t cette chimère c’est la réalité… Un jour viendra
où
les armes vous tomberont des mains, à vous aussi ! Un jour viendra où
195
mberont des mains, à vous aussi ! Un jour viendra
où
la guerre vous paraîtra aussi absurde et aussi impossible entre Paris
196
ns, entre Boston et Philadelphie. Un jour viendra
où
vous France, vous Russie, vous Italie, vous Angleterre, vous Allemagn
197
s se sont fondues dans la France. Un jour viendra
où
il n’y aura plus d’autres champs de bataille que les marchés s’ouvran
198
les esprits s’ouvrant aux idées. Un jour viendra
où
les boulets et les bombes seront remplacés par les votes, par le suff
199
ée législative est à la France !… Un jour viendra
où
l’on verra ces deux groupes immenses, les États-Unis d’Amérique, les
200
voir. Ce fait, le voici : on assassine un peuple.
Où
? en Europe. Ce fait a-t-il des témoins ? Un témoin, le monde entier.
201
udhon n’aura sa revanche que dans la seule mesure
où
l’Europe saura découvrir que le fédéralisme est la santé de ses peupl
202
La Suisse, pays de montagnes en Europe centrale,
où
les grands fleuves européens, le Rhin, le Danube et le Pô ont leurs s
203
ent d’une liberté politique générale dans ce pays
où
règne la paix, ont la possibilité et le devoir d’aborder, par eux-mêm
204
tourne le dos aux faits, cela signifie, au train
où
vont les choses actuellement, que la formation d’un pur État unitaire
205
’abord qu’elle s’établisse sur une base réelle, d’
où
, par la suite, l’impulsion pourra être donnée… Si c’est l’Allemagne,
206
pulsion pourra être donnée… Si c’est l’Allemagne,
où
a commencé la scission de l’Église, qui a contribué le plus à la déca
207
ance anglaise et russe relativement à l’Europe »,
où
il démontre que l’Amérique (« cette seconde Angleterre ») et la Russi
208
e plus longuement) : Lorsque je considère l’état
où
sont déjà arrivées plusieurs nations européennes et celui où toutes l
209
à arrivées plusieurs nations européennes et celui
où
toutes les autres tendent, je me sens porté à croire que bientôt parm
210
me » ne cessera de s’amplifier jusqu’à nos jours,
où
elle deviendra le lieu commun des nationalistes d’extrême gauche et d
211
fait déclarer fou, il publie L’Apologie d’un fou,
où
il réitère sa condamnation du passé russe mais sa foi dans la destiné
212
cette autocritique jusqu’au point « dialectique »
où
elle se renverse : du désert russe sortira le messie de la culture eu
213
que les Anglais, et nous ne sommes plus au temps
où
toutes les révolutions de l’Orient partaient de l’Asie centrale. La n
214
que c’est mon intime conviction. Un jour viendra
où
nous nous placerons au milieu de l’Europe politique, plus puissants a
215
ulé « Les Décembristes », ait pu railler l’époque
où
l’on vit : … des revues, brandissant les bannières les plus diverses
216
vénient de notre position, c’est cette obligation
où
nous sommes d’appeler du nom d’Europe un fait qui ne devrait jamais s
217
ne question qui ne peut échapper à l’homme russe.
Où
donc est le vrai Russe qui ne pense pas avant tout à l’Europe ?… Jama
218
lité, selon Dostoïevski, ne s’effacera qu’au jour
où
l’humanité tout entière sera réunie dans la vraie religion — ou absor
219
e temps-là, mais à celle de tout le xixe siècle,
où
Schiller, citoyen français et ami de l’humanité, n’a jamais été connu
220
s révolutionnaires non seulement pour détruire là
où
nous n’avons rien construit, comme des Huns et des Tartares, mais en
221
tombe de Caïn. C’est notre temps qui l’a compris.
Où
le classer ? Tout l’existentialisme vient de lui, et c’est le contrai
222
, tandis que dix autres reprendraient le problème
où
ils l’ont laissé, quitte à devenir fous eux-mêmes, — cette voie est b
223
ies il pénètre jusqu’au fond de la lointaine Asie
où
il n’y a guère que la Chine qui puisse encore lui barrer le passage ;
224
aussi vit dans un univers spirituel et historique
où
la prééminence de l’Europe dans la civilisation mondiale ne saurait ê
225
xembourg doivent être allemands. Nul ne peut dire
où
cette archéologie s’arrêterait. Presque partout où les patriotes foug
226
ù cette archéologie s’arrêterait. Presque partout
où
les patriotes fougueux de l’Allemagne réclament un droit germanique,
227
faites l’histoire sont les pairs d’un grand sénat
où
chaque membre est inviolable. L’Europe est une confédération d’États
228
à quelque précision en ces questions difficiles,
où
la moindre confusion sur le sens des mots, à l’origine du raisonnemen
229
des empires ; elle n’eut guère la nation au sens
où
nous la comprenons. Athènes, Sparte, Sidon, Tyr sont de petits centre
230
cernent les époques très reculées, celles d’abord
où
vécurent les peuples aryens en Inde et aussi en Perse, ensuite celles
231
aryens en Inde et aussi en Perse, ensuite celles
où
des contacts s’établirent entre les Hindous et les Assyriens, Perses,
232
ons Européens », nous aussi nous avons des heures
où
nous nous permettons un patriotisme plein de courage, un bond et un r
233
nce nationale, d’angoisse patriotique, des heures
où
bien d’autres sentiments antiques nous submergent. Des esprits plus l
234
ue chose qui l’entende ! Hélas ! le temps viendra
où
tout cela sera bien fini. — Mais n’en doutez pas, l’intelligence et l
235
, des Schiller, des Shelley, des Byron, la langue
où
s’exprima cette même destinée de l’Europe qui chantait en Beethoven !
236
t cet immense risque de cesser d’être la voix par
où
s’énonce l’âme de l’Europe et de tomber au rang médiocre d’une chose
237
la suite de l’ensorcelante et folle demi-barbarie
où
l’Europe a été précipitée par le mélange démocratique des rangs et de
238
s qu’il y eut jamais au monde. Et, dans la mesure
où
la part la plus importante de la culture fut jusqu’à présent une demi
239
sa volonté à en mourir ! Paralysie de la volonté,
où
ne rencontre-t-on pas aujourd’hui cette infirmité ! Et parfois on la
240
force et sous les aspects les plus variés partout
où
la civilisation est depuis le plus longtemps acclimatée ; elle tend à
241
climatée ; elle tend à disparaître dans la mesure
où
le « barbare » réussit à maintenir — ou à revendiquer — ses droits so
242
us étonnante dans ce prodigieux empire du milieu,
où
l’Europe reflue pour ainsi dire vers l’Asie — en Russie. C’est là que
243
négative — attend d’une façon menaçante le moment
où
elle sera déclenchée, pour emprunter leur mot favori aux physiciens d
244
tes, il note dans ses cahiers inédits (à l’époque
où
il écrit Humain, trop humain) : La diversité des langues, surtout, e
245
la déchéance des nationalismes sautent aux yeux,
où
toute la valeur, tout le sens de la civilisation présente consiste à
246
présente consiste à se fondre en un seul ensemble
où
les parties se féconderont réciproquement !260 Mais les conditions
247
ions nationales, nul ne peut le prévoir à l’heure
où
j’écris. Il semble au moins aussi vraisemblable de penser que le nati
248
crime contre l’Europe et contre la civilisation,
où
les peuples avaient été conduits par la politique de leurs gouverneme
249
ions et du succès des entreprises totalitaires, d’
où
devait résulter la Deuxième Guerre mondiale. Paul Valéry les juge ai
250
puissances extérieures du chaos et sur l’instinct
où
ces puissances se sont réfugiées avec leur rancune. Ce n’est pas seul
251
i mystique avec la matière étendue, avec l’espace
où
elle veut, par lequel elle veut se réaliser. Quand le but est atteint
252
ans cette culture, et à ce moment de son devenir,
où
l’argent célèbre ses dernières victoires et où son héritier, le césar
253
r, où l’argent célèbre ses dernières victoires et
où
son héritier, le césarisme, approche doucement et irrésistiblement, l
254
aliste global, et citoyen d’un monde polyphonique
où
antiquité et christianisme s’amalgament en un tardif alliage, fut ce
255
e européenne fratricide, et l’on en sera au point
où
nous ne pourrons plus que contaminer le reste du monde avec nos miasm
256
roïsme, en retrouvant Dieu. Au crépuscule du soir
où
nous sommes, quelques signes donnent à penser que se mêlent déjà les
257
jeu de la perte que nous éprouvons au moment même
où
nous la subissons. Mais dans un proche avenir les hommes ne le sauron
258
n à lui, repousse résolument toute idée d’Europe,
où
il ne voit qu’idéalisme stupide. En conséquence logique de son œuvre,
259
u Niémen jusqu’à l’Atlantique s’établit un régime
où
chaque État s’enferme dans une religion de lui-même, dans un mépris d
260
, de la peinture française d’Ingres à Cézanne. Là
où
une grande pensée est conçue, là est l’Europe. Si elle est conçue dan
261
uples n’est qu’un plus sombre passé d’oubli, mais
où
l’Europe vit encore par trente livres très anciens, et qui ne vieilli
262
ui perd son importance dans une période si courte
où
chacun réagit à tous les autres et presque simultanément — pour cette
263
on salut cherche d’abord à remonter aux sources d’
où
dérivent ses valeurs constituantes et spécifiques ; pour mieux voir c
264
vais dire. La première est celle de Rome. Partout
où
l’Empire romain a dominé, et partout où sa puissance s’est fait senti
265
. Partout où l’Empire romain a dominé, et partout
où
sa puissance s’est fait sentir ; et même partout où l’Empire a été l’
266
sa puissance s’est fait sentir ; et même partout
où
l’Empire a été l’objet de crainte, d’admiration et d’envie ; partout
267
jet de crainte, d’admiration et d’envie ; partout
où
le poids du glaive romain s’est fait sentir, partout où la majesté de
268
poids du glaive romain s’est fait sentir, partout
où
la majesté des institutions et des lois, où l’appareil et la dignité
269
rtout où la majesté des institutions et des lois,
où
l’appareil et la dignité de la magistrature ont été reconnus, copiés,
270
européen peut habiter dans sa plénitude. Partout
où
les noms de César, de Gaius, de Trajan et de Virgile, partout où les
271
César, de Gaius, de Trajan et de Virgile, partout
où
les noms de Moïse et de saint Paul, partout où les noms d’Aristote, d
272
ut où les noms de Moïse et de saint Paul, partout
où
les noms d’Aristote, de Platon et d’Euclide ont eu une signification
273
ement une introduction et un moyen pédagogique. D’
où
vient la science moderne, quelles impulsions l’ont engendrée ? Elle n
274
r la faveur de leur Dieu et dans la mesure exacte
où
ils lui obéissaient. Les Romains méprisaient les étrangers, les ennem
275
r tout empire simplement temporel. Dans la mesure
où
nous héritons la civilisation de l’Europe, nous sommes encore tous ci
276
t philosophique de Virgile lui-même. Car, au sens
où
un poète est un philosophe (par opposition au sens où un grand poète
277
n poète est un philosophe (par opposition au sens
où
un grand poète peut incarner une grande philosophie dans une grande œ
278
imperium.289 Ce peuple sera celui des Francs, d’
où
est issu Charlemagne, « Père de l’Europe »290. La première tentative
279
e Contrat social ou le Capital, on lit un passage
où
l’Église, durant son pèlerinage sur la terre, chemine en compagnie de
280
rel qui ne tolérait pas de rivaux. Dans la mesure
où
le christianisme a détruit ou écarté les croyances « naturelles » paï
281
l’accompagnent d’un plus ardent amour qu’au temps
où
il n’y avait personne pour l’offenser ou pour révoquer en doute son a
282
révoquer en doute son absolue maîtrise, au temps
où
le vulgaire se pressait autour d’elle en acclamant son nom et par là
283
’un critère de perfection acceptable pour tous. D’
où
provient cette présupposition ? De l’intuition de « l’esprit humain »
284
pays des dures réalités. Située entre l’Amérique,
où
la volonté l’emporte sur l’esprit, et l’Inde, où l’esprit a la prédom
285
où la volonté l’emporte sur l’esprit, et l’Inde,
où
l’esprit a la prédominance sur la volonté, la caractéristique essenti
286
t ultraindividualiste, suivie d’une seconde phase
où
l’esprit l’emportant sur la volonté, essaie de mettre de l’ordre dans
287
ation de Dieu et coopérer à sa rédemption. Mais d’
où
viennent encore un coup ces passions pratiquement conjuguées de la li
288
al de sa conscience et de la raison (qui, partout
où
elle se réfère à l’évidence, n’est autre chose que la conscience indi
289
nous semblait donc plus grande qu’elle n’était. D’
où
l’effet de choc que produisit dans nos esprits, au lendemain de l’aut
290
a nature de leur recherche. Colomb savait mieux d’
où
il partait qu’où il irait. Et nous ne pouvons fonder une attitude hum
291
recherche. Colomb savait mieux d’où il partait qu’
où
il irait. Et nous ne pouvons fonder une attitude humaine que sur le t
292
que sur le tragique parce que l’homme ne sait pas
où
il va, et sur l’humanisme parce qu’il sait d’où il part et où est sa
293
s où il va, et sur l’humanisme parce qu’il sait d’
où
il part et où est sa volonté… … Nous sommes au point crucial où la vo
294
sur l’humanisme parce qu’il sait d’où il part et
où
est sa volonté… … Nous sommes au point crucial où la volonté européen
295
où est sa volonté… … Nous sommes au point crucial
où
la volonté européenne doit se souvenir que tout grand héritier ignore
296
de nos jours la culture occidentale. À une époque
où
la civilisation indigène des Amériques n’avait pas encore fait son ap
297
é dans l’histoire gréco-romaine, au-delà du point
où
s’arrête notre propre expérience, et en transposant littéralement les
298
tal que ne le fut notre propre histoire. Au stade
où
nous voici, pleins de remords quant à notre passé colonialiste, et co
299
notre vieille Europe est la seule partie du monde
où
nul fossé ne sépare aujourd’hui d’hier. Cette vérité éclate avec le p
300
’elle a été le mieux absorbée. Tandis qu’en Asie,
où
tel un corps étranger elle a été imposée de l’extérieur, son appariti
301
que. C’est une espèce de renversement gigantesque
où
les idées, les habitudes, les styles propres à l’Europe, après des tr
302
e la « polis » grecque. Mais, dans la perspective
où
nous le voyons maintenant, le moment où s’emboîtent l’époque hellène
303
rspective où nous le voyons maintenant, le moment
où
s’emboîtent l’époque hellène et l’époque hellénistique, ce demi-tour
304
on, leurs infléchissements dans le nouveau milieu
où
ils pénètrent plutôt que la conjoncture même du rapt, pour une bonne
305
roprié les données et le moteur même, sur le plan
où
la distinction entre culture et civilisation disparaît ou s’atténue f
306
; même la spiritualité la plus forte ne peut rien
où
celui à qui elle s’adresse ne l’accueille pas ; qu’on songe à la lége
307
ir vient de ce que l’esprit ne peut régner que là
où
tout l’accent est placé sur l’unique et sa valeur. Toutes les valeurs
308
ais nous ne nous demandions pas ce qu’elle était,
où
résidait le secret ressort de son incomparable hégémonie. Le secret
309
. Mais le secret de cette puissance industrielle,
où
se cache-t-il ? La source initiale peut en être cherchée dans l’anti
310
isation s’était déplacé vers les contrées du Nord
où
il faisait froid, où il fallait mieux se loger, se nourrir, se vêtir,
311
cé vers les contrées du Nord où il faisait froid,
où
il fallait mieux se loger, se nourrir, se vêtir, bref se soucier dava
312
rce qu’elle se nourrit d’esprit. L’esprit souffle
où
il veut, c’est sa nature, mais il lui faut un branchement particulier
313
ment transportable. La revendication d’un domaine
où
règne la liberté de l’esprit est typiquement européenne, et si nous y
314
isme susceptible de ménager quelque jardin secret
où
la pensée puisse fleurir selon ses propres lois. L’individu n’y est p
315
ie, repose sur une société collective et anonyme,
où
la masse, dont on attend tout efficacité, prime l’individu. Il semble
316
mais il n’en va plus du tout de même aujourd’hui,
où
l’on conteste de tous côtés l’hégémonie de l’Europe ; où il devient i
317
conteste de tous côtés l’hégémonie de l’Europe ;
où
il devient impossible de considérer plus longtemps la Russie et l’Amé
318
velopper des civilisations qui leur sont propres,
où
enfin les peuples de l’Orient font valoir à nouveau les droits de la
319
ouveau les droits de la civilisation orientale et
où
nous-mêmes nous perdons notre confiance dans la supériorité de nos tr
320
originale, sans tenir aucun compte du sol commun
où
a pris racine sa tradition individuelle. Et cette erreur n’est pas le
321
posent, mais dans ce que la forme de vie publique
où
doivent se mouvoir les capacités économiques, n’est pas en rapport av
322
utoritaires de l’ordre étatique sont adéquates là
où
les hommes et les choses sont techniquement organisables. En revanche
323
ganisables. En revanche la liberté doit régner là
où
une vie organique plus profonde est à l’œuvre… Doit être organisé d’u
324
t qui réponde à un ordre nouveau. Heure décisive,
où
l’Europe attentive peut disposer elle-même de son propre destin. S’un
325
oyers, et scrutent le sombre horizon, cherchant d’
où
vont venir les nouveaux périls, la tyrannie ou la terreur. Parmi les
326
ormer la famille européenne, dans toute la mesure
où
nous le pouvons encore, et de l’assurer d’une structure à l’abri de l
327
Charte. 4° Nous voulons une Assemblée européenne,
où
soient représentées les forces vives de toutes nos nations. 5° Et nou