1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Troisième partie. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — 3. Évolution : vers le progrès ou vers la décadence ?
1 rser, au nom des expériences de notre siècle, les prévisions qu’il fondait sur l’observation du sien. Mais s’il était trop optimis
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Sixième Partie. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — 1. « Tout s’est senti périr »
2 i marque la limite existentielle de la valeur des prévisions qu’on vient de citer. Au reste, qu’il s’agisse des Cassandres moderne
3 ac, Jules Verne et H. G. Wells) la notion même de prévision doit être sérieusement revue. Karl Jaspers, dans un des ouvrages les
4 doit être, une décision existentielle : … Cette prévision descriptive de la totalité, qui se sépare de la volonté agissante, de
5 t définitive… … Plus le terme sur lequel porte la prévision est rapproché, plus elle est efficace, puisqu’elle incite à l’action 
6 puisqu’elle ne peut plus conduire à l’action. La prévision est une vision prospective par laquelle l’homme qui veut agir réfléch
7 ilité et c’est d’après cela qu’il s’oriente. … La prévision n’est jamais un pur savoir mais elle est déjà, en même temps, en tant