1
dans un dédale de citations tirées de vingt-huit
siècles
de littérature, d’histoire et de philosophie en douze langues ancienn
2
e sur l’idéologie européenne aux xviiie et xixe
siècles
, Europabild und Europagedanke ; enfin les trois auteurs classiques d’
3
ponses à ces questions, en remontant le cours des
siècles
. Paul Valéry, Proudhon et Saint-Simon, Voltaire, Leibniz, Sully, Pie
4
Puis la Grèce et l’Italie des Étrusques, quelques
siècles
plus tard, envoient vers l’ouest et le nord les produits raffinés de
5
er où les poètes, sculpteurs et peintres de vingt
siècles
occidentaux feront jouer leur imagination sensuelle du Mythe, et cela
6
logie d’une tradition de l’Art qui traversera les
siècles
. Mais les traits de cette gracieuse allégorie décorative — le songe d
7
ne : une part du globe recevra ton nom. » Quatre
siècles
plus tard, voici le mythe attaqué et dénoncé — preuve qu’il est encor
8
gine que la rive phénicienne représente la vie du
siècle
, tandis que la Crète serait la vie contemplative. Le rapt d’Europe sy
9
capables de se convertir11. Les commentateurs des
siècles
suivants comme Paul Orose et Philastre de Brescia reprennent et préci
10
et chez les clercs de tout rang, pendant quatorze
siècles
, on s’étonne d’observer que deux ou trois humanistes seulement aient
11
r combien que la postérité de Sem a été plusieurs
siècles
alliée avec Dieu en la race d’Abraham, si a elle toutefois répudiée.
12
éalité d’un lieu commun des géographes depuis des
siècles
. Citons-en quelques-uns, d’après G. de Reynold : L’Europe est une gr
13
carthaginois, Himilco, qui, selon Pline, reçut un
siècle
plus tard la mission de remonter les côtes atlantiques de l’Europe :
14
couvrir les premières îles où il aborde. Quelques
siècles
plus tard, il apparaît clairement que la Grèce n’est qu’une « petite
15
rmes d’Orient et d’Occident ont subi au cours des
siècles
antiques et modernes des fluctuations beaucoup plus fortes que le ter
16
plus grand ascète de toute l’Europe » pendant les
siècles
à venir. Et ce seul saint, selon son laudateur, vaut bien tous ceux d
17
ameuse Chronique d’Isidore de Séville, rédigée un
siècle
plus tôt. Le continuateur anonyme (Isidor Pacensis, ou Isidore de Bad
18
pire romano-byzantin. Empire et papauté, dans les
siècles
à venir, qui seront notre Moyen Âge, vont remplir les chroniques de l
19
1.Sur plusieurs
siècles
de silence « européen » À partir du milieu du xie siècle jusqu’à l
20
est précisément cette période des xiie et xiiie
siècles
que tant d’ouvrages récents désignent, dans leurs titres, comme étant
21
l, sublime et absolu. Situons-le dans le débat du
siècle
, entre l’Empire, la papauté et les nations. 53. On pense ici aux ou
22
sublime de la Paix par l’Empire — bafouée par des
siècles
de progrès constant du nationalisme, mais qui pourtant, ne cessera d’
23
hique mais déjà « culturelle » comme dirait notre
siècle
. Son unité dans la diversité est illustrée par l’exemple des langues.
24
a résurrection de ce projet, enterré pendant cinq
siècles
dans la paix des archives de Christine de Suède, puis du Vatican. Dep
25
sensé puisse estimer possible, dans cette fin des
siècles
, que tout le monde soit gouverné quant aux choses temporelles par un
26
t être terminés. Pour la première fois depuis des
siècles
, l’Europe s’y trouve décrite comme un ensemble humain et historique,
27
disloqué. L’unité de l’Église est brisée pour des
siècles
, la France s’est alliée aux Turcs contre le reste de l’Europe, l’Espa
28
enne, entre dans une éclipse qui durera plusieurs
siècles
. En revanche, l’essor des nations et les prétentions des États à la s
29
maso Campanella (1568-1639) considère à la fin du
siècle
que la Réforme a provoqué une rupture de l’« unité des peuples et des
30
en ordre, qui semble bien avoir été la devise du
siècle
. Nous leur découvrons, après coup, plusieurs traits de ressemblance a
31
cuméniques », au sens qu’a pris ce mot dans notre
siècle
, impliquant le rapprochement des confessions chrétiennes vers l’unité
32
i dire inaperçus, ont survécu dans la mémoire des
siècles
aux traités « réalistes » de l’époque, rapidement effacés par le mouv
33
n du duc de Sully Tout le monde, depuis trois
siècles
s’y réfère, mais presque personne ne l’a lu. Est-on même certain qu’i
34
-nous sa fiction mauvaise, qui nous ramènerait le
siècle
d’or. Rousseau, dans son Extrait du Projet : Si le Projet demeure
35
mane. Il faut aller jusqu’aux dernières aimées du
siècle
des Lumières, en pleine Révolution française pour voir paraître un pl
36
augmentation de puissance de la Russie, depuis un
siècle
, sur ce qu’elle peut devenir, et sur son ambition, on approuvera géné
37
t citer ce grand génie protéiforme ? Depuis trois
siècles
, personne encore n’a réussi à publier ses œuvres complètes écrites en
38
-nous sa fiction mauvaise, qui nous ramènerait le
siècle
d’or.110 Au sujet de l’abbé de Saint-Pierre, Leibniz s’exprimera un
39
intitulé : « État de l’Europe au début du nouveau
siècle
», Leibniz écrit : Finis sæculi novam rerum faciem aperuit. (À la f
40
s sæculi novam rerum faciem aperuit. (À la fin du
siècle
, une face nouvelle des choses se découvrit.) En découvrant le mon
41
une fois la science physique et la sociologie des
siècles
à venir, il fut en plein xviiie siècle à la fois le dernier des Rena
42
es Romains à être séparés par une longue suite de
siècles
; tout éloignement est en droit de nous en imposer. En vérité, je cro
43
a fève, qui ne sera en papillon que dans quelques
siècles
. Il aura peut-être un jour des Newton et des Locke, et alors il aura
44
ns. Il écrivait en 1752, dans son introduction au
Siècle
de Louis XIV : L’Europe surpasse en toutes choses les autres parties
45
eille importance, inutilement agitée depuis trois
siècles
, et très dignes assurément d’occuper les politiques du nôtre. Il se p
46
e rhétorique, détachons une prosopopée typique du
siècle
: … Superbe Grèce ! où sont ces villes sans nombre que ta splendeur
47
lus de stabilité qu’on n’aurait pu l’attendre… Le
siècle
de Charles-Quint peut donc être regardé comme la période à laquelle l
48
ions d’Europe se sont regardées pendant plusieurs
siècles
comme des sociétés séparées, à peine liées ensemble par quelque intér
49
rands États de l’Europe pendant les deux derniers
siècles
, est obligé d’écrire l’histoire de l’Europe entière. Depuis cette épo
50
isé de renverser, au nom des expériences de notre
siècle
, les prévisions qu’il fondait sur l’observation du sien. Mais s’il ét
51
u moins de modération ; et les mœurs générales du
siècle
ont introduit quelques sentiments d’honneur et de justice dans les co
52
et le courage des peuples barbares. Dans tous les
siècles
, ils ont fait la loi aux nations paisibles et policées de la Chine, d
53
retraça vivement à ma pensée ; je me rappelai ces
siècles
anciens où vingt peuples fameux existaient en ces contrées ; … Cette
54
erselle, à laquelle, en un certain sens, tous les
siècles
passés ont travaillé. La page que l’on va lire, extraite d’un ouvrag
55
ans lequel les Lumières avaient plongé l’élite du
siècle
: Ils furent peu nombreux parmi les peuples des temps passés ceux qu
56
ire sauvage et sombre. Et cela en Europe, dans un
siècle
où l’art et la science, le goût, la civilisation et le raffinement on
57
t pas sans une sorte de vertige qu’on regarde les
siècles
précédents. Mais après ces étapes importantes, si essentielles pour l
58
e-plan du Monde : Leibniz, Vico. Puis il y eut le
siècle
français par excellence, celui du rayonnement européen de la France,
59
et Rousseau le fédéraliste. C’est maintenant un
siècle
germanique qui vient brocher sur les xviiie et xixe siècles en pren
60
anique qui vient brocher sur les xviiie et xixe
siècles
en prenant pour axe la Révolution. De Wieland à Schelling, de Herder
61
de relations réciproques. Si nombreux soient les
siècles
qui ont passé sur ces peuples, si grands les changements qui auraient
62
rande rivalité interne, d’autre part, pendant les
siècles
derniers, grâce à des ressources précieuses qu’elle est allée cherche
63
la pensée germanique de l’époque : Pendant huit
siècles
depuis la ruine de l’Empire romain nous avons vu l’Orient toujours se
64
e nous avions adopté comme conforme à l’esprit du
siècle
, et favorable aux progrès de la civilisation. Pour parvenir à le comp
65
s’avancer dans la postérité et la bénédiction des
siècles
. Je me sentais digne de cette gloire ! Après cette simplification som
66
sans doute. La providence éternelle prodigue les
siècles
à l’accomplissement de ses desseins, et notre existence passagère s’e
67
81 Mais en même temps il met en garde contre le
siècle
« vélocifère » qui « ne laisse rien mûrir » et qui va nous obliger «
68
i : cette inestimable culture, née depuis tant de
siècles
, développée, répandue, gênée, opprimée, jamais entièrement détruite,
69
ravaillant avec elle, que de reculer de plusieurs
siècles
et de jouer, au-delà des mers, le rôle d’Orphée et de Lycurgue. Parto
70
à la fois protestants et tournés vers l’avenir du
siècle
. Cependant, le mythe médiéval — transposition sur le plan historique
71
demeurez calmes et courageux dans les dangers du
siècle
, compagnons de ma foi, annoncez par la parole et par l’action l’évang
72
sairement s’écrouler. Aussi dans les conflits des
siècles
plus récents, en y substituant la relation purement artificielle d’un
73
re. Cette diversité est devenue, tout au long des
siècles
, le caractère distinctif de la formation de l’Europe ; car, même aprè
74
ime force au service de l’unité avait disparu, un
siècle
de guerre et d’ébranlement. Pour Georg Friedrich Hegel (1770-1831),
75
it guère tenu compte de leur pronostic pendant le
siècle
qui suivit : Il ne s’agit plus aujourd’hui en politique de la balanc
76
prêmes de la nature humaine… En dépit de cela, le
siècle
dernier a considéré que l’excellence de la culture consistait à nier
77
elles, au bénéfice du genre humain. La pensée du
siècle
qui finissait n’était que dans la tête de quelques philosophes. La ph
78
Elle s’appellera l’Europe au xxe siècle, et, aux
siècles
suivants, plus transfigurée encore, elle s’appellera l’Humanité. L’Hu
79
: Il serait vain de croire que l’Europe, en ces
siècles
de sauvagerie, ait été différente des terres qui sont restées telles
80
ions qui se sont ensuite développées au cours des
siècles
, au gré des lentes préparations de l’histoire, telle ou telle tribu a
81
t de l’Europe —, il touche aux deux extrémités du
siècle
: entre la Réaction à la France jacobine et le dur pessimisme histori
82
té depuis que l’histoire existe ; c’est après les
siècles
de l’esclavage, du servage, de la théocratie, de la féodalité, de l’i
83
nobles anticipations qui vont nourrir pendant un
siècle
toute l’éloquence des militants de l’Europe unie : Messieurs, si que
84
pe unie : Messieurs, si quelqu’un, il y a quatre
siècles
, à l’époque où la guerre existait de commune à commune, de ville à vi
85
st ont tragiquement actualisé l’accent dans notre
siècle
: Il devient nécessaire d’appeler l’attention des gouvernements euro
86
ttéralement posthume : ils sont écrits pour notre
siècle
. Pour que le contrat politique reste avantageux et commode à tous,
87
ionalités, comme réaction contre l’absolutisme du
siècle
précédent, qui ignorait presque catégoriquement et souvent même foula
88
essé d’être conquérante ; on dirait que depuis un
siècle
entier son cabinet n’a été composé que d’un seul et même homme tant i
89
titudes se résument en ceci : l’Amérique a un bon
siècle
d’avance sur la Russie, et l’Europe de l’Ouest devra marcher derrière
90
est une nation conquérante et l’a été pendant un
siècle
, jusqu’à ce que le grand mouvement de 1789 lui ait opposé un puissant
91
rope se tenaient par la main en avançant dans les
siècles
. Quelque chose qu’elles fassent aujourd’hui pour diverger chacune dan
92
s de Jérusalem. Rappelez-vous que, pendant quinze
siècles
, ils n’ont eu qu’un seul idiome pour parler à Dieu, qu’une seule auto
93
’une seule conviction. Songez que, pendant quinze
siècles
, chaque année, le même jour, à la même heure, dans les mêmes paroles,
94
vons toute leur expérience et tout le travail des
siècles
qui nous ont précédés. Les gens de l’Europe se méprennent étrangement
95
at qui animera l’intelligentzia jusqu’à la fin du
siècle
. Il faut avouer qu’aux yeux d’un Européen d’aujourd’hui, les thèses c
96
est un fait remarquable que, voici déjà près d’un
siècle
, la Russie ne vit décidément plus pour elle-même, mais uniquement pou
97
), Søren Kierkegaard (1813-1856) appartient à son
siècle
comme l’œil à la tombe de Caïn. C’est notre temps qui l’a compris. Où
98
ités parmi lesquelles il a vécu pendant près d’un
siècle
. Les deux mondes en tout cas ne sont pas contemporains, en dépit de l
99
in revivent en nous.249 Mais l’Europe des vingt
siècles
qui suivent, qui est-ce qui la tient ensemble, se demande Burckhardt
100
ut. Friedrich Nietzsche (1844-1900) couronne son
siècle
, meurt avec lui, et le dépasse. Avec Kierkegaard et Baudelaire d’une
101
ilieu défini qui voudrait s’implanter pendant des
siècles
, dans les âmes et dans les corps, avec les mêmes revendications, — do
102
ession de tout un goût européen vivant depuis des
siècles
. Beethoven est l’intermède entre une vieille âme usée qui s’effrite,
103
mes un peu profonds et d’esprit large qu’a vus ce
siècle
ont tendu vers ce but unique le travail secret de leur âme : ils voul
104
ns historique, qui domine la pensée européenne du
siècle
. La position de Nietzsche devant l’historisme est nécessairement ambi
105
temps de la petite politique est passé ; déjà le
siècle
qui s’annonce fait prévoir la lutte pour la souveraineté du monde — e
106
onclusions sur le xixe siècle, considéré comme «
Siècle
du nationalisme » : tel est le titre d’un article qu’il publia le 31
107
gbladet, grand journal libéral de Stockholm : Le
siècle
qui se termine ce soir a été le témoin de bien des efforts et de bien
108
de goût. Pour ma part, en ces dernières heures du
siècle
, je voudrais méditer sur l’une des forces qui ont été à la fois les p
109
el et devient superstition. Dans quelle mesure le
siècle
qui vient favorisera-t-il l’apaisement des passions nationales, nul n
110
oute, qu’aucun de ses compatriotes au début de ce
siècle
, il n’a parlé de l’Europe que sur le ton d’un sombre dépit prophétiqu
111
comme elle a toujours fait deux ou trois fois par
siècle
. 8 novembre 1912. — Rien n’améliorera le sort de l’Europe. Pourquoi v
112
. Chez tous les esprits étendus et profonds de ce
siècle
, l’œuvre commune de l’âme a consisté à préparer, à supputer et à anti
113
entre tensions nationalistes accumulées depuis un
siècle
, l’incendie de 1914 ne fut éteint, provisoirement, qu’avec l’aide des
114
e les Romains surent prendre et tenir pendant des
siècles
dans le monde.266 Mais dans le même temps, quelques penseurs d’un t
115
son cours et sa durée et appartenant aux premiers
siècles
du prochain millénaire, le « déclin de l’Occident ».267 Amor fati
116
s leurs engins ; descendus au fond inexorable des
siècles
avec leurs dieux et leurs lois, leurs académies et leurs sciences pur
117
erdre conscience — une conscience acquise par des
siècles
de malheurs supportables, par des milliers d’hommes du premier ordre,
118
es progrès de la technique amorceront-ils, dès ce
siècle
, une sorte d’organisation mondiale. Pour l’instant, il semble néanmoi
119
l faut se moderniser », « il faut marcher avec le
siècle
», il « faut s’européaniser », tels sont ces lieux communs… Je ne veu
120
n de la chrétienté — qui fut désignée pendant des
siècles
par le terme général d’Europe — ont été faites par l’Église catholiqu
121
, laquelle atteignit son apogée aux xie et xiie
siècles
, mais surtout au xiiie siècle : alors nous fûmes vraiment nous-mêmes
122
ce moment, à travers les xvie , xviie et xviiie
siècles
, jusqu’au xixe , l’unité de la chrétienté ayant disparu et le princip
123
de la fausse philosophie de la vie qui pendant un
siècle
a altéré leur principe vital authentique, et qui paralysant du dedans
124
vent pas être emportées, et une nuit de plusieurs
siècles
s’étendre sur la civilisation, c’est à condition qu’elles découvrent
125
L’Europe avait créé un système de normes dont les
siècles
ont montré l’efficacité et la fertilité. Ces normes ne sont pas les m
126
s, se sont appelés nations, parvinrent, il y a un
siècle
ou à peu près, à leur plus grande expansion. On ne peut plus rien fai
127
éagir des millions d’esprits pendant une suite de
siècles
. Mais il manque encore quelque chose à la figure de l’Européen : Ce
128
ord, la plus ancienne. On pourrait croire que les
siècles
précédents avaient tout dit sur l’héritage biblique. Les pays protest
129
ritage hébraïque des Européens, un aspect que les
siècles
précédents avaient ignoré, voire refoulé, en vertu de leurs scientism
130
poète, pourrait bien être celle qui a survécu aux
siècles
et qui, de nos jours, passionne encore la jeunesse européenne, par sa
131
de la Grèce n’a pas ressuscité au cours de vingt
siècles
. Il en apparaît quelque chose dans Villon, Shakespeare, Cervantès, Mo
132
Charlemagne. Dans cet ouvrage qui eut, durant des
siècles
, autant d’influence que, bien des siècles plus tard, le Contrat socia
133
ant des siècles, autant d’influence que, bien des
siècles
plus tard, le Contrat social ou le Capital, on lit un passage où l’Ég
134
ar position plus que par nature, tient les grands
siècles
(xie au xiiie ) du Moyen Âge catholique pour la seule Europe digne d
135
s que la renaissance romantique en a exalté « les
siècles
de foi » et qu’elle a présenté la civilisation de cette période comme
136
xpression sociale de l’idéal chrétien… Au dernier
siècle
et au début du présent, ils ont certainement été enclins à faire de l
137
comme elle l’eût fait certainement quatre ou cinq
siècles
plus tôt. Malgré sa désunion religieuse, l’Europe conserva son unité
138
, remplacèrent le moine et le chevalier. À quatre
siècles
de catholicisme nordique et d’influence orientale succédèrent quatre
139
dique et d’influence orientale succédèrent quatre
siècles
d’humanisme et d’autonomie occidentale. Aujourd’hui l’Europe est mena
140
ïque et les progrès matériels des quatre derniers
siècles
: l’Europe possède des traditions plus profondes, et il nous faut rem
141
pour l’école catholique de la première moitié du
siècle
. Personne ne l’a mieux réfutée que l’historien viennois Friedrich Hee
142
uencées naturellement, de sorte que, au cours des
siècles
de vie européenne, Socrate est devenu chrétien et le Christ est deven
143
les Européens du xxe siècle ? Depuis un tiers de
siècle
, l’Europe intellectuelle — précédant l’Europe politique, donc la pres
144
C’est l’antique nation grecque des viie et vie
siècles
avant J.-C. En son sein se manifeste une attitude nouvelle de l’indiv
145
nde, modèle de l’ordre social, offrit pendant des
siècles
l’image d’un semblable immobilisme. Il y a des civilisations caractér
146
la Russie… L’Europe a dominé le monde pendant des
siècles
par sa culture d’abord, dès le Moyen Âge, par sa curiosité et son com
147
e la torture pas encore oubliée. Bien entendu, de
siècle
en siècle, un même destin de mort courbe à jamais les hommes ; mais d
148
re pas encore oubliée. Bien entendu, de siècle en
siècle
, un même destin de mort courbe à jamais les hommes ; mais de siècle e
149
stin de mort courbe à jamais les hommes ; mais de
siècle
en siècle aussi, en ce lieu qui s’appelle l’Europe — et en ce lieu se
150
rt courbe à jamais les hommes ; mais de siècle en
siècle
aussi, en ce lieu qui s’appelle l’Europe — et en ce lieu seul — des h
151
ent justifié, du moins pour une période de quatre
siècles
et demi, période qui s’achève en 1945. Jusqu’à cette date, aux yeux d
152
part du monde ce que le monde a subi, depuis des
siècles
, de la part des Occidentaux… Mais l’Europe découvrant le Monde et ré
153
us avons fait dans le monde, pendant ces derniers
siècles
, est sans commune mesure avec tout ce qui a précédé. Pour nous guérir
154
uirent toute l’Inde, jusqu’au Bengale, et au même
siècle
, les Romains établirent, au profit du monde gréco-romain, une tête de
155
des « nations » constituées au cours des derniers
siècles
: … Seulement, avant qu’il nous soit possible de donner à la culture
156
assé qui ont gagné du terrain au cours du dernier
siècle
et recouvrer le sens historique de la tradition européenne ; il nous
157
n’est de réaliser la promesse que, depuis quatre
siècles
, signifie le mot Europe. Seul s’y oppose le préjugé des vieilles « na
158
enne. Elle embrasse donc une période de vingt-six
siècles
(d’Homère à Goethe)… Elle constitue une « unité intelligible », qui s
159
u monde entier, et qui, durant les trois derniers
siècles
surtout, a modifié l’environnement naturel et social de l’homo sapien
160
erait ensuite à l’univers. Les grands conflits du
siècle
futur, elle les désarmerait en harmonisant non plus de petits États q
161
parcours de l’Idée européenne depuis un tiers de
siècle
, ceux que l’on va citer ont marqué des étapes, à divers titres. En 19
162
l’Europe et du monde, ils le répètent depuis six
siècles
et demi — exactement depuis 1306. Le projet de Pierre Dubois était «