1 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Première partie. Les Origines d’Hésiode à Charlemagne, (du ixe siècle av. J.-C. au xie siècle de notre ère)
1 ute la terre de leur postérité. Ils ne furent pas traités également, car Sem et Japhet ayant couvert la nudité de Noé ivre fure
2 , Hippocrate (ou l’un de ses disciples), dans son Traité des airs, des eaux et des lieux fait au chapitre V le premier parallè
2 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Deuxième partie. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — 2. Premiers plans d’union
3 st illustrée par l’exemple des langues. Citons le traité De vulgari eloquentia (I, 8) : Par suite de la confusion des langues
4 effet, le premier écrit qui nous reste de lui, le Traité sur l’abrègement des guerres et des procès, daté avec la plus grande
5 es de politique et de réformes sociales. C’est un traité adressé à Édouard Ier, sur les moyens de recouvrer la Terre sainte65.
6 e, écrit Chr. L. Lange 66, d’exposer les idées du traité de Pierre Dubois d’après le plan suivi par l’auteur lui-même. Son ouv
7 le reproduisent, il porte ce titre en français : Traité d’alliance et confédération entre le roy Louis XI, Georges roy de Boh
8 rs, à perpétuité. Les trois premiers articles du traité statuent : que les contractants s’abstiendront de recourir aux armes
9 ée doit, au nom de tous ceux qui figurent dans ce traité , envoyer immédiatement des ambassadeurs à nos frais communs et sans m
10 r marche contre les Turcs. Mais voici comment le traité prévoit le fonctionnement de l’Assemblée fédérale, pièce maîtresse de
11 par cette nation… L’une des dernières clauses du traité fut la raison bien évidente de l’échec final du projet : par une ruse
12 recuperatione Terra Sancte. La première partie du traité est adressée en forme de circulaire à tous les princes de la chrétien
3 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Deuxième partie. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — 3. Le problème de la guerre et l’essor des États (xvie siècle)
13 pourquoi les princes ont recours aux armes et aux traités . Nous voici donc ramenés à la seule réalité sérieuse, celle des État
14 erté, voici l’auteur de l’Éloge de la Folie et du traité Dulce bellum inexpertis (« La guerre est douce à ceux qui ne la conna
15 n autre prend pour prétexte un point omis dans un traité de cent chapitres. Celui-ci a un ressentiment contre celui-là au suje
4 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Deuxième partie. Prises de conscience européennes. De Pierre Dubois à l’abbé de Saint-Pierre, (xive au xixe siècle) — 5. Les grands desseins du xviie siècle
16 rçus, ont survécu dans la mémoire des siècles aux traités « réalistes » de l’époque, rapidement effacés par le mouvement de l’h
17 s les princes d’Europe, dans l’envoi de son grand traité , qui parut à Paris en 1623 : Le Nouveau Cynée ou Discours d’Estat rep
18 venir à la raison. Dès la première partie de son traité , Crucé s’était demandé ce que feraient les peuples, s’ils n’avaient p
19 nglantes, tant de défaites et tant de lamentables traités de paix qu’il ne pourra plus en supporter beaucoup d’autres sans péri
20 , en écrivant sa Grande Didactique et de nombreux traités spéciaux, à créer la science de l’éducation en Europe. Mais ses reche
21 t (1712) il put voir de tout près la pratique des traités et ses défauts. Exclu de l’Académie en 1716 pour avoir critiqué la mé
22 je me trompe, mais on a fondement d’espérer qu’un traité se signera quelque jour… C’est avec cette espérance que je me porte a
23 perpétuel de nation à Nation, vouloient faire un traité d’Union & un Congrez perpétuel à peu près sur le même modèle, ou
24 & suffisans, qui consistent aux articles d’un traité d’union, dans lequel on trouvât pour tout le monde une sûreté suffisa
25 il n’y ait beaucoup plus d’avantages à signer le traité pour l’établissement de cette Société, qu’à ne le pas signer. Or la S
26 il n’y ait beaucoup plus d’avantages à signer le traité pour l’établissement de cette Société, qu’à ne le pas signer. La maj
27 ssède actuellement, ou qu’il doit posséder par le Traité ci-joint… Les Souverains ne pourront entr’eux faire d’échange d’aucun
28 ire d’échange d’aucun Territoire, ni signer aucun Traité entr’eux que du consentement, & sous la garantie de l’Union aux t
5 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Troisième partie. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — 1. Perspectives élargies
29 quelques thèmes spécifiquement européens, qu’il a traités dans sa correspondance et dans un écrit pseudonyme. Voici d’abord le
30 naçante de Louis XIV en Europe, Leibniz publie un traité en latin sous le pseudonyme de Cæsarius Fursterinus, dans lequel il p
6 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Troisième partie. L’ère des philosophes. De Leibniz à Condorcet — 2. L’Europe des lumières
31 . Il terminera l’ouvrage en 1773, l’année même du Traité consacrant le partage, et l’intitulera Considération sur le gouvernem
32 echerchera votre alliance ; on vous liera par des traités  : il n’y aura pas une guerre en Europe où vous n’ayez l’honneur d’êtr
33 ur premier point, la nature vienne renouveler ses traités avec un autre genre humain. Comme en écho à ces voix optimistes de l
34 sait que le Contrat n’est qu’un fragment du grand traité sur les Institutions Politiques qu’il rêva longtemps d’écrire. 133.
7 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Quatrième Partie. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — 2. Plans d’union européenne contemporains de la Révolution
35 as de l’intérêt de la Grande-Bretagne d’avoir des traités d’alliance, offensive ou défensive, avec quelque puissance que ce soi
36 de l’intérêt de la Grande-Bretagne d’avoir aucun traité , avec quelque puissance que ce soit, aux fins de s’assurer quelque av
37 es. XII. Que pour assurer cette pacification, des traités généraux et permanents devraient être conclus, limitant les effectifs
38 , pour chaque nation, devrait être stipulé par le Traité  ; et même, avant sa signature, des lois devraient être préparées à ce
39 prêtes à entrer en vigueur dès la ratification du Traité par les différents États. De cette manière, la masse des peuples, qui
40 erait pas plus tôt informée de la ratification du Traité qu’elle en sentirait les bienfaits. Ils verraient que le Traité a été
41 en sentirait les bienfaits. Ils verraient que le Traité a été calculé pour leur avantage, et ne pouvait l’être à nulle autre
42 était âgé de 71 ans lorsqu’il publia en 1795 son traité Zum ewigen Friede. Il n’était sorti de sa ville natale de Königsberg
43 République Française. L’essai revêt la forme d’un traité international divisé en 6 articles préliminaires, 3 « articles défini
8 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Quatrième Partie. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — 4. Napoléon et l’Europe
44 tte réunion de tous les souverains, nous eussions traité de nos intérêts en famille, et compté de clerc à maître avec les peup
9 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Quatrième Partie. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — 5. L’Europe des adversaires de l’empereur
45 ez d’espoirs divers pour que les négociateurs des Traités de paix se sentissent obligés de l’honorer au moins des lèvres : Extr
46 l’Europe, ne formant qu’un seul tout. Extrait du traité de Chaumont, 1er mars 1814 : Le présent traité d’alliance défensive,
47 u traité de Chaumont, 1er mars 1814 : Le présent traité d’alliance défensive, ayant pour but de maintenir l’équilibre en Euro
48 lui-même, l’un des principaux inspirateurs de ces Traités , déclarait : Depuis longtemps, l’Europe est pour moi une patrie. To
49 t le Marché commun et l’OCDE. Qu’on en juge : Le traité de Westphalie établit un nouvel ordre de choses par une opération pol
50 ur pied, presque toujours actives ; car depuis le traité de Westphalie la guerre a été l’état habituel de l’Europe… L’Europe a
51 force. Vouloir que l’Europe soit en paix par des traités et des congrès, c’est vouloir qu’un corps social subsiste par des con
10 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Quatrième Partie. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — 6. Goethe
52 ois, pour les refouler, ou de les tromper par des traités , pour les chasser de leurs marais, ou l’on souffre à mourir de la mor
11 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Quatrième Partie. L’Ère de la Révolution de Kant à Hegel — 7. Synthèses historico-philosophiques (II)
53 ecqueur, Littré et tant d’autres, tous auteurs de traités sur l’unité européenne), Auguste Comte est un défenseur convaincu, qu
12 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Cinquième Partie. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — 1. De l’harmonie entre les nations libérées à l’anarchie des États souverains
54 mato, et qui eut un succès retentissant. Dans son traité Della Nazionalità italiana, il donnait la formule du passage « dialec
13 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Cinquième Partie. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — 2. Un idéal de compensation : les États-Unis d’Europe
55 l existe un gouvernement bête fauve, il doit être traité en bête fauve ; c’est qu’à l’heure qu’il est, tout près de nous, là,
56 bien avouer que Proudhon garde l’avantage d’avoir traité le sujet d’une manière exhaustive et réaliste, avec une sorte d’achar
57 us, génitif fœderis, c’est-à-dire pacte, contrat, traité , convention, alliance, etc., est une convention par laquelle un ou pl
58 la Russie, la Prusse, peuvent faire entre eux des traités d’alliance ou de commerce ; il répugne qu’ils se fédéralisent, d’abor
14 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Cinquième Partie. L’Ère des nations, (de 1848 à 1914) — 4. De l’historisme au pessimisme
59 nger à déplacer les bornes fixées par les anciens traités  ? Toute autre solution laissera la porte ouverte à des vengeances san
60 ême, jusqu’à Bénévent, et en remontant au-delà du traité de Verdun, la France entière, en y comprenant même la Catalogne, en o
15 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Sixième Partie. L’Europe en question : de Spengler à Ortega — 1. « Tout s’est senti périr »
61 e crise, ils marquèrent leur « victoire » par des Traités qui devaient aggraver les causes du mal. L’Europe ne comptait en 1914
62 pas moins de vingt nations souveraines. Après les Traités de Versailles, Trianon et St-Germain, elle en compta trente et une (p
63 aveugles aux réalités mondiales, les auteurs des Traités posèrent ainsi les bases de l’échec de la Société des Nations et du s
16 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Septième Partie. L’Ère des fédérations. De l’Unité de culture à l’union politique
64 l sans Eusèbe de Césarée. De 800 à 1815, tous les traités de paix en Europe sont conclus in nomine sanctæ et individuæ Trinitat
65 pports entre les États à cause de l’inique et sot traité de paix qui l’a close, a du moins établi une conscience commune des p
66 ue. Si l’on en croit O. Forst de Battaglia et son Traité de généalogie, Lausanne, 1945, on peut évaluer à 20 millions le nombr
17 1961, Vingt-huit siècles d’Europe. Appendice. Manifestes pour l’union européenne, (de 1922 à 1960)
67 lements, discours d’hommes d’État, préambules aux traités et conventions, qui balisent le parcours de l’Idée européenne depuis
68 0.000 kilomètres de barrières douanières) que les Traités de paix ont dû créer pour faire droit, en Europe, aux aspirations nat
69 rope. En revanche, trois ans plus tard, c’est le traité instituant la Communauté européenne du charbon et de l’acier qui répo
70 cier… Et l’article 1er précise : Par le présent traité les Hautes parties contractantes instituent entre elles une Communaut
71 ns et des institutions communes. Le préambule du traité instituant la Communauté économique européenne (signé à Rome le 25 ma
72 ictions aux échanges internationaux… En fait, le Traité instituant le Marché commun est moins « supranational » dans son espr
73 st moins « supranational » dans son esprit que le Traité instituant la CECA. Quant aux aspects politiques de l’union, les port