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la vocation fédératrice de l’Europe, et la sourde
angoisse
de l’époque devant les prétentions absolutistes des États. Tous les q
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ion a été poussée jusqu’à ce terme, jusqu’à cette
angoisse
, tout patriotisme meurt au cœur de l’homme ; en troisième heu, il fau
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e par les politiciens aux courtes ruses. Né d’une
angoisse
prémonitoire, le mot d’ordre des « États-Unis d’Europe » n’est en som
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vèlent une anxiété de l’imagination plutôt qu’une
angoisse
immédiate, sans horizon. Nous avons vu plus haut Turgot, Gibbon et Co
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preuve —, des heures d’effervescence nationale, d’
angoisse
patriotique, des heures où bien d’autres sentiments antiques nous sub
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ans le même désordre mental, à l’appel de la même
angoisse
, l’Europe cultivée a subi la reviviscence rapide de ses innombrables
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vers une conscience de soi fondée ; il vit dans l’
angoisse
qui est l’aiguillon de sa bonne foi. Dans la liberté s’enracinent deu
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ences, ceux qui viendront regarderont peut-être l’
angoisse
contemporaine avec stupéfaction ; et que l’Europe de la prise de Rome