1 1962, Les Chances de l’Europe. II. Secret du dynamisme européen
1 ez l’église et la mairie, souvent l’école, et les cafés , et le marché et la circulation. À partir de cette place, banale et d
2 et côté de l’école, côté de la mairie et côté du café  ; marché au centre, et carrefour principal des apports régionaux et d
3 ément nécessaire de toute place digne du nom : le café . C’est là qu’elle se parle d’abord, s’écrit bien souvent, et se lit.
4 , s’écrit bien souvent, et se lit. C’est dans les cafés de Hollande que se réunissent les réfugiés huguenots qui créeront les
5 ge seul, de 1704 à 1713. Et c’est encore dans les cafés que le Spectator d’Addison, un peu plus tard, a l’ambition de faire p
6 point d’insertion de la rumeur du monde, entre le café et le marché16. Face à l’hôtel de ville, l’église. Le temple grec sur
7 mairie, sont souvent plus sensibles aux débats du café qu’aux objurgations de la chaire. Voici donc une nouvelle tension qui
8 des pays neutres. Quant à la presse enfin, et au café dont elle est née, je me bornerai à une constatation élémentaire. L’a
9 toute presse libre en URSS, et l’inexistence des cafés littéraires et politiques aux États-Unis, ne sont pas seulement déplo
10 prospérité d’une presse libre et le prestige des cafés littéraires dans nos grandes villes, ces deux faits, inégaux d’import